Après le Monde

Alors que de mystérieuses tours de lumière apparaissent et se multiplient un peu partout dans le monde, de nombreuses personnes vivant à proximité disparaissent sans aucune explication.

Heli, un jeune adolescent semble être l'unique survivant de ce phénomène terrible et étrange qui a dévasté le monde. Rongé par la solitude, il décide de se mettre en route vers l'une de ces tours de lumière afin de trouver les réponses à toutes les questions qu'il se pose. Sur son chemin, il fait la rencontre de Selen, qui a également perdu toute sa famille, et celle-ci décide de l'accompagner dans sa quête. 

Ce roman graphique est visuellement remarquable. le contenu est du même niveau que la sublime couverture et j'ai parcouru les pages bluffée par les magnifiques planches aux tonalités grises que nous offre Timothée Leman. L'atmosphère empreinte d'onirisme m'a beaucoup plu. La ville est abandonnée, envahie par la végétation, par des animaux sauvages et des fantômes énigmatiques hantent les rues. 

Une lecture fascinante, sombre mais je reste malgré tout sceptique face au dénouement qui est sujet à plusieurs interprétations et j'aimerais beaucoup avoir des éclaircissements sur ce final inattendu.

Hormis cela, ce one-shot est excellent et j'ai été captivée par ce récit post-apocalyptique.

Un jeune auteur que je compte bien suivre avec attention.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

De mystérieuses tours apparaissent, faisant disparaître les gens. Héli est un adolescent qui ne supporte plus la solitude créé par les tours. Il croit être le seul survivant et décide de rejoindre l'une des tours.

Visuellement, ce roman graphique de Timothée Leman est un pur bijou. Les illustrations sont magnifiques. Les nuances de gris n'empêchent pas la multitude de détails de m'émerveiller à chaque page.

J'ai trouvé l'histoire originale malgré quelques codes du genre qu'on retrouve aisément. le suspense est palpable jusqu'au bout. Et si je dois reprocher une seule chose à ce roman graphique, c'est la fin très ouverte qui m'a laissé toute pantoise.

Après le monde est une BD d'un monde post-apocalyptique.
Dans la première partie on assiste via les informations télévisées à la disparition des humains (aspirés par des sortes de tours lumineuses)
Selen une adolescente vit avec son père et sa grande soeur. Un matin elle se retrouve seule.
Heli, lui, est un garçon qui se retrouve également seul.
Les deux jeunes sont seuls au monde (si on fait exception des « bloqués » sortes de fantômes qui ne peuvent ni communiquer ni se déplacer).
Cette BD est majoritairement dans les tons gris (avec des planches légèrement différentes quand Héli se rappelle son passé (et sa difficulté à s'intégrer au collège)
Il s'agit ensuite pour les deux enfants d'une sorte de quête pour comprendre ce qui s'est passé.
Une BD émouvante sur le fait d'être seul et de grandir.
Des animaux étranges viennent prendre possession des villes en ruine… parfois un peu angoissant…

Je me souviens d'avoir couvert ce livre quand il est arrivé à la médiathèque. J'avais été intriguée par la couverture, et je m'étais dit que je le lirais.. plus tard.... et je l'ai oublié. Et d'autant plus oublié, qu'il est classé dans les BD jeunesse, et comme je ne mets que très rarement le nez dans ces bacs, je ne risquais pas de l'avoir à nouveau en main.
Jusqu'à ce que quelqu'un le mette en avant et que je le vois.
Cette fois je n'ai pas attendu.
Et la première surprise c'est de découvrir une histoire dans laquelle le monde se vide, les rues sont désertes... et ce livre a été publié en 2020.
J'ai déambulé avec les deux personnages principaux, sans trop savoir vers quoi cela menait. J'ai trouvé qu'au final c'était très touchant.
Et j'ai beaucoup aimé ce dessin. Ces ambiances de rue, sont si réalistes.

Héli et Selen errent dans un monde déserté par les vivants. Les rares personnes qu'ils croisent ne sont plus que des fantômes. Pour sa première bande dessinée Timothée Leman signe un beau roman graphique. Son univers graphique, très poétique, entre gris clair et gris foncé, est superbe. L'intrigue est assez classique avec des dialogues parcimonieux mais un vrai plaisir de lecture.

Un jour, les tours lumineuses ont commencé à apparaitre. Puis les humains à disparaitre, eux. Pour chaque nouvelle tour, ce sont des milliers d'être humains se trouvant dans son proche périmètre qui s'évaporaient. Jusqu'au funeste matin où il ne resta plus personne, sauf Héli.

Timothée Leman nous entraine dans une quête d'identité poétique et touchante pendant laquelle nous suivons ce jeune garçon, désespéré par la solitude, la peur et l'ignorance. N'y tenant plus, un matin il se décide à prendre la route pour tenter de trouver d'autres survivants. Pour ne pas devenir fou il est contraint de dépasser ses peurs, multiples, toutes puissantes et qui sont son fardeau depuis toujours. Mais cette quête vaut la peine et ce voyage lui réserve bien des surprises.
Dès la couverture on sent toute la puissance de l'univers graphique de l'auteur qui nous propose des illustrations en nuances de gris, avec seulement une pointe de rouge pour donner un air mutin exquis à ses personnages. Certaines planches, notamment celles qui représentent des créatures, sont tout simplement époustouflantes et saisissantes. Page après page, on ne se lasse pas d'admirer cet univers graphique qui confère à l'intrigue une beauté touchante et une puissance formidable durant les moments clés.

Ce roman graphique est une belle réussite et l'auteur nous propose une réflexion intéressante sur la solitude et sur la peur des autres qui peuvent nous enfermer aussi surement que si nous étions seuls au monde. Après le monde est une histoire onirique, passionnante et belle au dénouement mystérieux et ouvert, dans lequel on ne trouve finalement que peu de réponses, mais c'est bien ainsi.

Aujourd'hui, je me suis penché sur une BD sortie très récemment (il y a une dizaine de jours au moment ou j'écris la chronique). Une BD d'un jeune auteur français, Timothée Leman. Après le Monde m'a attiré dès le début par sa couverture d'un gris osé, aux dessins qui semblent crayonnés. Toutes les planches sont du même acabit.
Pour l'histoire Timothée Leman nous raconte un univers Post A onirique/fantastique dans lequel il explore la thématique de la solitude, comme celle du manque. Bien sûr, chaque chose pourrait être une métaphore dans un univers comme celui-ci. Les autres comme des fantômes, distants, le monde comme un danger permanent. La réflexion est à faire à l'intérieur de soi. Après le Monde fleurte avec des touches symboliques et dans ces cas, quand rien n'est clairement exprimé sur les intentions de l'auteur, difficile d'avoir des certitudes sur le sens à donner.
La suite sur le blog…
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J'ai aimé cette histoire qui commence de façon ordinaire. Nous rencontrons les deux jeunes héros Héli et Selen au milieu de leurs proches. Il y a de l'amour, de l'intimité entre chaque membre des deux familles. Heli vit avec sa mère et son grand-père ; Selen avec son père et sa soeur ainée. En fond sonore, la télévision. le journaliste rend compte de nombreuses disparations depuis l'avènement inexplicable de tours immenses sur Terre.
Un matin, au réveil, Heli et Selen se retrouvent seuls, abandonnés.
Vagabondant solitaires, à la recherche de leurs proches, les deux enfants se rencontrent. La peur, toujours présente, est plus supportable lorsqu'on est deux. On en devient plus fort pour affronter les périls. La Terre sans les humains est rendue à la nature tantôt menaçante, tantôt amicale. Les deux enfants se lancent dans une quête : comprendre ce qui s'est passé pour sauver leur famille et le monde.
Les planches sont dépouillées et les couleurs ont un aspect de fin du monde. Les cartouches sont courtes. Les émotions sont communiquées par les regards et les expressions du visage.

En noir et blanc, nous découvrons le monde post-apocalyptique dans lequel survit le jeune Héli, alors même que tous les membres de sa famille ont disparus. Il ne reste que lui pour sauver ce qui reste de vie sur cette Terre, alors il décide de partir à la quête d'une réponse. de mystérieuses plantes semblent jaillir du sol et des tours de lumières se dessinent à l'horizon : seraient-elles responsables des curieux évènements ?

Si j'aime particulièrement la solitude d'un dimanche matin passé sur le rebord d'une fenêtre avec pour unique compagnie un livre et ma tasse de thé, je serais très loin d'apprécier de vivre dans un monde où plus rien ni personne ne peut me répondre et avec qui je pourrais partager un peu de bonheur. Malheureusement, c'est ce qui arrive à Héli lorsqu'un matin, après que ce qui ressemblent à des tours de lumières qui ont surgis un eu partout sur la planète, il se réveille et ne retrouve ni sa soeur, ni son grand-père, ni personne dans le voisinage.
Disparue le boulanger, disparus le maître d'école, il n'y a plus personne. Nous le retrouvons quelques années plus tard, à l'adolescence, alors qu'il semble avoir survécu de son immense solitude. Héli est décidé à partir en quête de réponses, et à sa place j'aurai été bien affolée de me retrouver à devoir résoudre cette énigme. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le réalisme dans son personnage. Notre "héros" survit dans ce monde post-apocalyptique aussi bien qu'on pourrait l'imaginer : il souffre, il ne développe pas des pouvoirs hallucinants, il transfère son inquiétude au lecteur. le seul but de sa vie dorénavant, c'est de comprendre pourquoi tous ont disparu sauf lui. On parcourt le chemin avec lui, dans cette histoire sombre et un peu glauque d'une certaine manière. Je me suis sentie immergée dans les rues au côté du jeune personnage, j'ai crains les retombées de sa décision, et j'ai espéré autant que lui pouvoir comprendre ce qui a pu se passer.

Et me voilà conquise par le décor qui est franchement dingue, le graphisme de cette bande dessinée a tout pour me plaire, c'est même ce point qui m'a convaincu de la choisir. Mais ce qui m'a davantage plu en dehors de son esthétique, c'est le caractère réaliste de l'histoire et du personnage. Surtout, ne passez pas à côté d'elle si vous aimez les énigmes, les tranches poétiques de vie.
Pour conclure
L'auteur apporte une réflexion discrètement sur ce qu'endure une personne dans la solitude. Et ce jeune homme qui traverse la rue sans que personne ne lui réponde m'a paru correspondre à un tout autre profil de personnes que je croise moi-même régulièrement dans la rue : les SDF. Je ne promets pas que vous y verrez la même ressemblance, mais ce que je veux dire, c'est que le jeune dessinateur Timothée Leman semble posséder un vrai talent pour faire allusion à ce qu'on connaît tous en nous immergeant dans l'inconnu total. Ce fut pour moi une excellente découverte, que je recommande à tous les lecteurs de bande-dessinées, et même à ceux qui n'auraient pas pour habitude d'en lire. En effet, le dessin peut me semble-il plaire à beaucoup, tel qu'il est, léger, épuré, laissant apparaître le réalisme de l'émotion des personnages.

Étrange et surprenant, voilà ce qui ressort de ma lecture. Deux adjectifs qui définissent parfaitement le scénario de cet album dans lequel les humains disparaissent de la surface de la Terre.
Selen et sa soeur jouent avec leur père, l'insouciance flotte au dessus de cette famille alors que la télévision annonce des faits étranges. Des tours de lumières apparaissent un peu partout. le lendemain, à son réveil Selen s'aperçoit que son père et sa soeur ont disparus.
Héli, s'est retrouvé seul, lui aussi du jour au lendemain. Bien du temps a passé depuis il décide enfin de quitter sa maison pour voir ce qu'il y a ailleurs. Il marche dans des rues vides recouvertes de verdures, des immeubles abandonnés où la vie n'est plus. Pourtant des gens sont ici et là formant un halo, impossible de les toucher. Ils bougent et revivent l'instant avant leur disparition. Heli trouve un téléphone dans un bus, espérant trouver un indice qui lui permettra de comprendre c'est un assistant vocal qui lui répond et lui tiendra compagnie.
Marchant sans but, Heli est pourtant intrigué par ses fleurs blanches qui volètent partout. Il trouvera malgré tout du réconfort auprès de Selen (rencontré par hasard): deux survivants cherchant la source de ces disparitions. Mais un oiseau étrange le suit.

Un scénario post-apocalyptique où deux enfants seront les seuls "survivants" d'un monde disparu. Il chercheront à confronter leurs peurs pour retrouver les leurs. Mais c'est surtout cette fin de l'humanité, le retour de la nature et des animaux qui paraît être la clé de ce récit onirique, regarder les instants passés comme un regret. Étrange par son déroulé, surprenant par son dénouement.
Des nuances de noir faisant penser que l'on rêve et une réflexion autour de ce qui se passe actuellement.

Étrangement beau et un scénario surprenant.
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