Gérald, tome 1

En découvrant l'existence de cette bande dessinée, j'étais enthousiaste : le principe de l'homme qui prend tout au premier degré me paraissait excellent. Je me demandais toutefois ce que cela allait donner au-delà de quelques saynètes amusantes, tenir dans la longueur me paraissait périlleux. Je dois dire que j'ai été confortée dans mes craintes. Gérald prend tellement tout au premier degré que cela en devient rapidement lourd, très lourd (à mon goût, bien sûr). Il est entendu qu'il s'agit d'une fiction, mais j'ai trouvé qu'elle manquait trop de crédibilité, de réalisme pour que j'arrive à éprouver suffisamment d'empathie pour le personnage principal. J'ai également trouvé que son entourage ne réagissait pas forcément de façon logique. Par exemple, la jeune femme dont il tombe amoureux ne semble pas se rendre compte que Gérald prend tout au premier degré, ce qui m'a paru étrange, un peu incohérent. de même, lorsqu'à la fin Gérald va voir ses parents, sa réaction m'a paru en tel décalage avec ses précédentes réactions que j'ai eu du mal à trouver cela logique, dans la continuité de son attitude passée. En somme, cette lecture m'a divertie mais j'ai poussé un certain nombre de soupirs et n'ai pas été convaincue. Je ne pense pas lire le tome 2.