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EAN : 9782365775588
176 pages
Urban Comics Editions (31/10/2014)
4.12/5   13 notes
Résumé :
Oliver Queen est désormais au courant du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a tout changé à son existence.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Après un premier tome qui remettait tout à plat dans la continuité de Green Arrow en nous proposant une toute nouvelle mythologie du personne, Jeff Lemire et Andrea Sorrentino poursuivent leur run salué par tous et salvateur pour Oliver Queen.

Pour débuter ce deuxième tome, Jeff Lemire commence par nous proposer un retour en arrière dans l'histoire des débuts de Green Arrow avec une incursion, en voisin, dans la Gotham de l'An Zéro quand Batman fait lui aussi son apparition soudaine. À part nous justifier l'utilisation du personnage de John Diggle et nous rappeler que la mère d'Oliver, Moïra, a existé, cela n'est pas d'une grande utilité, malheureusement, car cela sent trop les liens forcés avec la série télévisée Arrow (ainsi que l'inévitable côté tie-in aux côtés de l'envahissant Scott Snyder depuis sa série Batman). Pour l'instant, du moins... Et oui, à la suite de Jeff Lemire, le scénario sera repris par un des scénaristes de la série télévisée... et cette série redeviendra anonyme, servant une fois de temps en temps à étendre un crossover issu de la volonté de Scott Snyder. Ces deux orientations conjointent mettront un terme à ce magnifique run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino et c'est plutôt navrant.
Pour le reste, dès notre retour au présent développé dans le premier tome, l'action reprend ses droits et la mythologie introduite précédemment : maintenant que tout est présenté, les Outsiders, et autres totems, il est temps de faire danser tout cela ! Oliver se pose des questions, Shadô veut de l'action, Komodo fourbit ses armes. Indéniablement, la Guerre des Outsiders tient le choc et se justifie plutôt bien quand on se rend compte jusqu'où peut aller un homme pour ses ambitions, justifiées ou non. Dans ces moments-là, des découvertes fracassantes sont toujours à prévoir ; il y a de quoi s'amuser et s'investir dans cette lecture, car il y a de l'enjeu pour l'entourage d'Oliver Queen.
Nous retrouvons avec bonheur le trait particulier d'Andrea Sorrentino. Il crée toujours des ambiances magnifiques, notamment concernant les scènes sur l'île, dans la jungle. de plus, il multiplie les encarts graphiques pour mettre en valeur des points d'impact particuliers quand les flèches commencent à voler dans tous les sens. Véritablement, il tente de donner une autre signification aux différents combats présents dans ce volume. le but n'est pas de faire quelque chose de classique, mais de nous apporter quelque chose de différent, un autre angle de vue. Et c'est plaisant.

Jeff Lemire et Andrea Sorrentino forment décidément un très bon duo pour nous narrer des aventures de l'Archer Vert. C'est bien dommage de voir que DC Comics ne leur permet de développer leurs idées de la manière la plus aisée qui soit (date de fin déjà connue et crossover imposé sans grande utilité). Malgré tout, ce deuxième tome qui correspond aux numéros 25 à 31 de la série New 52 est très réjouissant pour la mise en valeur du personnage.

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Ce tome fait suite à Machine à tuer (épisodes 17 à 24 et 23.1) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 25 à 31, initialement parus en 2014, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Andrea Sorrentino, avec une mise en couleurs par Marcelo Maiolo. Il y a également 14 pages, écrites par Lemire, dessinées par Denys Cowan, encrées par Bill Sienkiewicz, et mises en couleurs par Matt Hollingsworth.

Le premier épisode se déroule concomitamment à aux événements de Année zéro. Oliver Queen effectue son retour à Seattle, où il reprend contact avec Emerson, puis va au secours de sa mère à Gotham. Durant cette période, après avoir été blessé, Green Arrow vient se réfugier chez John Diggle, et le recrute.

De retour au temps présent, Green Arrow (Oliver Queen) retourne sur l'île où il a été naufragé, en compagnie de Shado. Ils sont à la recherche de la flèche totémique dont le propriétaire devient le chef du clan de la flèche. Sur place, ils doivent trouver la cachette de cette flèche, et faire face aux guerriers du clan du Bouclier et de Kodiak, leur chef. En arizona, Magus recrute Butcher pour une raison qui reste à découvrir. Puis Magus va recruter Katana (Tatsu Yamashiro) à San Francisco. À Seattle, Richard Dragon continue de s'imposer parmi la pègre. À Prague, Golgotha (le chef du clan de la Lance) fédère les clans, contre l'avis de Komodo (le chef du clan de l'Arc).

Jeff Lemire continue de dépoussiérer des noms du passé, en particulier Richard Dragon, Butcher et Shado. Dans ces pages, Richard Dragon n'apparaît qu'à la fin et ne bénéficie d'aucun développement. Butcher reste également à l'état de dispositif narratif et de porte-nom sans personnalité. Il n'y a que Shado qui accompagne le personnage principal que le lecteur peut voir plus régulièrement. Par contre, elle sert également de dispositif narratif pour guider le personnage et savoir où il doit se rendre et comment retrouver cette fameuse flèche totémique.

L'intérêt du récit se consacre donc sur Oliver Queen, et sur l'intrigue elle-même. le lecteur découvre, en même tant que Green Arrow, que son séjour initial sur l'île (celui où il est passé de fils à papa, à jeune adulte mûr, responsable et endurci) n'est pas le fruit du hasard. Lemire n'hésite pas à sortir l'artillerie lourde en matière de grosses ficelles pour ajouter du piment à son intrigue. Green Arrow réagit comme un jeune homme trahi : avec plein de fougue, en écoutant plus ses émotions que la voie de la raison. Côté intrigue principale, Lemire livre ce qu'il avait promis dans le tome précédent : une guerre entre les 7 clans, chacun étant expert dans le maniement d'une arme (par exemple, l'arc, ou la lance). Là encore, le fil conducteur est assez basique, au point que l'élément le plus intéressant finit par être la manière dont Lemire intègre Katana et son historique version New 52 (voir Soultaker en anglais).

Pourtant ce tome fournit un bon niveau de divertissement, essentiellement grâce à l'interprétation et la mise en images de Sorrentino, très bien secondé par le metteur en couleurs Marcelo Maiolo dont le travail complimente les dessins. Toute la saveur du travail de Sorretino provient de son dosage entre réalisme, cadrage et mise en scène.

En surface le lecteur éprouve la sensation que les dessins pourraient être des photographies dont le contraste a été poussé à fond, afin de faire disparaître les menus détails, et de grossir les traits. Premier effet de cette approche graphique : le lecteur a l'impression d'être aux côtés de Green Arrow dans un monde très réel, qu'il s'agisse d'un bâtiment industriel désaffecté, de la partie sauvage d'une île avec ses rochers et sa végétation, d'un énorme caverne, de la petite pièce dans un appartement où travaillent les 2 comparses de Green Arrow, de la nef d'une église, ou d'une rue pavée sous la pluie.

Deuxième effet de cette approche graphique, les personnages ont l'air réaliste, leurs tenues vestimentaires deviennent plausibles. Même le loup ridicule d'Oliver Queen semble possible, du fait de l'encrage qui le fond sans solution de continuité avec les éléments vraiment réalistes. Sorrentino réussit même à faire passer (d'un point de vue visuel) les 2 cicatrices en forme de croix sur les orbites de Magus, alors qu'un instant de recul permet de prendre conscience de l'idiotie de cette mutilation.

Sorrentino place souvent sa prise de vue à hauteur des yeux des personnages. L'effet immédiat de ce choix est de donner l'impression au lecteur d'être sur place, à voir par lui-même ce qui se passe, avec ses propres yeux. L'implication est totale et très efficace.

Sorrentino sait utiliser des mises en scène sophistiquées et conceptuelles sans en abuser. Dans chaque épisode, il conçoit au moins une fois une image dont l'impact est rehaussé par la mise en scène ou le découpage. Ainsi dans le premier épisode, la force d'une explosion est augmentée par une case prenant la forme de l'onomatopée reproduisant le bruit de l'explosion. Dans le deuxième épisode, la découverte de l'ampleur de la grotte est renforcée par un dessin en double page. Dans le troisième épisode la force d'un coup porté par Golgotha fait pencher les cases adjacentes. Épisode suivant, c'est les formes des cases de toute une double page qui adoptent le contour des onomatopées. Épisode suivant, une flèche tirée en plein ciel se sépare et chacune des 8 parties de la flèche atteint une case différente. Épisode 6, une double page est structurée suivant la forme d'une pointe de flèche. Dernier épisode, une double page comporte une centaine de cases minuscules pour rendre compte de la myriade de visions qui assaillent le héros.

Avec ce deuxième tome réalisé par Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, le lecteur apprécie le divertissement de choix qui lui est offert. Il se rend aussi compte que le scénario n'a rien de très original (et hop ! un personnage qui ressuscite, pour mieux mourir 4 épisodes plus loin), mais que les dessins de Sorrentino transfigurent l'intrigue pour la transformer en aventure noire et enlevée, pleine de surprises graphiques.
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Après avoir remis les compteurs à zéro dans "Machine à tuer" et instauré une nouvelle mythologie, le duo Lemire-Sorrentino s'attaque à la genèse du personnage: l'île.

Avant d'entrer dans "La guerre des Outsiders", Jeff Lemire fait le lien de manière intelligente avec les évènements de Batman "Zero Year". le scénariste utilise habilement ce Bat-event pour mettre en scène le retour discret d'Oliver Queen après son séjour sur l'île. A l'inverse de beaucoup de séries, c'est fait de façon astucieuse et cela s'intègre parfaitement à l'histoire de l'Archer Vert.

L'intrigue principale démarre deux semaines après "Machine à tuer".
Dès le début, le scénariste met le héros face à ses responsabilités. En effet, Oliver doit choisir ses priorités: les Outsiders ou Richard Dragon.
Bien décidé à achever la quête de feu son père, il décide d'accompagner Shado sur l'île...

Ce deuxième tome est dans la droite lignée du premier; La plupart des pistes lancées dans "Machine à tuer" trouvent ici une conclusion. Par conséquent, on y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Le scénario, les personnages et les dessins font parties des qualités.
1) Lemire nous propose toujours une intrigue bourrée d'action et qui ne souffre d'aucun temps mort. le rythme est intense et on ne s'ennuie pas une seconde. L'enjeu de cette guerre porte non seulement sur le héros mais également sur ses proches alliés.

2) le développement d'Oliver Queen est toujours intéressant, particulièrement dans son changement de comportement suite à son séjour sur l'île. Il y a véritablement un avant, un pendant et un après l'île. Mais ce n'est pas tout, le focus sur John Diggle apporte un vrai plus à la série même s'il est bref. Lemire prépare le terrain pour la suite.

3) Sorrentino est toujours bien là lui aussi pour nous offrir des dessins époustouflants. Il y a davantage de maîtrise dans son travail, ce qui permet un encrage plus soigné. Ses planches sont une vraie réussite, particulièrement celles concernant l'île.

On va y aller crescendo au niveau des déceptions.
1) le rapport de force des Outsiders.
Le combat final manque de suspense à cause de la différence de classe d'armes des Outsiders.
Vous avez déjà vu des poings battre des épées, vous ?? C'est bien ce qui me semblait... C'est pas pour rien que l'Homme est passé du combat à mains nues au fusil d'assaut en passant par l'épée.

2) Les révélations.
Elles étaient un peu téléphonées dans le premier volet et atteignent ici le sommet de la banalité. Enfant illégitime, Magus ex machina et cette fâcheuse tendance de DC à ramener les morts à la vie... Mais laissez-les reposer en paix ! :(
SPOILER ALERT

Bref, c'est cliché, du déjà vu cent fois... D'après moi, il y avait moyen de faire mieux !

En résumé, ce deuxième opus est dans la continuité du premier. Lemire imprime un rythme d'enfer à son histoire magnifiquement illustrée par le trait particulier de Sorrentino. Malgré tout, il n'évite pas la facilité... d'où ma note de 7/10 (4 étoiles sur 5)
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Ce deuxième tome poursuit l'excellent run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino sur Green Arrow et propose donc la suite de cette saga qu'Urban Comics a eu la bonne idée de débuter à l'épisode #17, faisant ainsi l'impasse sur les très mauvais premiers numéros écrits par J.T. Krul, Keith Giffen, Dan Jurgens et Ann Nocenti.

Après un premier tome qui permettait à Jeff Lemire (Jack Joseph, Soudeur sous-marin, Essex County, Animal Man) de repartir de zéro avec son personnage et de reconstruire la mythologie de Green Arrow, cette suite exploite pleinement les éléments mis en place en proposant une guerre entre les sept clans représentant les différents totems (lance, flèche, poing, bouclier, hache, etc. ).

Ce tome qui reprend les épisodes #25 à #31 de la série US débute tout d'abord par un « tie-in » se déroulant pendant L'An Zéro de Batman. Jeff Lemire ne se contente cependant pas de proposer la première rencontre entre Batman et Green Arrow, mais profite également de ce retour en arrière de six ans pour revenir sur les premiers instants d'Oliver Queen après ses années passées sur l'île et pour donner un peu plus d'épaisseur et de place à des personnages secondaires tels que Diggle ou la mère d'Oliver.

La suite de l'album renoue avec l'intrigue principale et exploite avec brio tous les éléments de la mythologie présentée lors du tome précédent. Si les autres totems, Shadô, Komodo, Magus, Emiko et autres se retrouvent à Prague pour un affrontement qui joue pleinement la carte de l'action, l'auteur envoie tout d'abord son héros à la recherche de sa flèche totémique sur la fameuse île où il est devenu Green Arrow. Ce retour sur l'île permet également de revenir sur quelques événements de son premier séjour et s'avère particulièrement riche en révélations. Au passage, on pardonnera volontiers quelques ficelles scénaristiques un peu trop grosses, notamment concernant le come-back et les révélations d'un personnage-clé. L'affrontement qui conclut l'album est quant à lui principalement tourné vers l'action, mais fait office de dénouement à tout ce qui a précédé et permet également de développer le personnage d'Emiko plus en profondeur.

Visuellement, le dessin d'Andrea Sorrentino continue de faire des merveilles. Dans un style réaliste, l'artiste italien n'hésite pas rechercher l'originalité au niveau de la mise en page et multiplie les trouvailles ingénieuses, notamment en accentuant certains détails à l'aide de mini-cases particulièrement efficaces. Certaines planches sur l'île sont à nouveau de toute beauté. Denys Cowan, qui prend le relais le temps d'un épisode, ne démérite pas non plus.

Bref, un run qui demeure excellent, mais qui touche malheureusement lentement à sa fin car le duo tire sa révérence lors de l'épisode #34. Espérons donc que la suite, imaginée par Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski (le créateur et le scénariste de la série télévisée) et dessinée par Daniel Sampere, sera du même acabit.

Retrouvez d'ailleurs cette saga dans mon Top de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le duo mythique Jeff Lemire et Andrea Sorrentino s'attaquent à l'archer de DC comics.

Jeff Lemire fait un travail vraiment super sur l'archer et ajoute une mythologie vraiment très intéréssante au personnage.

Je ne suis pas le plus grand fan de Andrea Sorrentino mais rien à dire, ça fait le taf.

Un très bon récit des NEW52
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critiques presse (1)
BulledEncre
04 décembre 2014
L’intrigue riche en révélations est une nouvelle fois tournée vers l’action, impossible de s’ennuyer à la lecture de cet ouvrage. Le scénariste ne ménage pas ses personnages et nous réserve de nombreux rebondissements.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles... Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.

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Vidéo de Jeff Lemire
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