Ce n'est pas la première ni dernière parution que je découvre de SN Lemoing, simplement parce que j'aime beaucoup sa plume, et que jusqu'à aujourd'hui, elle a su satisfaire mes attentes.
Avec Celle qui donne le rythme, elle nous fait entrer dans le monde du cinéma, mais pas le cinéma comme nous pourrions nous y attendre. Olivia n'est pas actrice, elle n'est pas devant les caméras, mais plutôt derrière, elle est monteuse. de son travail dépend le résultat final. Bien que ce boulot la comble, il manque quelque chose à sa vie, une chose assez importante, il lui manque l'amour. Des coups d'un soir, si elle le veut, elle n'a pas de difficulté pour en avoir, mais l'amour, celui avec un grand A, celui qui vous donne des frissons, qui vous donne envie de vous surpasser pour une autre personne, celui-là, brille par son absence qui se fait de plus en plus lourde dans la vie de la jeune femme.
Alors qu'un des films dont elle c'est occupée est primé, elle est également en lice pour la catégorie meilleur monteur. Lors de cette soirée, elle rencontrera un homme charmant, un réalisateur, avec qui elle passerait bien un peu de temps. Mais est-il celui qui lui donnera ce qu'elle attend ?
Cette histoire très courte, pourrait franchement servir de base pour un bon roman. Déjà de par son métier, Olivia est une héroïne à part, mais l'auteure explore un domaine qui n'est pas assez présent, et ce, même dans la littérature dite érotique, du moins de ce que j'ai déjà pu en lire jusqu'à aujourd'hui. On y croise souvent le plaisir au masculin, mais qu'en est-il de la vision féminine du plaisir ?
Je ne vous en dévoile pas plus, mais vous ne devriez pas hésiter à vous plonger dans l'univers de l'auteure, que ce soit avec cette nouvelle érotique, ou avec une de ces précédentes parutions, elle ne pourra que vous satisfaire vous aussi, tout comme elle le réussi si bien avec moi.
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J'ai lu du 06/02/2018 au 07/02/2018.
Il s'agit d'un SP que j'avais bien envie de lire car j'en avais entendu que du positif. Donc j'entre en contact avec son auteure très sympathique et hop, je me lance. Il s'agit d'une nouvelle écrite pour un concours d'écriture donc peu de pages ainsi ce fut très rapide de le lire. En général, j'ai apprécié car en peu de pages, l'auteure a réussi à rendre tout ceci intéressant et nous faire réfléchir sur l'amour et les relations amoureuses.
Au niveau de l'écriture, j'adore son style d'écriture et comment elle nous fait ressentir des émotions assez fortes.
Au niveau de l'intrigue, nous avons droit à une scène assez hot (donc les enfants ne devraient pas lire) mais l'intrigue reste que sur une soirée mais bien décrite et cohérente.
Enfin, au niveau des personnages, notre héroïne a un métier hors du commun et on en parle très peu dans les livres donc j'ai trouvé cela intéressant. Ainsi que sa pensée et sa réflexion face aux relations amoureuses malgré son échec ou plutôt ses échecs dans ce domaine.
Pour conclure, 28 pages intenses en terme de réflexion rendant cette nouvelle intéressante. On sent que l'auteure en a sous le pied en terme de talent.
Ma note : 8/10
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— Laissez-moi deviner... vous êtes actrice ?
Je ris, on me pose toujours cette question. Comme si une femme ne pouvait pas travailler derrière la caméra.
— Non, pas du tout, dis-je en aventurant mon regard sur son torse.
D'après les formes qu'épousait sa chemise, il avait sûrement un corps d'Apollon.
— Alors, maquilleuse ?
— Non, répondis-je en souriant, le laissant s'enfoncer.
Le festival se déroulait dans une salle de spectacle titanesque. De l'extérieur, l'architecture ultramoderne avait de quoi dépayser. Le bâtiment ressemblait à trois gros cubes emboîtés les uns dans les autres avec des vitres immensurables qui laissaient passer la lumière, et franchement, celui qui avait pour tâche de les nettoyer devait s'arracher les cheveux.
Un interminable tapis rouge nous menait jusqu'à l'entrée : un hall vertigineux éclairé de mille spots aux lumières aveuglantes.
Il y avait tellement de monde qu'il fallait piétiner pour avancer.
Monter un film, c'est comme composer une symphonie : aucune fausse note n'est permise. Chaque détail compte, chaque seconde, chaque image. Un geste trop différent d'un plan à l'autre, ou bien le ton d'un comédien à l'opposé de celui qu'il avait dans la séquence précédente, et c'est la catastrophe. Plus rien n'est cohérent. Ça demande une réelle minutie.