Citations sur Powerful, tome 1 : Le royaume d'Harcilor (21)
Je veux voir la stupeur sur leurs visages, qu'ils s'étonnent que nous n'ayons jamais baissé les bras. Je veux lire la crainte et le déshonneur dans leurs yeux. Je veux qu'ils ressentent ce que nous avons ressenti chaque jour de notre vie.
Vous n'êtes que de passage, mais la Nature, elle, est là depuis bien longtemps et elle le restera. Peu importent les rois et les reines passés, présents et futurs. Peu importe les peuples. La Nature nous accorde le droit de vivre. Elle nous a donné naissance, a créé des êtres vivants à contempler, nous a apporté de quoi nous nourrir, de quoi nous abriter, nous vêtir et nous soigner.
" — Cinq cent manuscrits pour demain ? Nos mains vont nous meurtrir ! s'exclama-t-elle."
Pourquoi certains humains sont-ils autant dénués de bon sens ? Pourquoi d'autres sont-ils si cupides ? Pourquoi vouloir imposer ses convictions aux autres ? Tout cela cessera t-il un jour ? dit-elle en contemplant la salle quelque peu endommagée. Je ne souhaite pas vraiment entendre de réponse. Je suppose qu'il n'y en a pas.
Elle observait tout ce qui l'entourait : des villageois couraient dans la même direction qu'eux ; d'autres se ruaient vers le château une arme à la main ; d'autres restaient sur place, terrifiés. Les cris, les pleurs, les cendres, la fumée étouffante, elle n'avait jamais vu sa ville dans cet état.
- Regarde ce que j'ai pu faire avec cet arc, il n'y a aucune magie,
mais il est tel mon pouvoir. Je l'ai pratiqué avec
passion car je savais qu'il me serait d'une aide
précieuse pour me défendre un jour. Toi aussi tu peux y
arriver, tu peux te trouver ta propre force ! Quelle sorte
de personne souhaites-tu être ? De ceux qui agissent,
qui essayent de toutes leurs forces, ou de ceux qui se
laissent porter par le courant ?
La seule chose qui peut vous porter loin est votre volonté. Elle ne doit jamais faner, surtout pas devant votre ennemi.
" — Tu ressembles à une vieille pomme pourrie, plaisanta Chellis.
Il lui rendit son regard et ébaucha un sourire que la douleur interrompit brutalement."
Le jeune garçon ne s'aperçut pas qu'un oeil le
guettait. En effet, il flânait au milieu du marché alors
qu'il aurait dû être au travail depuis une bonne demi-heure.
Il répondait avec enjouement et plaisanterie aux
marchands, piochait dans les paniers de dégustation,
dansait tandis que des musiciens jouaient de leurs
instruments rapiécés. La vie sembla belle et simple
durant quelques instants.
— Lorsque je touche une personne, j'ai accès à
ses pensées et à sa mémoire. Tout comme à distance,
mais de façon bien plus rapide et précise. Je peux voir
chacun de ses souvenirs, même ceux oubliés. Si le
contact dure quelques secondes, je vois les plus
importants, ceux qui sont remémorés le plus souvent,
ceux qui ont marqué l'esprit. Et plus le contact dure
longtemps plus je peux voir de choses.