J'avais ainsi à examiner les doctrines esthétiques de l'époque dans l'architecture, la peinture, la sculpture, à en dégager le sens et la portée, à observer comment elles avaient été modifiées par les institutions politiques, la condition des artistes, les moeurs, les idées, les croyances de la société, en un mot, à replacer l'art dans l'histoire.
L'art est une des formes de la civilisation, il appartient donc à l'histoire ; mais dès qu'on veut déterminer quelle place il y doit tenir, s'il peut s'isoler d'elle ou jusqu'à quel point il en dépend, on se trouve en présence de théories contradictoires et de problèmes plus d'une fois agités.