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Si le nouvel ouvrage de Frédéric Lenoir ne renouvelle pas le genre, il offre en tout cas un moment de calme et de sérénité fortement appréciable. Il fait suite à L'Âme du monde paru en 2012, un conte initiatique ayant remporté un beau succès et présentant la réunion de sept sages dans un monastère tibétain à la veille de l'apocalypse. Deux personnages présents dans L'Âme du monde, Natina et Tenzin, sont également les protagonistes de Juste après la fin du monde. Au monastère, alors qu'ils n'étaient que des adolescents, ils ont reçu un enseignement leur permettant d'appréhender avec sagesse la suite de leur existence. L'apocalypse les a séparés et ils errent, chacun de leur côté, à la recherche de leur moitié. L'errance n'est en réalité qu'apparente car Natina et Tenzin savent qu'ils marchent dans la bonne direction. Leur cheminement est ponctué de rencontres et, à travers elles, les paroles échangées ouvrent la voie à un questionnement philosophique visant un seul et même but : l'harmonie.
Il n'est nullement nécessaire d'avoir lu L'Âme du monde pour comprendre et apprécier Juste après la fin du monde, j'en suis la preuve. Les indications présentes dans le livre sont suffisamment claires et une recherche rapide est toujours possible afin de saisir les enjeux du premier conte. Il ne faut pas s'attendre à un scénario développé et à une multiplication de rebondissements ; ici, la situation des personnages est avant tout un prétexte à la discussion et à la réflexion car tous deux cherchent l'harmonie ultime, celle qui sera rendue possible par leurs retrouvailles. Les chapitres sont courts et méritent d'être lus sans précipitation car la sagesse nécessite un apprentissage lent. Certaines pensées sont relativement communes et pourraient avoir déjà été lues dans d'autres textes consacrés au bien-être et à la spiritualité mais, en la matière, j'estime qu'il n'y a jamais de redites et qu'il est toujours bon de faire du bien à son esprit et de s'enfermer, le temps d'une lecture, dans une bulle de quiétude.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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On efface tout et on recommence. C'est un peu l'idée de ce conte merveilleux. Suite à « L'âme du monde », il en est l'aboutissement. Refonte totale des valeurs. Purifiés par les enseignements reçus avant le cataclysme qui a ravagé la terre et une bonne partie de l'humanité, Ces jeunes gens, Tenzing et Natina vont prêcher la bonne parole pour forger une nouvelle humanité fondée sur la sagesse, déjà professée par tous les courants religieux d'avant, mais bien souvent dévoyés. le livre de Frédéric Lenoir nous donne de l'espoir et du réconfort, même si l'on sait que tout cela est un voeu pieux. L'humain est ce qu'il est. Il faut bien faire avec : crise climatique, chute drastique de la biodiversité, pollution, nouvelle guerre froide, démocratie en berne, intégrismes de tout poil, racisme, intolérance… de temps en temps, on aimerait bien se changer soi-même, en mieux, pour pouvoir changer le monde, comme disait Gandhi. Ne retenir que le meilleur de l'homme. Après la lecture de ce livre, on y croit… un peu.
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La catastrophe attendue est arrivée. Tenzin et Natina sont séparés et ne savent lequel est en vie.
Chacun va chercher l'autre et découvrir des individus qui ont survécu à la catastrophe et compris leurs erreurs et d'autres qui sont toujours dans le déni.
Si demain nous subissons cette catastrophe, personne n'est prêt, c'est peut-être pour cela que ce livre touche autant.
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Suite au développement de l'esprit de possession, de convoitise, de domination et d'avidité la Grande Catastrophe est arrivée. L'Ancien Monde a disparu, celui de l'électricité, d'Internet, des grandes villes. Des millions de personnes sont mortes.

Nous retrouvons Natina et Tenzin (l'âme du monde) qui ont dans leur enfance reçu un enseignement sur les piliers universels de la sagesse.

Ces deux jeunes gens, chacun de leur côté, parcourent le monde nouveau pour répondre aux questions des survivants sur le sens de l'existence, le bonheur, la justice, la sagesse.
Mais hormis le désir d'éclairer leurs prochains, chacun aspire également à retrouver l'autre….

Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, tout en convergeant l'un vers l'autre, ils vont éclairer les familles et enfants rencontrés sur le pouvoir de l'harmonie, de l'équilibre entre les hommes et les femmes, la matière et l'esprit, la science et la conscience, de l'amour de soi et des autres, de la force de la sagesse.

Dans ce conte initiatique Frédéric Lenoir reprend ses thèmes de prédilection (sagesse, harmonie, équilibre, liberté, joie) partant de l'idée que repartir à zéro serait possible et à la base d'une société meilleure.
Certes certains développements sont assez simples, peu poussés. Mais ce côté un peu superficiel permet de rendre la lecture très accessible.
A conseiller notamment aux plus jeunes et plus largement à celles et ceux voulant une parenthèse de calme et réflexion.
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Dans la lignée du livre "L'âme du monde" l'auteur utilise le conte pour nous faire réfléchir.
Deux jeunes enfants ont reçu un enseignement auprès de sept sages (Ils étaient huit dans l'âme du monde"), une fille et un garçon, l'une de l'Occident et l'autre de l'Orient.
Après une "catastrophe" (celle vers laquelle nous nous dirigeons actuellement ?), ces deux enfants survivants devenus adultes vont commencer un voyage, l'une vers l'Orient et l'autre vers l'occident. Les sages leur ont donné comme mission d'instruire autour d'eux la sagesse apprise dans leur enfance.
L'auteur "utilise" ces deux personnages pour nous partager ces réflexions personnelles à travers les questions posées par le public rencontré par ces deux voyageurs lors de leur pérégrination.
Ces réflexions sont nourries par les sagesses et les religions que nous rencontrons dans notre monde. La manière de les présenter ainsi les rend fort accessibles pour tous. Et ainsi nous pouvons nous les appropriées afin de nourrir notre propre réflexion. Beau service !
La lecture est agréable et facile.
Merci à l'auteur
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Juste après la fin du monde est la suite de L'âme du monde, un conte initiatique plein de sagesse et d'humanité.
Une suite tout aussi réussi où l'on retrouve chacun de son côté les personnages de Natina et Tenzin qui ont bien grandi depuis la grande catastrophe. Suivez-les à travers leurs nouvelles missions de vie. Arriveront-ils à les mener à bien et surtout à se retrouver? C'est toujours un plaisir de lire cet écrivain, d'autant plus que la lecture est aussi fluide que agréable. On y retrouve la sagesse et l'émotion que l'on retrouvait déjà dans le premier livre. Frédéric Lenoir évoque ici l'émergence d'un monde nouveau qui reposerait autant sur la maîtrise de la matière que sur l'exploration de l'esprit. Les thèmes abordés ne peuvent que nous parler tant c'est actuel. La couverture est également magnifique avec ses couleurs pastels et douces. Si vous avez aimé L'âme du monde, vous ne serez pas déçu par cette lecture!
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J'ai été emportée par ce récit qui est la suite de l'âme du monde.
Un récit qui pousse à réfléchir tant sur soi que sur les changements que nous pouvons opérer pour un monde plus en harmonie, plus respectueux.
Un livre qui devrait être proposé en lecture dans les écoles (rétho ).
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« Juste après la fin du monde » s'apparente à un conte philosophique, voire initiatique de la fin du monde après une Grand Catastrophe de notre monde actuel. Et dont le but serait de tenir compte de nos erreurs commises, afin de permettre aux survivants de les éviter : et ainsi, tendre vers un monde sans conflit : utopique ?

Bien sûr, il s'agit d'un sujet éminemment d'actualité, car la production littéraire a plutôt tendance à favoriser la dystopie dans ses nouveaux romans. Frédéric Lenoir cherche un consensus dans ses propos sans donner la priorité à telle ou telle religion, mais uniquement vers une éducation des masses. Car après tout, la meilleure arme n'est-elle pas l'éducation !

Il aborde tous les grands thèmes, afin de faire face à l'angoisse existentielle qui s'empare de l'homme moderne ; dont notamment : la foi, la solitude, la violence, le désir, la liberté, etc…Autant dire, que son cheval de bataille, l'altérité doit s'imprégner de l'apport de l'amour, la compassion et le pardon ! Et tout ceci avec pour devise : science ET conscience.

On adhère ou pas à ce conte philosophique, mais pour Michel de Montaigne : « Philosopher c'est apprendre à mourir ». Et s'il est bien agréable, de fuir l'entropie actuelle, attention à ne pas se fourvoyer dans un conte de fées.

Certes je ne dois pas être trop critique, laissons la place à l'ataraxie pour certains ; la quête d'une société idéale, nul besoin de l'obligation de réussir : mais déjà d'essayer de la créer.

En somme : « Trois usages du corps qui jubile : l'amitié, les femmes et les livres » Michel Onfray.

Merci aux éditions du NiL ainsi qu'à Lecteurs.com pour la découverte de cet écrivain.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Natina et Tenzin nous dévoilent les préceptes philosophiques qu'ils ont reçus adolescents, de sept sages de l'Ancien Monde. Chacun enseigne et transmet aux survivants ce qu'ils ont reçus: comment vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et avec la nature. Chaque chapitre approfondi une idée qui fait réfléchir le lecteur sur sa vision et sa relation au monde.
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Un bon conte initiatique mais qui, a mon goût, manque un peu de poésie, de légèreté, de romanesque.

Le style froid, presque scolaire, m'a donné l'impression que tout n'était là que pour enrober le message spirituel. Message intéressant et auquel j'adhère pourtant.

Bref, j'ai eu du mal à entrer en résonance avec les personnages, à m'immerger dans l'histoire.

Par contre, c'est accessible au plus grand nombre, dès 12 ans jusqu'à 120. C'est peut-être l'objectif principal, finalement.
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