La promesse de l'ange

Au début du XI ième siècle , le frère Roman de la congrégation des Bénédictins retrouve le maître bâtisseur Pierre de Nevers pour leur immense projet , bâtir la grande abbaye du Mont Saint -Michel , telle que nous l'a connaissons aujourd'hui , en l'honneur de l'archange Michel .
Mais les plans des hommes sont parfois perturbés , ici , dans ce cas , la route du frère Roman va croiser celle d'une jeune guérisseuse , Moïra , convertie au christianisme , mais qui a gardé de façon secrète le culte des ses ancêtres druides .
Moïra et le frère Roman vont tomber éperdument amoureux pour leur plus grand malheur .
Mille ans plus tard , nous retrouvons , Johanna , jeune archéologue passionnée par le Mont Saint- Michel , qui fera tout pour assouvir sa passion et être nommée sur le chantier de l' abbaye .
Trahisons , amours torturées , conflits , rien ne nous sera épargné .
Mais malheureusement , l'histoire traîne en longueur , manque de souffle , j'ai eu du mal à terminer ma lecture , on est loin du passionnant ' Les piliers de la terre ' de Ken Follet ; la seule chose intéressante est la reconstruction historique .

"La promesse de l'ange" est tout à fait le genre de thriller mêlant histoire et ésotérisme qui aurait pu me plaire. Je dis bien "aurait pu" car malheureusement l'alchimie ne s'est pas produite. J'ai été à peu près convaincue par le fond (l'énigme à résoudre) mais absolument pas par la forme (480 pages plutôt indigestes).

Lors de vacances au Mont St Michel avec ses parents, Johanna, alors âgée de 7 ans, a eu une étrange vision dans l'abbatiale : un moine décapité lui adressant un message en latin auquel évidemment elle n'a, à l'époque, rien compris. 25 ans plus tard, devenue archéologue, elle va profiter du fait d'être responsable de fouilles sous la basilique qui se dresse sur le Mont, pour trouver une explication à ce cauchemar qui la hante toujours. Elle va ainsi se retrouver sur les traces des religieux qui occupaient les lieux au XIième siècle et en particulier sur celles de frère Roman, le moine bâtisseur chargé de diriger la construction de la cathédrale en hommage à St Michel, dont le destin va être fortement perturbé par sa rencontre avec Moïra, une guérisseuse descendante directe des druides celtes.

Je ne peux que reconnaitre le travail des deux écrivains. Les recherches en amont de l'écriture de ce pavé ont dû être dantesques. Dommage que j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi un guide chevronné et passionné, me narrant l'histoire du Mont St Michel et de ses vieilles pierres sacrées à travers le temps sans se mettre à ma portée, moi humble profane... J'ai trouvé que l'intrigue était totalement diluée dans une avalanche de détails sur les innombrables destructions et reconstructions du Mont au cours des siècles. Le lecteur est entrainé alternativement du Moyen Age à nos jours à l'intérieur d'un même chapitre, d'où une impression plutôt "fouillis", qui oblige souvent à faire page arrière pour se rappeler où on avait laissé les précédents protagonistes. Je n'ai pas vraiment non plus accroché aux personnages contemporains dont les dialogues m'ont évoqué "le Club des 5 en vacances". Bref une trop grande disparité d'écriture entre le passé (trop lourd) et le présent (trop léger), à croire que chaque auteur a écrit sa partie...
Si vous êtes féru d'architecture et de détails historiques et religieux pointus, ce livre est pour vous, sinon, passez votre chemin ! Pour moi, ce fût presque un chemin de croix : 8/20.

La promesse de l'ange

Des érudits en théologie et en archéologie ne font pas de bons romanciers. La connaissance ou le savoir ne sont pas liés à l'intuition. L'histoire ne sait que tenter d' « expliquer ». L'architecture devance l'histoire au point qu'historiens et archéologues sont conduits à détruire pour « comprendre ».

Une bonne intrigue et un parti pris provocateur ne font pas non plus un roman. Pour cela il faut un style et une inspiration.

Tout ce qui manque à ce roman, primé, qui enfile les perles et les enflures. Ecrit à quatre mains, on aurait espéré un contrôle des unes sur les autres. Mais non, en fait, la complaisance mutuelle des deux auteurs fait office de contrat littéraire. On s'ennuie donc très fort lorsque chacun dans son domaine s'étale dans l'expression figée de son savoir encyclopédique.

Par décence on ne fera aucunes citations tellement le propos est grotesque voire amphigourique.

600 pages pesantes et exaltées avec en plus un personnage central particulièrement agaçant, solipsiste, involontairement cynique et sciemment borné.

Et pourtant le mont saint Michel est une figure tellement passionnante…
Les auteurs centrés sur eux-mêmes en oublient qu'on pourrait les lire. Dommage.

Un quatrième de couverture on ne peut plus alléchant, le Mont Saint Michel comme décor de rêve, des allers-retours entre l'édification de la grande Abbatiale et notre époque où des archéologues passionnés cherchent à percer les mystères de l'Histoire... Ce roman avait tout pour me séduire... Mais que c'est long... des longueurs partout, des descriptions interminables, une imbrication bancale entre des blocs sans fin de détails historiques et religieux et une intrigue qui peine à se mettre en place. L'intrigue prend une véritable envergure dans le dernier quart du livre.
J'ai été déçue de cette lecture, qui a due ravir les passionnés d'histoire mais qui a été plutôt indigeste pour moi. Pourtant le concept de ces allers-retours dans le temps est vraiment très intéressant, je me suis complètement projetée dans l'époque de Frère Roman mais peut être qu'un meilleur équilibre entre roman et description historique m'aurait permis de mieux apprécier ma lecture.

Je ne partage malheureusement pas les critiques élogieuses des babéliotes sur La promesse de l'ange.
J'ai lu ce livre sur les conseils d'une copine de mon club de lecture qui m'a assurée que ce livre était fait pour moi. Il est vrai que j'apprécie les romans policiers et j'ai toujours rêvé d'être archéologue. Mais même si j'avais acquis ce livre depuis un moment, le simple fait qu'il soit écrit par Frédéric Lenoir freinait la lecture de ce roman. En effet, après avoir lu "l'âme du monde" que je n'ai pas aimé, je me méfiais. Et pour cause, car la promesse de l'ange s'étend en longueur, l'action ne commence qu'à la seconde moitié du livre et Je me suis vraiment forcée malgré l'ennui qui ne m'a quitté qu'au moment où l'action commence réellement.
Donc à la moitié du livre, je me suis surpris à vouloir connaître le nom de l'assassin du Moyen-Âge et celui du présent car c'est bien de ça qu'il s'agit. Un voyage entre ces deux époques qui finissent finalement par se rejoindre.
Pour la première moitié du livre j'aurai mis une étoile et pour la seconde carrément trois étoiles.
C'est pourquoi, je coupe la poire en deux. Donc deux étoiles parce que je n'ai pas été séduite.
je n'adhère sans doute pas à l'esprit philosophique de Frédéric Lenoir.

Alors, comment dire… L'écriture est correcte. Les chapitres alternent l'histoire moderne de Johanna et l'histoire passée de frère Roman. Il y a du mystique, de la description, quelques personnages, un soupçon de suspense… mais je n'ai vraiment pas accroché : c'est long, ça manque d'action, les personnages sont clairs comme de l'eau de roche, chaque époque a ses héros : la gentille égocentrique, le gentil niais, la gentille celte, le méchant celte caché, le méchant abbé. L'intrigue ne m'a pas tenue en haleine. Les ficelles sont énormes, il y a un préchi précha mystico-ésotérique à 2 centimes d'euros, et un ange de rédemption très cruel. J'ai quand même apprécié quelques jolis passages sur l'amour, la mort ou la religion, mais ça s'arrête là (à mon goût hein, le bouquin a fait un tabac, dixit la couverture !).

Évidemment, c'est instructif, intéressant, cultivé et documenté. Mais ce thriller archéologique et historique manque vraiment de rythme. On ne peut s'empêcher de penser au "Nom de la Rose", et malheureusement ce livre ne supporte pas la comparaison. Les personnages sont souvent agaçants et prévisibles. On devine assez vite où veulent en venir les auteurs, ce qui rend le récit poussif, vraiment longuet. Le style est lourd, les idées ressassées jusqu'à l'indigestion, sans subtilité et tout pourrait être dit en moitié moins de pages. Roman qui m'avait été recommandé par certains de mon club de lecture, donc j'ai persévéré mais ouf, quel soulagement d'arriver au bout ! (j'avoue quelques pages lues en diagonale).

Un livre assez décevant, trop long et trop lourd : on sent bien qu'il a été écrit par deux personnes étant donné le nombre de redites.
Les auteurs nous étalent parfois leurs cultures monastico-symbolico-moyenageuse, c'est parfois intéressant mais souvent long et sans intérêt pour l'intrigue.
Je n'ai pas réussi à vraiment rentrer dans ce livre, dommage!

Johanna est une jeune archéologue passionnée par son travail. Enfant, elle visite le Mont Saint Michel avec ses parents et fait un rêve étrange.
Trente ans plus tard, elle se voit confié un chantier de fouilles au Mont Saint Michel et très vite elle refait ce même rêve d'un moine décapité, Romane, qui se retrouve coincé entre le monde des vivants et des morts. Elle a pour unique piste ses paroles « il faut fouiller la terre pour accéder au ciel ».
Johanna se sent alors investit d'une mission, entouré de son équipe, plutôt hostile, de quelques personnes sur le mont et d'un amant marié, elle va surtout s'aider elle-même en accédant à la supplication du moine.
Ce livre m'a très vite captivé. L'intrigue est bien posée dès le début, le suspense, les meurtres et les vas et vient entre le présent et le Moyen Age ne manqueront pas. Toutefois, l'histoire a traîné sur la longueur à en devenir excessif et lassant. Dommage c'était bien parti.

L'histoire est longue, l'intrigue met du temps à s'installer.
Les descriptions des travaux sont longues..
Pas convaincu