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3,34

sur 322 notes
Et si Marie-Antoinette n'était pas la femme écervelée qu'on imagine… et si elle était l'homme du roi…. une citation de Mirabeau va en tout cas dans ce sens en début de roman : "Le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme".
Mais pour arriver a ses fins la reine doit déléguer. Ici elle trouve un couple de jeunes artisans, un coiffeur et une couturière. Ils vont se voir confier la mission de leur vie: retrouver les bijoux de la du Barry volés quelques années plus tôt.

Je me suis régalée avec ce roman, il est franchement drôle. Je crois même que Molière aurait pu aimer… le duo est hilarant, et l'intrigue policière se tient bien. Et puis le côté historique est génial...on a tout pour plaire.. la cours royale, de beaux rubans, de l'humour et au final on a lu ce roman sans s'en rendre compte… et puis c'est sans compter sur les jeux de mots et les petits clin d'oeil a l'actualité… (j'avoue que j'étais tordue de rire quand cet homme… agent secret prénommé Alexandre Benallard a fait son apparition dans le roman… un exemple entre autres)

C'est la première fois que je lisais Frédéric Lenormand.. un chose est sûre c'est que ce ne sera pas la dernière… quel bonheur !!
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Je pensais, d'après les critiques lues, que lire ce polar historique serait pour moi comme un bonbon acidulé, un peu piquant sous la langue , avalé promptement avec l'envie d'en reprendre un aussitôt.
Il n'en fut rien.
Et toujours pour la même raison. C'est incroyable qu'au bout de 5 décennies je me fasse encore des illusions sur mes goûts en matière de lecture !
Pourtant il y avait tout ce que j'aime pour faire pencher la balance : la période historique, la Marie-Antoinette qui m'exaspère autant qu'elle m'émeut, l'humour aussi...Oui mais sur l'autre plateau, il y avait le polar.
Et voilà..tout est dit. Une histoire de vol de bijoux, un tableau découpé en morceaux à reconstituer, des meurtres, deux enquêteurs sympathiques mais si prévisibles ! Je m'ennuie à suivre ce genre d'enquête. Je n'y peux rien, c'est comme cela !
Heureusement, la plume légère et teintée d' un humour bon enfant de Frédéric Lenormand m'a permis de lire le roman jusqu'à la fin ! ( même si ce fut laborieux...)
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J'avais découvert le "cosy mystery" britannique avec le tome 1 des enquêtes d'Agatha Raisin de M.C. Beaton. Malgré le manque d'enthousiasme ressenti après cette lecture, j'ai décidé de tester sa version française à travers la plume de Frédéric Lenormand, la série "Au service secret de Marie-Antoinette" ayant le mérite d'y ajouter un contexte historique, et de nous transporter sous le règne de Louis XVI.

Une facétie du destin va réunir à Versailles Rose Bertin, marchande de modes, et Léonard Autier, artiste capillaire. Pour faire leurs preuves auprès de Marie-Antoinette, ils doivent, ensemble, élucider un vol de diamants commis 4 ans plus tôt à la grande époque de la Comtesse du Barry. Espérant devenir ainsi le fournisseur officiel de Sa Majesté dans sa propre spécialité, ils acceptent le défi d'unir leur talent (inexistant) d'enquêteurs. de caractère totalement opposé, chacun, persuadé de son propre génie, ne voit dans l'autre qu'un boulet à traîner. Il est facile de deviner que leur association va faire des étincelles.

Je dois avouer que l'humour et l'écriture de Frédéric Lenormand font leur petit effet, que ce soit dans sa façon croustillante de décrire la cour de Versailles, d'y mêler des clins d'oeil à notre époque ou de dépeindre une Marie-Antoinette impertinente et sensée et un Louis XVI benêt et passionné de serrures. J'ai aimé également découvrir les petits métiers exercé par le peuple, ceux qui, à défaut de "nourrir leur homme" le font mourir prématurément à petit feu, comme porteur d'eau, marchand de bains ou loueuse de sangsues. Malheureusement, au niveau de l'enquête menée par nos deux apprentis, je me suis totalement perdue à la recherche de ces bouts de tableaux dispersés entre les mains d'une multitude de personnages reliés entre eux par des liens familiaux ou régionaux qui m'ont échappé. de chausse-trappe en tours de passe-passe, les chamailleries entre les deux personnages principaux deviennent redondantes et finissent par lasser.

Je n'accorde qu'un 11/20 au premier tome de cette série en attendant de lire le deuxième qui confirmera, ou non, mon adhésion au "cosy mystery" français.
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Décidément, Marie-Antoinette a l'art de se mettre dans des situations bien étranges… Elle et sa cour, jettent leur dévolu sur deux personnages hauts en couleur, que tout oppose, mais qui vont devoir s'entendre pour mener à bien leur mission… Une mission qui a va se révéler pavée de cocasseries en tout genre, malgré les deux corps qui sont retrouvés… Assassinés…

L'auteur, cherche à faire plaisir à son lecteur et ne se prive pas, à travers ses personnages, de le faire rire. A plusieurs reprises, j'ai eu la sensation d'être au théâtre, face à une pièce de Molière, sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux, mais qui a un goût de j'y reviens…

Bien trop souvent, les polars historiques obligent à plus de concentration, avec des descriptions et de références, parfois trop détaillées, pourtant l'auteur, même si son récit est parsemé de détails, ne noie pas le lecteur. Bien au contraire, tout en restant ludique, certains passages sont de vraies références historiques, il nous fait rire et donne envie de prolonger cette lecture.

C'est à la fois un polar, une comédie et un roman historique, qui dévoile la vie cachée de Versailles du temps du roi et de ses maîtresses. Manipulatrice, jolie et loin d'être idiote, Marie-Antoinette, n'est certainement pas la potiche que nous connaissons, puisque l'auteur lui donne un rôle de femme à la hauteur de son rang. Comme il se doit, elle ne fait que tirer les ficelles, laissant à ses dames de compagnie jouer le rôle d'entremetteuses.

Chaque chapitre porte un titre délicieusement détourné, pour le plus grand plaisir du lecteur : « cinquante nuances de gras », « le bonheur est dans le pré (courrons-y vite) »…

La construction des personnages y est pour beaucoup, ne nous voilons pas la face. Un personnage cynique à souhait, avec une pointe d'humour, aura franchement plus de saveur à mon goût, même si l'intrigue demeure légère. Si en plus, on se retrouve dans les joutes verbales à regarder un très bon match de tennis, on ne va pas s'en priver !

Les personnages sont drôles et leurs échanges, bourrés d'humour, donnent une dynamique à ce duo atypique et un rythme à l'intrigue.

L'auteur s'inspire de personnages qui ont vraiment existé, ce qui donne une réalité assez drôle au récit. Rose Bertin, modiste et première femme créatrice de mode (métier réservé aux hommes jusqu'alors) et entrepreneuse de l'Histoire, et Léonard-Alexis Autié coiffeur à l'origine des coupes et perruques vertigineuses que nous connaissons tous.

Bien que Léonard et Rose s'entendent « comme deux soeurs », la pointe de jalousie les poussera dans une compétition assez drôle pour attirer les faveurs de Marie-Antoinette.

Un premier tome d'une série prometteuse, Frédéric Lenormand restitue la personnalité de chaque personnage, en les réinventant à travers une intrigue légère mais savoureuse.
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Enquête au 18ème dans la cour du roi de France mené par un duo très atypique (un coiffeur et une modiste) qui font visiter au lecteur les quartiers moins prisés que le château de Versailles. Ceux-ci ont été mandatés par la reine Marie-Antoinette elle-même afin d'élucider des crimes commis dans la capitale car son mari le roi n'a pas assez de jugeote pour en comprendre la gravité.

Le roman est bien écrit, il y a beaucoup d'humour, de clins d'oeil en tout genre, beaucoup de connaissances sur l'époque mais le mélange n'a pas pris pour moi. J'affectionne beaucoup ce genre de roman, mais malgré tous mes a priori positifs et mon envie d'aimer ce roman la rencontre ne s'est pas faite.
Peut-être l'auteur essaye-t-il de trop en faire et le ton humoristique aura fini par me lasser, difficile à définir. Ce qui est sûr c'est que je me suis ennuyée avec ce livre et que mon aventure avec ce duo s'arrêtera là.
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Ceci est le premier tome de la série Au service secret de sa majesté. J'en ai déjà lu deux, au hasard des partenariats ou des emprunts à la bibliothèque. Pour moi, c'est très clair : les personnages principaux, les véritables enquêteurs, ce sont Rose Bertin et Léonard Autier. Une reine de France n'enquête pas, mais il est bien utile d'avoir d'autres personnes qui se salissent les mains à votre place.
Pour cette enquête, il faut remonter quatre ans plus tôt, à une époque où Marie-Antoinette n'était pas reine de France où c'était Madame du Barry qui reignait en quelque sorte sur la cour. Louis XV lui avait acheté des bijoux – des diamants. Hélas, ils ont été volés, et pas retrouvés. Quatre ans plus tard, Marie-Antoinette charge Léonard et Rose de les retrouver – enfin, elle le fait savoir par sa dame d'honneur, une reine ne devant pas s'entretenir avec ses fournisseurs. Parenthèse n°1 : l'étiquette avait été créée par Louis XIV dans le but de museler les nobles, Marie-Antoinette, Louis XVI sont victimes de cette même étiquette qu'ils ne parviennent pas à mettre à leur service.
Léonard et Rose savent ce qu'ils ont à gagner à accepter : devenir fournisseurs officiels de la reine, et cela n'a quasiment pas de prix. On l'oublie, mais Rose, comme Léonard, ont dû beaucoup travailler pour arriver à ce poste, ont dû beaucoup subir aussi, les aristocrates n'étant pas réputé pour régler leurs factures en temps et en heure. Arpenter Paris, ils connaissent donc l'un et l'autre, et ils devront beaucoup se déplacer pour retrouver la trace des serviteurs qui ont été remerciés après le vol. Il n'y avait pas de preuves contre eux ? Dans le doute, mettons tout le monde à la porte, faisons-leur quitter Versailles, en sachant fort bien que retrouver un travail de même importance sera impossible, retrouver un travail tout court aussi. Qui irait embaucher un domestique remercier par le roi ? Pas grand monde. C'est cette réalité là aussi que nous rappelle le roman : les grands ne se moquent pas des conséquences pour les petits, ils les ignorent tout simplement. L'on verra, tout au long de ce roman, jusqu'où certains ont pu sombrer, même s'ils ont choisi de retourner dans la province dont ils sont originaires – comme un aveu d'échec. J'admets m'être parfois perdu entre tous ces personnages, aux noms si caractéristiques de leur province d'origine – Léonard et Rose n'en ont eu que plus de mérites de parvenir à élucider cette enquête.
Je dois dire que, si je lis cette série, c'est aussi pour les chamailleries entre ces deux personnages. Ils ne peuvent pas se supporter, et ils ont un répertoire d'injures et d'insultes particulièrement fournis. Alors, si je crois un autre tome, ici ou là, pourquoi ne le lirai-je pas ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'enquête du Barry, premier tome de la série de cozy mystery historique Au service secret de Marie-Antoinette met en scène Rose Bertin, une jeune couturière ambitieuse et Léonard Autin, coiffeur, qui aspire à la clientèle de la jeune reine Marie-Antoinette qui vient de monter sur le trône avec son époux Louis XVI.
Hélas - surtout pour ce cher Léonard - l'enquête est vraiment tirée par les cheveux à propos d'une disparition mystérieuse de bijoux au Trianon quatre années auparavant.
Le duo improbable d'enquêteurs qui passe plus de temps à se chamailler qu'à exercer leur métier respectif ou à faire progresser l'enquête en attendant de tomber dans les bras l'un de l'autre lors d'un prochain épisode sans doute.
Frédéric Lenormand multiplie les traits d'humour et les clins d'oeil à notre époque et à la littérature contemporaine sans craindre de charger le trait, un peu comme les tenues de Rose Bertin ou les coiffures de Léonard.
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Premier roman de cette série polar-espionnage détente : c'est léger et instructif. L'auteur nous livre quelques bonnes infos sur cette période (ici, tant de métiers disparus, par exemple), l'intrigue est bien menée, et surtout, nos deux héros se détestent mais doivent travailler ensemble ; pourtant à la base, l'un est coiffeur et l'autre modiste, pas espions ni détectives. Ils sont parfois drôles, souvent futés. Leur particularité : ils sont missionnés par Marie-Antoinette en personne ; et doivent résoudre l'énigme : où sont passés les bijoux de la du Barry ?
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24 décembre 1770. Des bijoux destinés à Mme du Barry sont dérobés au Trianon aux joailliers Boehmer et Bassenge, pendant que ces messieurs attendent d'être reçus par la comtesse; un tableau, sans grande valeur, disparaît également. Bien vite les soupçons se portent sur les serviteurs du château, mais l'enquête ne mène à retrouver ni diamants, ni coupables. Quatre ans plus tard, la modiste Rose Bertin et le maître coiffeur Léonard Autier sont secrètement mandés par la Reine Marie-Antoinette pour retrouver les diamants. Si j'ai apprécié le décor historique dans lequel l'auteur a planté l'intrigue de cette série qui compte maintenant huit tomes et qui m'a intéressée entre autres dans la description des métiers de l'époque, j'ai quelques réserves quant aux personnages, que j'ai trouvés plutôt linéaires er centrés sur l'action. Rose Bertin et Léonard Autier ont réellement existé, tel que je l'ai appris au chapitre Clins d'oeil historiques, et semblaient l'un comme l'autre avoir toute une personnalité, qui aurait peut-être pu être exploité d'une façon moins caricaturale. Leur rivalité, qui se veut divertissante et qui m'a parfois amusée, finit par agacer tant elle est répétitive et prévisible. Quant à Marie-Antoinette, elle figure en périphérie; j'aurais aimé que l'auteur lui donne davantage d'étoffe, ce qu'il fait peut-être dans les tomes suivants… ? Je ne sais, cependant, si je serai tentée de le découvrir.
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J'ai lu de très nombreux avis positif sur l'auteur Frederic Lenormand et ses récits historiques, mais comme beaucoup d'auteur ou de maison d'édition, il y a le choix ici de surfer sur la vague des cosys mysteries en le plaçant du côté historique du coup ici.

Je n'ai malheureusement pas de point comparatif à savoir si du coup ces écrits ont baissés en qualité mais à mes yeux je n'ai pas trouvé un grand intérêt ou appris beaucoup de chose sur la période historique évoquée et pourtant c'est ce que j'attendais de ce cosy mystery qui sur le papier semblait un peu différent des autres.

Ici les enquêteurs sont Rose la modiste et Leonard le coiffeur qui vont donc faire leurs investigations sur le vol des bijoux la comtesse du Barry.

Ces deux personnages se tirent constamment dans les pattes ce qui donne un petit côté caustique au roman avec les insultes de l'époque en prime. Malheureusement l'enquête n'a pas grand intérêt à mes yeux celle-ci n'étant qu'un prétexte ou faire évoluer les personnages.

Mise à part ce petit côté humoristique je n'ai pas été conquise par ce récit, cependant l'éditeur a visiblement trouvé un nouveau filon de cosy mystery.

Je pense plutôt lire un autre opus de l'auteur afin de me faire un avis plus complet sur celui-ci.

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