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J'aime beaucoup les en-têtes de chapitres qui laissent deviner le sujet abordé, avec une formulation ironique et assez humoristique !

Egal lui-même Voltaire est imbuvable pour la plupart des bien-pensants sauf pour le Gouverneur de la Bastille qui aimerait le voir de nouveau à sa table !

Il joue les marieurs, satisfait du “bon tour” qu'il pense avoir concocté pour sortir un de ses “investissements” du risque de devenir une perte sèche s'il meurt au champ de bataille ! Tel est pris qui croyait prendre, etc., etc. !

Bien qu'hypocondriaque et avec moults récriminations il va se retrouver de Paris en Allemagne via la Bourgogne et la Lorraine ! Une enquête pas spécifiquement policière car même le lieutenant de police Héraut n'est pas au courant de la cabale ni des visées d'un autre meurtre !

Je me suis bien amusée avec l'humour patache de l'auteur où l'on retrouve les travers réels du philosophe qui le fâchaient avec tout le monde et l'obligeait, lui le casanier, à changer de crèmerie souvent !!

Challenge Mauvais Genre 2022
Pioche dans ma PAL Polar mai 2022
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J'ai eu un peu de mal à suivre l'enquête policière. Sûrement parce que j'étais occupée à rire des facéties du personnage De Voltaire ou des références bien replacées par Frédéric Lenormand.
Une lecture plaisante qui voit une course poursuite entre Voltaire et Hérault de Paris en Bourgogne puis en Lorraine pour finir sur le champ de bataille allemand. Que va-t-il arriver à Voltaire dans les prochains tomes maintenant que ses Lettres ont été distribuées et réquisitionnées dans tout Paris ? La Lorraine ne va guère au teint de notre philosophe !
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Les enquêtes policières de Voltaire ont une intrigue de plus en plus légère, et l'humour de Frederic Lenormand, quelquefois assez lourd, ne lie pas toujours la sauce de ce nouvel opus. Imitant Jean-François Parot qui nous met l'eau à la bouche au fil des aventures de Nicolas le Floch, Lenormand s'evertue à nous présenter au fil du texte des repas d'époque qu'il saupoudre allégrement de cyanure pour les besoins de la cause, le tout restant assez... indigeste au final.
Il nous reste un Voltaire plus vrai que nature aux prises avec les besoins de son train de vie, les lettres de cachet et menaces policières (bien réelles celles-ci) qui rôdent autour de la publication de ses "Lettres philosophiques" et sa relation mi-sentimentale, mi-amicale avec Emilie du Châtelet, gente et savante dame qui a fort à faire avec ce trublion génial. Il reste aussi un contexte historique bien décrit et des personnages hauts en couleur comme le futur maréchal de Richelieu grand libertin devant l'éternel, soudainement en quête de mariage et d'héritiers. J'ai trouvé la fin meilleure que le début avec des reflexions qui font mouche et des traits d'esprit très voltairiens, où le jeu de mots ne se fait pas au détriment de la reflexion mais au contraire corrobore le regard sur la société d'alors.
Bref un bon moment de lecture et le plaisir de retrouver Voltaire et sa marquise, mais un livre un peu décevant qui ne tient qu'à moitié ses promesses.
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Voltaire mène l'enquête... , un polar historique mais si vous n'attendez que cela vous risquez d'être déçu.
Ce roman est plus une mise en scène de l'écrivain philosophe dans un Paris du 18ème siècle avec de nombreuses descriptions qui noient le récit que véritablement un déroulé et une résolution d'enquête.
Pourtant étaient réunis trois thèmes appréciés, le roman policier , le roman historique et le roman culinaire mais qui n'ont pas réussi à faire oublier la dilution de l'histoire sans de nombreuses digressions.
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Notre philosophe doit cette fois enquêter sur un assassin qui cherche à l'empoisonner, lui et accessoirement quelques autres personnes. Pour l'aider, il va devoir prendre à son service un cuisinier qui doit l'assister dans ses recherches "culinaires" et pourquoi pas créer un plat qui porte son nom. Hélas la crème Voltaire créée en son honneur devint célèbre sous un autre nom, celui de crème Chantilly, du nom du château des Condé où Voltaire séjournait !

Encore un roman léger, brillant, à l'intrigue certes très mince mais qui nous donne une image contrastée mais sympathique du célèbre philosophe !
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La lecture de ce quatrième opus des aventures de Voltaire confirme mes précédentes impressions. Il est impossible de coller une étiquette à Frédéric Lenormand. Ce que l'on a trop tendance à faire en France que ce soit en littérature, en musique ou même au cinéma. Il n'est pas seulement un auteur de roman policier. C'est un romancier à part entière, capable dans un même récit de mélanger différents genres littéraires (roman policier, roman d'aventures, conte philosophique...). C'est sous cet angle-là, me semble-t-il, qu'il faut lire la série des Voltaire mène l'enquête. On peut alors découvrir avec délectation la plume si particulière de Frédéric Lenormand.
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Chaque chapitre possède une phrase d'introduction. Pour le premier : « Où des complots se trament contre d'innocents philosophes » annonce que Voltaire a vraiment énervé certaines personnes, d'éminents chefs de police en l'occurrence, qui se sont réunis en secret à la Bastille pour ourdir contre lui un complot visant à l'éliminer définitivement du monde des vivants.

Dans le même temps le lieutenant de police général René Hérault, qui ne fait pas partie des comploteurs, propose comme il en a l'habitude depuis le début de la série un marché de dupes au philosophe. Il le charge d'enquêter sur la disparition de boucles d'oreilles chez la princesse de Lixen en échange d'une certaine bienveillance concernant ses écrits et ses activités commerciales pas toujours bien légales. Bien sûr en cas de refus de coopérer, Voltaire se verrait convier à un petit séjour aux frais du roi, à la Bastille justement.

Ne pouvant décliner une offre aussi tentante, il n'a d'autre choix que d'obtempérer, accompagné de la fidèle Émilie, avenante marquise du Châtelet, et de l'abbé Linant, dont la présence est pour Émilie « un mystère plus épais que celui de la gravitation newtonienne», mais dont la mémoire de l'estomac, une qualité qu'il possède comme personne, permet à Voltaire de recruter un cuisinier hors pair.

Sous la menace d'un tueur venu de nulle part, il prend également à son service un mendiant bien musclé qui l'a sauvé d'un méchant traquenard, complétant ainsi un aréopage hétéroclite, auquel il ne pourrait manquer qu'un chien s'il n'en avait pas déjà recueilli un.

Mais qu'en est-il des intrigues policières ? Voltaire résout l'affaire des boucles d'oreilles - solution que j'avais déjà lue dans un livre pour enfants de dix ans - entre deux discussions concernant un sujet qui le préoccupe au plus haut point : son élection à L'Académie Française qui continue à lui échapper alors que d'illustres illettrés l'ont devancé.

La mort d'un cuisinier réoriente temporairement l'histoire du côté du roman policier, sans pour autant déclencher une quelconque enquête pour trouver le coupable. L'organisation d'un grand mariage dans le but de sauvegarder ses intérêts financiers et les péripéties engendrées par ses inévitables « Lettres philosophiques » occupent ce cher Voltaire pour l'essentiel du récit.

Mais ce serait sans tenir compte de la sagacité de la marquise du Châtelet, dont la finesse d'esprit et la capacité de déduction permettent de relier entre eux des éléments a priori indépendants, de démasquer des personnes mal intentionnées, et d'éviter de plus tragiques événements.

Frédéric Lenormand rétablit au passage quelques vérités historiques. La fameuse crème qui a pris le nom du château de Chantilly où le prince de Condé donnait des fêtes à faire pâlir le roi lui-même, et qui est attribuée au célèbre Vatel, aurait été en fait créée par le pâtissier du philosophe. De même, Voltaire utilise, quelque deux cents ans avant Alphonse Bertillon, la comparaison d'empreintes de doigts pour innocenter un suspect. Il appartient aux historiens spécialistes de cette époque de valider ou non ces assertions qui n'engagent bien sûr que leur auteur.

Un peu en dessous de « La baronne meurt à cinq heures » et de « le diable s'habille en Voltaire » dans l'intensité jubilatoire, ce quatrième opus de la série reste néanmoins riche en trouvailles et m'a procuré de francs éclats de rire, ce qui, ne boudons pas notre plaisir, n'est vraiment pas négligeable.
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Voltaire a déjà goûté à la Bastille. Et chez lui et chez les autres, il goûte aux plats étouffants, qui nagent dans le gras. Alors il recrute un cuisinier qui saura lui faire des mets un peu plus légers et un peu plus raffinés. Pour cela, il s'aide des aliments qu'il fait venir de façon illégale des îles. Une de ses autres activités consiste aussi à vendre sous le manteau ses écrits et accessoirement il s'occupe de caser le Duc de Richelieu pour lequel il souhaite une alliance maritale et pécunière conséquente étant donné que Voltaire joue aussi le rôle de banquier et prête à tire-larigot.
En compagne des Dumoulin, de l'abbé Linant, d'Emilie, de Leibniz-son chien-, Voltaire est sur tous les fronts même celui d'une enquête policière.

J'ai un avis plutôt mitigé pour ce roman.


Il y a beaucoup d'humour, les personnages sont truculents et le livre est franchement agréable à lire. Cependant la 4ème de couverture (que finalement je lis rarement) ne correspond pas à ce que j'ai lu et retenu de ce livre. Si je m'en tiens à ce qui est écrit au dos du livre le thème est l'enquête policière menée par Voltaire pour trouver un ou des assassins qui sévissent alors qu'en fait ce n'est à mon sens pas le propos du livre, du moins pas plus le propos que le mariage du Duc de Richelieu, que le trafic mené par Voltaire, que la menace qui pèse sur lui de retourner à la Bastille, que ses amours illégitimes....
Ce n'est d'ailleurs pas tant que la 4ème de couverture ne corresponde pas trop au contenu qui me gêne que l'abondance de faits abordés dans le roman.
Alors cela donne certes un rythme au livre parce que l'on passe un peu d'un sujet à un autre mais j'aurais aimé que le roman soit plus long pour permettre de développer les sujets ; en effet on a l'impression que la résolution des crimes est LE sujet du livre puisque d'ailleurs le livre se termine avec l'identification du meurtrier alors qu'en fait, une fois l'affaire résolue, je m'en fichais complètement puisque l'auteur n'avait pas donné assez de présence à ces meurtres dans le livre et que pour moi c'était un thème comme un autre.
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Quatrième aventure de Voltaire en tant qu'enquêteur. Cette fois-ci, il est plus victime que meneur, ne se rend pas toujours compte des tentatives de meurtre contre lui, et est beaucoup plus concentré sur ses futures affaires financières et sur le mariage qu'il arrange entre la jeune Elisabeth de Lorraine-Harcourt et le duc de Richelieu, par ailleurs son débiteur, pour justement assurer les remboursements de son prêt par la descendance qui naîtra forcément -le pense-t-il- de cette union. Heureusement pour lui, sa maîtresse Emilie du Châtelet veille sur lui.
Quel plaisir de retrouver l'illustre philosophe dans la série qui porte son nom. le moins "polar" des trois que j'ai lus et celui que je préfère, pas de temps mort, pas le "ventre un peu mou" -juste quelques longueurs en leurs mitans- que je pouvais reprocher aux autres. Pas de véritable enquête, mais Voltaire virevolte, papillonne, n'arrête pas de gesticuler toujours habillé à l'ancienne mode avec sa haute perruque datée, toujours à l'affût d'une bonne affaire. Lorsqu'il rencontre le cuisinier qu'il lui faut pour son estomac délicat -il faut dire qu'en 1734, les repas sont copieux, roboratifs, un peu de légèreté (relative) ne fait pas de mal- il le débauche et l'embauche bien qu'il ne sache rien de lui, ce sera dès lors, une suite de plats fins, inventifs dont certains font encore le délice de nos palais.

Le ton est toujours drôle, léger, Frédéric Lenormand n'ayant pas de scrupules à écorner le mythe voltairien à tel point qu'on se demande s'il n'en rajoute pas, mais, en fin de volume, il cite des extraits de livres, de journaux, certains de cette époque, qui abondent dans son sens : "Voltaire avait le front élevé, les yeux noirs, tout de feu, et dans une agitation continuelle. Son esprit était vif et ardent. [...] Il croyait être né pour l'ornement de son siècle, pour donner le ton aux poètes, aux historiens, aux orateurs, aux géomètres, aux physiciens, aux philosophes et même aux théologiens. Aussi était-il d'un orgueil insoutenable. [...] Il était sans amis, et ne méritait pas d'en avoir. Il avait un si grand penchant à l'avarice qu'il sacrifiait tout, lois, devoirs, honneurs, bonne foi, à de légers intérêts." (François Toussaint -1715/1772-, Anecdotes, cité p. 337)

La langue est belle, même dans les insultes lorsque des carrosses de courtisans et d'un ministre sont bloqués dans la rue par des gens mécontents qui s'écrient : "Attrapeminons* ! Rats de palais ! Vieux manches de gigot ! Moineaux de carême !"(p.150) Quand je pense qu'aujourd'hui on a droit à du "Casse toi pauv'con !"... Les moeurs changent, le niveau de vocabulaire aussi.
Entre deux cabrioles et deux situations ridicules, Voltaire ne peut s'empêcher de placer des répliques vaches, drôles, philosophiques qui sont un vrai plaisir à lire : "Tout le monde aime le sucre, il est à la cuisine ce qu'est à la religion la promesse d'une vie éternelle : un mensonge agréable qui dissimule l'amertume du reste." (p.177). Je flatte ici mon anticléricalisme. Je me suis régalé avec ce tome narrant les aventures de Voltaire autour de la table et de la bonne chère, cette série est décidément très digeste, un bon petit plat à partager qui ne reste pas sur l'estomac qu'à l'instar du célèbre écrivain, j'ai fragile. Et puis, ces aventures m'ont aussi donné l'envie de relire Voltaire, je crois bien avoir dans le fond de ma bibliothèque Zadig**, Candide et peut-être même Micromégas...

* Hypocrites
** J'ai failli écrire Zadig et Voltaire, les moeurs changent, le niveau de culture aussi...
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Roman policier historique et gastronomique ?
Un mille-feuille à la sauce fouillis plutôt.
Prenez un soupçon d'enquête, une pincée de menus et recettes gastronomiques de l'époque, ajoutez-y beaucoup trop de confusion autour de la vie d'un Voltaire romancé et vous obtiendrez quelque chose d'ennuyeux, hélas. (Voltaire qui cherche à marier Richelieu pour que ce dernier appuie son entrée à l'académie française : bof, bof, bof ).
Pour finir ajoutez une sauce d'un humour parfois bien lourd.
Très décevant.
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