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3,52

sur 219 notes
Jubilatoire, drôle, cultivé, historique, pétillant... voici un Voltaire auquel on ne s'attend pas forcément mais une fois qu'on est rentré dans la série, on ne l'imagine plus autrement. Un vrai tour de force littéraire avec des personnages hauts en couleur, un humour tour à tour croustillant, féroce et sarcastique (du Voltaire quoi !).
L'auteur mêle habilement les personnages historiques avec ses personnages de fiction, mais aussi les faits réels avec les circonstances inventées. On ne connaît le philosophe que par ses écrits, Frédéric Lenormand le couvre ici de chair et d'os, d'habits et de perruque et lui donne tout à coup une dimension humaine par le caractère bouillonnant de ce personnage qui prend vie sous nos yeux dans ses aventures cocasses, sentimentales et intellectuelles, sans oublier la dimension "polar" qui donne une saveur supplémentaire au récit.
Enfin, c'est extrêmement documenté car l'auteur respecte scrupuleusement la vérité historique (en témoignent les sources citées en fin de livre pour les lecteurs et lectrices qui voudraient en savoir plus ou aller plus loin).
Merci Monsieur Lenormand de me faire autant rire et sourire avec votre Voltaire... Je n'ai pas souvent l'occasion de le dire mais je trouve cette série absolument géniale.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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J'ai passé un bon moment de lecture avec ce polar. Lire Voltaire mis en scène ainsi était réjouissant. Frédéric Lenormand en fait un personnage vif, haut en couleur et quelque peu vaniteux. le duo qu'il mène avec la brillante marquise Émilie de Chatelet est plein d'humour. On retrouve dans la narration le ton moqueur propre à l'oeuvre De Voltaire et F. Lenormand fait de multiples références à la littérature française notamment dans les passages très cocasses avec le personnel de maison de la Baronne. La part historique de la fin du XVIIIe siècle donne à l'intrigue policière une dimension intéressante. Car ce roman c'est aussi une très bonne enquête. Qui a tué la baronne ?
Vraiment un bon roman avec une écriture précise et beaucoup d'humour.
J'espère trouver la suite à la médiathèque.
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Très agréable lecture que ce premier livre de la série. Sur des bases et des personnages historiques, Frédéric Normand utilise la personnalité et les travers De Voltaire pour nous présenter un policier bien ficelé et grandement humoristique !

Tel un coucou, qui s'installe dans le nid des autres, pique-assiette notoire, grand écrivain mais aussi trublion surveillé du Pouvoir, il ne peut faire autrement que de se plier aux exigences du Lieutenant Hérault qui désire cacher le meurtre de la baronne et menace de l'embastiller s'il n'enquête pas pour trouver l'assassin !

C'était une époque hautement intéressante au niveau des lettres et de la musique et ceci apparaît bien dans les descriptions des personnages et des moeurs. Cette manière de raconter les déboires et les succès De Voltaire est non seulement humoristique mais aurait pu être les écrits d'un de ses contemporains.

J'ai souvent ri et j'espère le faire autant avec les suivants tout en appréciant les connaissances historiques de l'auteur.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE2020
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Le roman policier historique ,le lui trouve souvent un air de déjà lu et je peux m'y ennuyer.Il n'en est rien de celui-la grâce à un humour omniprésent qui fait vivre les personnages d'une façon très originale.A lire,même si on n'aime pas le genre policier.
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Dire que le roman s'inspire d'une histoire vraie ! Personnellement j' ai tellement ri que j'ai eu du mal à suivre l'intrigue, pourtant fort légère au demeurant. Frédéric Lenormand a su adapter son humour habituel à l'esprit du XVIIIe, ce que n'aurait pas désavoué Voltaire, (quoique se faire traiter de typhon à perruque n'eût peut-être pas été de son goût...) Si le roman est vite lu et ne laissera pas un souvenir impérissable, il n'en reste pas moins une bonne présentation des personnages ; de plus l'intrigue a recours à des ficelles qui utilisent les moyens techniques de l'époque (une bonne façon de nous faire découvrir comment on vivait au XVIIIe), et l'auteur utilise un langage qui nous rappelle celui de Candide ou de Zadig. Et comme finalement je suis ressortie de ce livre parfaitement hilare, ce qui est rare par les temps qui courent, j'ai opté pour la notation 4 plutôt que 3 non sans avoir hésité. C'est franchement un très bon moment à passer que cette lecture sans prétentions.
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Paris 1731 : Voltaire est en train d'enterrer Monsieur de Maisons : son protecteur, mais il se demande ou il va pouvoir loger avec ses meubles, ses livres ? Il examine les éventuelles postulantes pour l'abriter : une grosse dame attire son attention en la personne de la baronne de Fontaine-Martel. Certes, "elle est trop âgée pour le mariage, trop usée par les médisances mais elle loge dans un petit hôtel sur le jardin du Palais Royal : charmante ! a-t'elle de l'esprit ? elle en a pour 40 000 livres ! " Bonne affaire, il va loger dans la soupente de la dame, mais hélas suite à un mystérieux son de flûte, il va constater que la baronne n'est plu ! le lieutenant général de police : René Hérault détermine que la victime a été ( dans l'ordre ) : empoisonnée, poignardée, étranglée et étouffée ! C'est un homme très occupé, et il n'a pas le temps de rechercher un assassin, il passe un marché de dupe avec Voltaire à qui il confie l'enquête pour lui éviter un éventuel embastillement !
Suite à un contretemps, Voltaire se trouve dans la maison d'Emilie du Châtelet, jeune femme très enceinte qui est passionnée par les sciences et les mathématiques et, qui par oisiveté va l'aider à trouver l'assassin.
C'est le moment fatidique : la lecture du testament et il y a plusieurs héritières déterminées à s'emparer des biens de la baronne ! A savoir : la comtesse d'Estaing, sa fille ; la vicomtesse d'Andrezel , Mlle de Grandchamp : sa lectrice et les cousins Martel de Clére représentés par Marie-Françoise ( 16 ans ). En fait, une histoire banale à propos de l'héritage d'une baronne qui avait des secrets, une vie très agitée : ce qui ne va pas faciliter la tâche De Voltaire, d'Emilie et de l'abbé Linant qui va les aider !
Le plus de cette affaire policière est le présence De Voltaire que Frédéric Lenormand nous présente comme un cabotin geignard, philosophe qui a écrit Eriphyle, qui est irrévérencieux, moqueur, insolent, paresseux, dédaigneux du peuple et de l'humanité ! Un petit homme mal fagoté, avec son chapeau, sa canne à secret, sa perruque ébouriffée et, sa dégaine d'écrivain à la recherche de la gloire qu'il aura, car dans ce roman policier tous les personnages, les faits sont authentiques !
Voltaire nous fait visiter le Paris du XVIII ième siècle, les travers des bourgeois, du peuple et sa haine des jansénistes, et nous découvrons ainsi un écrivain sous un angle différent de celui que nous avons étudié au lycée !
Un "polar" drôle, intelligent, documenté, conté dans le style, et avec le vocabulaire du XVIII ième : une immersion réussie dans ce siècle des Lumières !
L.C thématique "polar" de février 2022.
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Si j'aime beaucoup l'idée de départ : mettre en scène un écrivain célèbre dans la peau d'un enquêteur, j'ai été très déçu par ce roman.

Les dialogues m'ont fait sourire au début mais m'ont très vite lassé et puis je trouve Voltaire au final peu crédible sans parler de son acolyte, une femme enceinte arrivant quasiment a terme.

Bref c'est une mauvaise entrée en matière, j'essayerai peut-être de lire la suite mais je reste vraiment sur ma faim.
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Je n'étais pas vraiment enthousiaste lorsque j'ai débuté cette lecture, car elle ne correspond pas du tout aux polars que je lis d'habitude. Mais comme j'accepte facilement d'essayer des styles différents, j'espérais être emportée. Seulement, ce n'est pas ce qui s'est produit et cette lecture s'est avérée extrêmement laborieuse.

Voltaire se retrouve au coeur d'une affaire étrange. La baronne qui l'hébergeait est retrouvée assassinée et il perd ainsi tout ce qu'il avait à disposition, en commençant par un toit puis une personne crédule qui l'écoutait pratiquement les yeux fermés. Par un curieux concours de circonstances, il va se retrouver au coeur de l'enquête à la recherche du meurtrier. L'affaire s'avère finalement plus complexe que prévu et ils ne seront pas trop de deux pour découvrir le fin mot de cette histoire.

Définir ce que j'ai pensé de cette lecture s'avère compliqué mais pourrait se résumer par: aucun intérêt. Pourtant tout n'est pas mauvais, bien au contraire. le style est agréable et fluide, quant à la personnalité de Voltaire, elle vaut le détour. Il est l'élément drôle du récit et amène son lot de répliques et de scènes cocasses. Sa relation avec Emilie m'a aussi bien plu même si cette dernière n'a pas vraiment réussi à me toucher. Une fois passé ces quelques éléments, le reste n'est pas transcendant à mon goût.

L'enquête est sans grand intérêt, elle se déroule de façon chaotique et est entrecoupée régulièrement par les jérémiades incessantes de Voltaire. Un grand nombre de personnages apparaissent, ce qui fait qu'on finit par les mélanger et à ne plus vraiment savoir où on en est. Sans compter que l'histoire passe du coq à l'âne, ce qui ne simplifie vraiment pas les choses et ne nous laisse que plus dépités...

Franchement, j'ai eu de la peine à arriver au bout et je ne suis même pas sûre de me rappeler de ce qui s'est déroulé dans ce roman. Je n'ai pas réussi à entrer dans le récit et je dois dire que cela ne m'a pas vraiment donné envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur malgré le style appréciable.

En bref, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman que je n'ai trouvé ni palpitant ni intéressant. L'humour est un des seuls éléments qui a éveillé mon intérêt, mais pour le reste, je n'ai pas été emportée. Dommage, j'espérais avoir une belle surprise...
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Voltaire, LE personnage de ce roman, évidemment.
Haut en couleur, exubérant, véritable coucou pour qui «on est jamais si bien chez soi que chez les autres» et ne demandant qu' «un joli salon avec une cheminée qui tire bien», imbu de sa personne, pour qui «les seuls défauts insupportables sont ceux d'autrui», nombriliste n'appréciant les discussions sur l'art que lorsque le sujet est l'une de ses oeuvres, ayant une très haute opinion de son talent d'écrivain et de philosophe, se qualifiant lui-même de «flambeau de la résistance à l'obscurantisme». Bref, quasiment imbuvable, mais terriblement attachant.

Ayant perdu son domicile à la mort de son protecteur, il profite de l'enterrement de celui-ci pour en retrouver un autre, en l'occurrence chez une baronne qui malheureusement lui fait faux bond quelques temps plus tard, victime d'un assassin qui «connaît la musique».

La police, en la personne du lieutenant général René Hérault, peu désireuse d'ébruiter cette affaire, propose un marché de dupe à Voltaire: la découverte du tueur en échange d'une certaine indulgence par rapport à des écrits qui pourraient lui valoir un nouveau séjour à la Bastille.

Un quiproquo avec un conducteur de calèche amène Voltaire à rencontrer Emilie, très enceinte marquise du Châtelet délaissée par son militaire de mari, en qui Voltaire trouve une associée particulièrement motivée.
Ce duo devient trio avec l'Abbé Linant, ecclésiastique dévoué mais peu futé, plus porté sur les nourritures terrestres que spirituelles, ce qui convient fort bien à l'iconoclaste Voltaire. Ensemble, ils doivent mener à bien la mission confiée au philosophe pour lui éviter les désagréments promis par le sieur Hérault, à partir d'énigmatiques indices composés de notes de musique formant des thèmes peu harmonieux à l'oreille.
Il leur faut en parallèle démêler un imbroglio lié à l'héritage de la baronne convoité par plusieurs prétendantes bien déterminées à faire valoir leur légitimité à accéder au pactole, et qui sont également des suspectes toutes désignées, meurtre et héritage faisant souvent bon ménage.

Le récit est plein d'humour, très théâtral, vaudevillesque même avec des situations plus burlesques les unes que les autres, l'auteur utilisant le comique de répétition lorsque l'écrivain, évoquant régulièrement sa future oeuvre, son Eriphyle, provoque chez ses interlocuteurs décontenancés de cocasses réactions.
Les personnages, emmenés par un Voltaire très en verve, rivalisent en bons mots et réparties, maniant l'ironie, voire le cynisme, dans des dialogues savoureux rendant la lecture particulièrement vivante et distrayante.

Après ce premier opus très réussi de la série «Voltaire mène l'enquête», je pense que je vais dévorer dans l'ordre de parution la suite des aventures du philosophe/écrivain.
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Que de bons mots.
Jubilatoire à souhait ; j'ai souri, j'ai ri , en un mot j'ai adoré.
Que du plaisir dans les tournures de phrases, le ton, les descriptions, les personnages.
Un régal.
Voltaire était-il le personnage décrit dans ce livre, pas très grand, pas élégant du tout, mal fagoté, la perruque ébouriffée, fauché (sans doute) et un vrai coucou . En tout cas un bel esprit et de l'esprit à revendre.
La Société du XVIIIème siècle, les travers des gens de la bourgeoisie et du "peuple" y sont décrites de façon irrésistibles.
Sans oublié la trame de l'histoire une enquête policière inhabituelle menée de main de maître.
Pas de temps mort, on ne s'ennuie pas une minute.
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