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EAN : 978B001C5Q22M
323 pages
Perrin (30/11/-1)
3/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Gens de la vieille France" est un livre écrit par G. Lenotre, et publié, en 1918, à la Librairie Académique Perrin et Cie alors que la première guerre mondiale n'en avait toujours pas fini d'étirer sa lugubre et folle silhouette sur terre, dans les airs, sur et jusque sous les mers.
Ce livre est un ouvrage qui détonne dans l'oeuvre de G. Lenotre, qui y fait tâche.
Ce n'est pas à proprement parler un livre d'Histoire, ni de la "petite", ni même de la "grande".
Ce n'est pas non plus un de ces recueils d'anecdotes glanées dans les archives, dénichées dans de sombres greniers ou extirpées de malles poussiéreuses.
Je n'ai reconnu dans ce livre ni l'art, ni le style, ni même la manière de G. Lenotre.
Ce dernier a voulu, en cette époque troublée de fin de guerre, se livrer à quelques "rêveries pour le temps présent sur des thèmes anciens" ...
Et s'est laissé finalement aller au fil d'une idéologie royaliste désuète, de mauvaise foi et somme toute assez ridicule.
Hosanna ! L'ancien régime n'était que bonheur et félicité !
La gaieté du français, bien que proverbiale, n'en demeurait pas moins un sujet d'étonnement pour les étrangers ...
Les armoires, jusqu'à celles des familles les plus modestes, étaient emplies de draps, de nappes et de serviettes par centaines ...
Le noble, tel le duc de Croy, se mêlait aux gueux jusqu'à dans sa propre noce ...
Le maître trinquait cordialement avec tous, et ne manquait pas d'envoyer un morceaux de choix, un verre de vin à quelque serviteur qu'il voulait honorer ...
Les boursiers étaient les rois du collège, et le laboureur, lui-même était féru de Martial, d'Ovide, de Lucain et surtout d'Horace.
Horace était la passion de nos aïeux !
Alors, pourquoi cette révolution ?
Pourquoi cette explosion de rancoeurs et de colères jusque-là contenues ?
G. Lenotre se serait-il livré à des appréciations empreintes d'une partialité aussi exagérée que divertissante, à celles-là même dont il accuse les auteurs d'un vieux recueil de biographies* datant de 1816 ?
G. Lenotre remet ici en cause L Histoire officielle par idéologie.
Il semble même y remettre en cause la République !
Il prétend, entre deux phrases que l'intelligence de l'Histoire a été faussée, par un idéal inaccessible, par une comparaison malheureuse de la vie réelle avec une utopie.
G. Lenotre ici a mis au clou son beau pardessus d'Historien pour enfiler une défroque d'idéologue, de politique presque.
Et l'habit, mal coupé, ne lui va guère !
Ce livre est à ne pas ouvrir, à abandonner au bout de quelques lignes, à oublier en tout cas.
Son propos est démenti par les faits, et par le sens de l'Histoire.
Il est exagéré, de mauvaise foi et parfois même extravagant.
C'était mieux avant !
Et, ça fait 2000 ans que ça dure ... On le savait ...


*"Biographie moderne ou galerie historique, civile, militaire, politique, littéraire et judiciaire, contenant les portraits politiques des français de l'un et l'autre sexe, morts ou vivants, qui se sont rendus plus ou moins célèbres depuis le commencement de la Révolution jusqu'à nos jours".
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Comment un si grand malheur put-il se produire ?
Par le concours empressé d'hommes intelligents, probes, instruits, soucieux de faire le bien, aimant leur pays et comprenant la grandeur et la gravité de leur tâche ; individuellement des sages, des prudents et des circonspects, mais qui, réunis, livrèrent assaut à se surpasser, à s'éblouir les uns les autres.
C'est alors que, pour mieux y réussir, ils écoutaient la voix perfide de la fée Utopie qui d'abord exerça ses ravages.
Il était bien entendu qu'on était assemblé pour instituer l'âge d'or : afin de n'être point gêné pendant la besogne, il fallait balayer ce qui encombrait le terrain et, pour début, on supprime dîmes, redevances et autres abus féodaux, y compris les rentes dont vivent les vieux collèges, les bourses six fois centenaires, les allocations provenant de fondations ou de legs et servant à l'entretien des professeurs ...
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Qu'enseignait-on aux enfants et aux jeunes gens à l'époque de l'ancien régime, alors que la sage prévoyance de nos pères, fondées sur une lointaine tradition, appréhendait autant le pédantisme que l'ignorance ? ...
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