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EAN : 978B08P7KYCNX
J.-C. Lattès (06/01/2021)
2.98/5   32 notes
Résumé :
Fin des années trente : New York est en plein tumulte. Les nationalistes allemands célèbrent Hitler tandis que le mouvement pro-guerre recommande l’intervention des Américains en Europe.

Josef Klein, lui, ne vit que pour ses deux passions : les échecs, et la radio amateur. C’est ainsi qu’il rencontre Lauren, jeune activiste qui partage sa fascination des ondes. Mais les compétences techniques de Josef en tant qu’opérateur radio attirent vite l’attenti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Apparemment l'auteure dispose d'un double don : la musique et l'écriture.
Née à Mönchengladbach, près de Cologne et Düsseldorf, en 1973, Ulla Lenze a fait des études de musique et de philosophie à Cologne et s'est spécialisée dans la poésie de Hegel.
Son premier ouvrage "Schwester und Bruder" (Soeur et frère) est sorti en 2003, a été traduit entre autres en Indien et Chinois et remporté 3 prix littéraires en Allemagne. "Les trois vies de Josef Klein", sorti l'an dernier, est entretemps sa 5e oeuvre et hélas l'unique traduite en Français.
Ulla qui a séjourné à Bombay en Inde et à Damas en Syrie, vit actuellement à Berlin.
En parcourant sa biographie sur son site (ullalenze.de) on est frappé par le nombre de prix qui lui ont été décernés et la longue liste de ses contributions écrites pour différents organismes et publications sérieuses.

Tout à fait au début, l'auteure nous informe que son roman a été inspiré par son grand-oncle Josef Klein, mais que le Josef Klein de son histoire est en fait son fils spirituel : une création de son imagination.
Il s'agit donc "d'un mélange poignant de roman familial et de thriller d'espionnage" pour reprendre la pub d'un grand quotidien allemand d'après-guerre (Der Tagesspiegel).

En 1939, le Josef Klein d'Ulla habite une cage à lapins à Harlem, New York. Il arrive tout juste à survivre, grâce à un pote, Arthur d'origine irlandaise, et la distribution de prospectus et de tracts. Probablement grâce à son origine allemande, il est amené à distribuer des flyers du Parti nazi américain et d'autres mouvements d'extrême droite, tel "America for White People" le "Bund germano-américain", l'association des Bavarois du Grand New York, etc.
Le but consiste évidemment à convaincre des idiots à voter contre "Rosenfeld" et son "Jew Deal". Ces feuilles volantes contiennent aussi des conseils du genre : dites au lieu de "Heil Hitler", "Save America First". Et non détrompez-vous, le génial Donald Trump n'était pas encore de ce monde.

Les longues promenades que Klein effectue avec Princesse, un berger trouvé abandonné, permettent à Ulla Lenze un pittoresque portrait de cette métropole géante et grouillante qu'était New York juste avant la 2e guerre mondiale.
Dans sa "résidence" Josef Klein passe ses loisirs à écouter des chansons à la mode comme "Georgia on My Mind" and "Sweet Sally of My Dreams".

Avec Arthur, Josef prend une décision qui va bouleverser son existence : la construction d'un poste émetteur radio avec lequel il peut entendre la charmante voix de Lauren, sa future amie, mais aussi outre-Atlantique celle de l'amiral Wilhelm Canaris, chef des services secrets de l'armée à Berlin.

Je ne vais pas résumer cette page d'espionnage bien sûr, mais rien qu'en dépaysement vous serez gâtés, car Josef vous emmène à Buenos Aires en Argentine, en 1949, à San José, la capitale du Costa Rica en Amérique centrale, en 1953 et de retour au "Heimat" , au pays natal.

En Allemagne, à Neuss, Josef séjourne chez son frère, Carl, sa belle épouse (style madone ascétique) Edith et leurs 2 enfants, Paul et Irene, qu'il surnomme "Täubchen" (petite colombe).

Une occasion pour Ulla Lenze de décrire un pays dévasté, en ruines après toutes ces années de guerre, en 1949. Et Neuss, qui se trouve proche de sa Mönchengladbach natale, elle connaît naturellement très bien.

Je suis content d'avoir fait la connaissance de cette auteure, qui est une jeune dame intelligente, exceptionnellement instruite et qui a en plus l'oeil observateur d'une grande voyageuse expérimentée. J'ai la ferme intention de lire un autre ouvrage d'Ulla Lenze, si besoin est même en version allemande.
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D'origine allemande, Josef Klein, né en 1903, immigre aux Etats-Unis en 1925, seul, car son frère Carl ne pourra finalement pas le suivre. Il survit de petits boulot en petits boulot, et finit par travailler dans une imprimerie dont Arthur, un de ses copains, est le propriétaire. La crise économique pousse à certaines compromissions : Arthur accepte d'imprimer des tracts que Josef distribuera, évidemment clandestinement puisqu'il s'agit de propagande nazie. Josef est un radio-amateur passionné, mais en ces temps troublés, sa compétence en la matière et son origine allemande vont attirer l'attention de personnages engagés activement dans le soutien du régime nazi, et voilà Josef compromis dans le soutien d'une cause dont il ne partage pas les idées. On va le suivre de manière non linéaire essentiellement en 1939, à New York, et en 1949, à Neuss, chez son frère Carl et à Buenos Aires, mais aussi en 1953, 1925, 1940 et 1946. le roman commence et se termine en mai-juin 1953, au Costa Rica.
***
J'ai un peu trop tardé pour chroniquer Les trois vies de Josef Klein et j'en ai déjà perdu le fil. Il faut dire que le personnage de Josef ne laisse pas un souvenir impérissable. La photo abîmée qui orne la couverture du roman est particulièrement appropriée : Josef Klein est un personnage insaisissable, qui s'efface facilement, dans tous les sens du terme. Velléitaire, aboulique parfois, il se laisse porter par les événements. Il semble incapable de prendre une décision et de s'y tenir. Si j'ai beaucoup aimé le premier tiers de ce roman, je me suis ensuite un peu ennuyée à suivre Josef dans son inconsistance et ses hésitations. Bien que les chapitres soient datés et que le lieu où ils se déroulent soit précisé, je me suis parfois perdue dans les allers-retours imposés par les souvenirs de Josef à l'intérieur même des chapitres. Plusieurs aspects sont cependant intéressants. Josef, immigré volontaire, va momentanément rechercher la compagnie de ses compatriotes immigrés eux aussi, et malgré son désir de changement, il espère trouver du réconfort et un remède à sa solitude parmi d'autres Allemands. Par ailleurs, les sympathies nazies d'une frange non négligeable du peuple américain, dont une partie des richissimes élites, contribue à déstabiliser encore plus Josef. le sort réservé aux immigrés du camp adverse après l'entrée en guerre des Etats-Unis est brièvement évoqué dans le cadre de la relégation à Ellis Island. Je dois avouer que les phrases souvent très courtes, le ton parfois haché et le recours au style indirect omniprésent m'ont empêchée de savourer pleinement ce roman.

Lu dans le cadre du prix des Lecteurs de Cognac 2021
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La seconde guerre mondiale, la drôle de guerre, la Grande Guerre Patriotique. Il me semble que c'est l'un de ces sujets inépuisables en Littérature, un Sisyphe qui roulera son rocher éternellement, il y aura toujours des choses à écrire, et à lire, tant qu'il y en aura à dire. Ulla Lenz, l'auteure, a choisi d'inscrire sa fiction selon une perspective allemande. Et d'outre-Atlantique, du haut de ses interminables tours new-yorkaises. À partir du regard de Josef Klein, exilé allemand dans le nouveau monde, à peine visible, qui ne fait que l'observer, de très loin, ce monde. du conflit mondial nous n'aurons que de très distants échos, au gré des quelques bruits finissent bien malgré tout par arriver aux oreilles de Josef, qui ne s'embarrasse pas du moindre remord : il est aussi loin que l'on puise l'être du conflit, tant sur la distance que sur son engagement. Josef n'est pas un homme que l'on remarque, c'est peut-être bien ce qui va lui permettre de traverser ses trois vies sur la pointe des pieds.

Ce bien curieux personnage, insaisissable et hors du temps, constamment tenaillé par une ambivalence existentielle, jalonne ce récit à trois temps et a provoqué chez moi pas mal d'interrogations, c'est un individu au prime abord sans grande consistance qui a fui son pays dès qu'il a pu pour rejoindre celui de l'oncle Sam, exilé parmi d'autres. On touche là un point de l'histoire, dont on a peu eu conscience, et concerne ces quelques Allemands qui sont allés s'installer par delà l'Atlantique, là où il est réputé plus facile qu'ailleurs de se bâtir une situation, sinon de faire fortune, ce pays de toutes les libertés. Josef est un drôle de petit homme solitaire, qui aime les échecs, et tâte de la radio, qui va se faire embrigader dans les réseaux clandestins allemands à défaut d'intégrer la Wehrmacht. C'est avec grand intérêt que l'on apprend ainsi, à travers ce roman, que les réseaux nazis sont arrivés jusqu'aux Etats-Unis. Il est vrai que l'histoire a principalement retenu les méfaits de la dictature sur le vieux continent, à raison. Il n'en reste pas moins très instructif, au moins qu'aussi intéressant, de constater comment l'auteure allemande reconstitue la montée du nazisme à travers le témoignage de cette grande démocratie.

Entre patriotisme et fidélité au pays originel, la frontière est poreuse pour ce Josef américanisé en Joe, lequel se trahit par son accent germanique, et considéré d'un oeil torve par ces Américains, qui ont le recul nécessaire pour prendre conscience de l'ampleur du danger qui guette l'Europe. La montée du nazisme est ainsi mal vécue aux Etats-Unis, même s'il se trouve certains irréductibles indéboulonnables de la race blanche, Ulla Lenz parvient à rendre ce frisson d'horreur qui parcourt l'échine de la population américaine pressentant mieux que tous les autres la menace allemande qui s'alourdit de jour en jour. Est-ce qu'être allemand revenait à être nazi, c'est un peu l'enjeu de ce récit qui s'appuie sur la figure centrale de cet européen, totalement épris de la vie américaine, dont l'incapacité à prendre position et à se distancer de sa nationalité, va l'amener tout droit à être mêlé dans des plans qui le dépassent. En conférant à cet homme aussi peu de caractère, l'auteure illustre d'une certaine façon l'inertie qui s'est emparée des Allemands ou autres à la merci d'une force bien plus grande qu'eux. le rôle d'agent secret, si tant est qu'on puisse lui appliquer ce qualificatif, est un costume taillé bien trop grand pour Joe Klein, qui comme les chats sait rebondir pour s'en aller vivre ses autres vies.

L'Allemagne n'est pas sa vie, il n'y a rien construit, tout juste un transit pour cet homme qui a toujours vécu entre deux vies, aux Etats-Unis, entre américains et allemands exilés, à Ellis Island, en Allemagne chez son frère, en toute clandestinité. Un Allemand, un nazi, un exilé, un clandestin, encore plus un apatride, c'est un home perdu, qui navigue d'un océan à l'autre, mais fatalement rattaché par sa nationalité allemande, Josef devient José en Amérique du Sud. En Argentine, là où Perón a fait un pont d'or aux nazis allemands, c'est peut-être une réponse qu'il trouvera loin de son pays.

C'est un premier roman qui a reçu quelques prix en Allemagne, qui chatouille encore le souvenir lancinant de l'Allemagne nazie à travers un personnage, qui a priori n'avait rien à y voir, si ce n'est sa nationalité, qui plus qu'une conviction personnelle profonde, a provoqué une condamnation presque immédiate du pays qui l'a accueilli. Une malédiction qui, à force de garder obstinément la tête dans le sable, finit par lui nuire, un homme ordinaire qui a tout sauf l'étoffe d'un héros perdu dans des mondes qui ne seront peut-être jamais les siens. C'est une anguille qui se faufile entre les rochers, entre les rochers, un fuyard qui déserte dès que le vent tourne, qui n'a même pas pour lui ses convictions, puisqu'il ne sert rien d'autre que ses propres intérêts. C'est un homme lâche très certainement, détaché de toute apologie. Est-ce que ce désengagement du monde caractérisé par cette lâcheté apparente fait de lui un être condamnable ? du fond de mon confort, c'est une question que je serais mal avisée de répondre par une réponse affirmative nette et concise. C'est un roman qui remet sur le devant de la scène cette question qui n'a aucune réponse de savoir ce qu'à titre personnel, citoyen allemand ou français à cette époque, de quelle façon on aurait agit.

La vie de Josef Klein est hachée, divisée, clivée comme l'individu l'est lui-même, aspiré par cette soif de liberté ultime que lui a offert les Etats-Unis, sa nationalité, qui même reste le seul lien à sa famille, il porte comme un fardeau, et son incapacité à affronter le monde, et somme toute, ce récit est fidèle à son image.
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Traduit de l'allemand par Pierre Deshusses.

Les aventures de Herr Klein, qu'il se prénomme Joe, Johé, Josef ou José, qu'il crèche au Costa Rica, à Neuss, à New York, à Buenos Aires ou à Ellis Island ne m'ont absolument pas passionnée.
Je me suis forcée à aller au bout de mes peines.
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Un roman qui m'a passionné, et ce petit à petit, en avançant dans le récit. Un héros, Monsieur Tout le monde qui n'agit pas vraiment sur ce qui lui arrive, entrainé dans les tourments de l'Histoire. Ulla Lenze nous le rend proche, car il n'est pas exempt de sentiments, de doutes, de questionnements, de fragilités financières et affectives qui ne lui permettent pas de garder toute sa lucidité quant il faudrait.

Émigré allemand à New York, amateur de radio qui lui permet de capter des sons et des voix du monde entier, Joseph Klein attire l'attention des nationalistes allemands aux États-Unis qui lui demandent, comme un service à rendre entre compatriotes, d'envoyer des messages chiffrés en Allemagne. Si "Joe" peut pêcher par excès de naïveté au départ, il se rend vite compte, grâce aussi à Lauren, jeune femme amateur-radio comme lui, qu'un réseau d'agents secrets allemands utilise ses compétences en toute illégalité, afin d'informer les nazis en Allemagne sur les intentions et infrastructures américaines.

Le titre français fait références au trois vies de Joseph Klein, celle à New York en 1939, celle où après une période passée en prison à Ellis island pour cause d'espionnage, il retrouve son frère Carl et sa famille à Neuss en Allemagne en 1949, puis enfin le temps (très bref dans la narration) en 1953 en Colombie, où "José" se retrouve après avoir migré à nouveau d'Allemagne, cette fois vers Buenos Aires, en espérant rejoindre au plus vite les USA.

Le titre allemand "Der Empfänger" est polysémique, et est probablement plus adapté à l'histoire. der Empfänger c'est celui qui reçoit (le destinataire s'il s'agit d'un être humain, le récepteur dans la technique radiophonique). Celui qui reçoit est forcément dans une relation (émetteur-récepteur pour la radio / expéditeur ou donneur d'ordre face au destinataire dans le rapport entre humains) .

La passion de Joseph pour la radio me semble importante à souligner dans cette narration, c'est elle qui lui permet de rencontrer Lauren, c'est elle qui le mêle à l'espionnage, l'on sent sa joie de la communication au-delà des frontières, dans l'anonymat ou pas, avec le plaisir de l'inconnu à découvrir à l'autre bout de l'onde.

L'autrice Ulla Lenze, dans son roman, évoque aussi le destin d'un migrant. Ici il est d'origine allemande. Joseph aurait voulu faire des USA qu'il aime et dont il a appris la langue avant de partir, sa nouvelle patrie, mais il est rejeté car en 1939 la nationalité allemande était suspecte aux USA et les ressortissants allemands pas les bienvenus.

(Lu en allemand. Roman sélectionné pour le Prix des lecteurs du festival des littératures européennes à Cognac 2021).

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
" Un homme est riche en proportion du nombre de choses dont il peut se passer sans perdre sa bonne humeur. "

Henry David Thoreau (1817-1862).

(page 38).
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Les cris de Carl. Cela fait vingt-cinq ans qu’il n’a plus entendu la voix de son frère. Et maintenant, elle a les inflexions de leur père.

Quand ils se sont quittés, il y a vingt-cinq ans, il avait encore cette blessure toute récente. C’était après l’accident du travail. Il avait vite fallu enlever l’œil. Impossible à l’époque d’en apprendre plus sur cet accident. Carl restait mutique. D’abord un cri, puis des hurlements à n’en plus finir, c’est ce qu’avaient rapporté plus tard les autres soudeurs, les collègues de Carl. Quant à Carl, il se taisait sur son lit d’hôpital. Il y avait un reproche muet dans ce silence, et ce reproche était adressé à la vie ou peut-être aux lois sur l’immigration en Amérique. La première chose que signifiait la perte de cet œil, c’était la perte de son autorisation d’entrer sur le territoire américain. Ils avaient appris l ‘anglais ensemble, mais Carl allait se retrouver à Ellis Island avec une croix tracée à la craie blanche sur son épaule et il serait aussitôt renvoyé d’où il venait.

Dans ses premières lettres, Josef se contentait de dire à quel point la vie d’un immigrant était dure, à quel point les Allemands étaient mal aimés, à quel point la situation du travail était difficile et les loyers élevés. Et c’était effectivement le cas.
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La nuit, le ciel est parsemé d'étoiles. Jamais encore il n'a vu un ciel aussi pur, pas à Neuss en dépit des coupures de courant, encore moins à New York où le ciel avait toujours une couleur rouge, la nuit.
L'Italien jette son mégot par-dessus bord et dit :
« Raconte-moi ton histoire, Josef. »
L'eau est noire et lisse.
« Je ne connais pas encore mon histoire », dit Josef. « Je suis en plein dedans ».
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" Tu regardes où quand tu croises une jolie femme ? ... Je regarde si ma femme regarde ! "

(page 59).
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Et soudain, tout est simple. Et il dit simplement ce qu'il a dit au tribunal : « J'ai construit une station radio portable. »
« Et qu'est-ce qui est interdit là-dedans ? »
« C'était pour les services secrets allemands. »
Ne dire que ce qui fait consensus, que le factuel. Et laisser de côté les actes précis et ce que l'on pourrait en penser.
« Et ça s'est fait comment ? »
« Un mensonge. Au début, il devait s'agir de contacts commerciaux. Et ensuite impossible de faire machine arrière. »
« Comment ça ? »
« Ils ont fait pression sur moi. »
« Tu as donc collaboré parce que tu avais peur ? »
« Si tu veux, oui . »
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