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Les enquêtes du commissaire Brunetti tome 21 sur 31
EAN : 9782702155967
312 pages
Calmann-Lévy (01/10/2014)
3.43/5   135 notes
Résumé :
Qui est ce cadavre défiguré qui flottait dans le canal ? Aucun élément d’identification possible – si ce n’est une chaussure, – pas de signalement de disparition dans la région de Venise. Le mystère semble bien épais pour le commissaire Brunetti. Mais, il en est sûr, ce visage ne lui est pas inconnu. C’est l’irremplaçable Mlle Elettra qui l’aide à retrouver la mémoire : l’homme avait été filmé lors des manifestations des agriculteurs, à l’automne. La piste est frag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,43

sur 135 notes
J'ai lu sept ou huit romans de Donna Leon. Jusqu'à maintenant, même si ses enquêtes policières n'étaient pas les plus enlevante ou les plus originales, je les appréciaient tout de même. Venise et ses canaux, la bonne bouffe, la vie italienne entre la famille et les amis, etc. Même le rythme lent me convenait. Mais cette fois-ci, avec L'inconnu du Grand Canal, ça ne passe pas. Je me suis foutrement ennuyé. Un corps repêché, déjà lu. Quoi faire pour le rendre plus original ? L'affubler de la maladie de Madelung, qui déforme des parties du corps. L'enquête, quant à elle, est très conventionnelle. Beaucoup de blabla. le seul intérêt de ce bouquin (si c'en est vraiment un) est qu'il entraine le lecteur dans les méandres de l'industrie alimentaire, l'abattage. En tous cas, moi, ça ne m'a pas intéressé. Je l'ai terminé uniquement parce que je n'aime pas laisser un roman inachevé, la résolution de l'enquête ne m'intéressait pas du tout. de plus, cette lecture a mis en évidence un élément qui m'avait échappé jusqu'ici : je serait bien en mal de décrire les personnage. La droiture morale de Brunetti et sa famille, ça va, mais à quoi ressemble-t-il physiquement ? Pariellement pour la signora Elettra ou le vice-questeur Patta. Et ce pauvre Vianello, le fidèle assistant toujours au poste, un personnage plus vanille que ça, c'est impossible ! Pour que j'aie le temps de m'attarder à l'aspect physique des personnages secondaires, c'est que l'intrigue laissait beaucoup à désirer.
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Un polar pour les végétariens et les défenseurs des animaux.

Oubliez le Brunetti festif et serein, c'est un polar où le fameux commissaire manque un peu d'allant. Il sera particulièrement révulsé par la visite d'un abattoir et par la façon dont les animaux y sont traités. À cela, s'ajoute bien sûr le meurtre, la cupidité et la corruption ainsi que l'horreur de la contamination alimentaire.

Il ne sera pas tant question des beautés de Venise ou des gueuletons mémorables auxquels Donna Leon convie habituellement les lecteurs.

Finalement, ceux dont l'appétit n'a pas été affecté par la visite des abattoirs resteront un peu sur leur faim avec ce polar, mais ils pourront se consoler en cajolant leur animal favori.
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D'un ennui distingué. Cette pauvre Donna León peine à se renouveler et ce qui faisait le charme de ses romans précédents, présence de Venise, dénonciation des tares et des crimes d'une société corrompue jusqu'a la moelle, relations du commissaire Brunetti avec sa famille et avec ses superieurs, tout semble s'évaporer ici comme une acqua alta en plein soleil et il ne reste que les ombres pâles de personnages rendus diaphane par la minceur de l'histoire et la prévisibilité de l'intrigue. J'ai peiné à finir ce livre je l'avoue, et je ne garderai de la Venise à laquelle Donna León nous avait habituée qu'un lointain souvenir, et pas mieux de la terra ferma où se passe en grande partie cette nouvelle enquête.
L'auteur se noie dans des digressions qui n'aboutissent jamais et l'enquête se noie comme le cadavre de l'histoire au fil des pages. Ce sera sans doute le dernier livre que je lirai d'elle, ayant lu (et beaucoup aime) tous les autres.
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Bon inutile de tourner autour du pot ce bouquin n existe que pour le court chapitre dénonçant les horreurs commises dans les abattoirs , avec des mots- images forts sur la mise à mort de ses pauvres bêtes ( et je suis pas végétarien et ne le serai jamais ) , Deuxième objectif montrer le trafic sur la viande de bêtes malades pouvant infecter les humains , pots de vin et ramifications politiques possibles . La victime est un vétérinaire assassiné pour avoir voulu dénoncer ce trafic . Sinon le déroulement de l enquête est d un classicisme routinier avec quelques digressions sur les moeurs et habitudes des Vénitiens . Un bouquin pas désagréable mais qui se termine a mon avis sur un chapitre hilarant( involontairement ) , l enterrement du véto avec toute les animaux qu il a soigné venu lui rendre hommage à l église chiens ,chats perroquets ( si. si ) papattes fraternellement unies , oubliant leurs vieilles querelles pour saluer leur toubib Un chapitre ridicule dont l auteure aurait pu se dispenser .
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Quand je réfléchis à ce qui m'attire dans les séries américaines, ce n'est pas tant la qualité de l'intrigue ou la vraisemblance du scénario que la psychologie des protagonistes qui retient toute mon attention. Ainsi en est-il des romans de Donna Leon et du plaisir sans cesse renouvelé à vivre un moment avec le Commissaire Guido Brunetti, ses collaborateurs et sa famille – à moins qu'ils ne fassent qu'un ?

A la différence de certains personnages récurrents de polars célèbres, Brunetti n'est ni alcoolique, ni handicapé par sa petite taille, ni malheureux avec la gent féminine mais au contraire un homme cultivé qui lit les auteurs antiques, aime passionnément son épouse Paola, respecte son adjoint Vianello, admire la signora Elettra particulièrement douée en informatique – elle est en réalité un fort habile hacker – et se joue de son imbécile patron, le vice-questeur Patta.

Cette 21 ème enquête commence avec un bien étrange cadavre : celui d'un homme atteint d'une maladie rare, retrouvé dans les eaux du Grand Canal mais dont personne n'a signalé la disparition ni ne réclame le corps. L'autopsie révèle qu'il a été assassiné de plusieurs coups de couteau mais qu'il n'était pas tout à fait mort quand il a été jeté à l'eau … Qui est-il ? Son physique étrange rappelle quelqu'un à Brunetti et l'on retrouve sa silhouette sur une vidéo filmée lors d'une manifestation paysanne. Il s'agit d'un vétérinaire récemment séparé de son épouse. Il travaillait aussi aux abattoirs pour arrondir ses fins de mois …

Avec Donna Léon, il n'y a aucune surprise : après le traitement des déchets toxiques gérés par la Camorra, la traque des homosexuels, les banques, les trafics d'enfants adoptés, les sans-papiers et les Roms, l'Italie et même la calme Venise recèlent des trésors de croustillants scandales de corruption. Nous avons bien de la chance, en France, que cette étincelante auteure n'ait pas choisi notre pays comme lieu de résidence, car elle aurait aussi trouvé matière à développer des histoires aussi ténébreuses.

Car le titre original du roman est bien plus explicite que celui de l'excellente traduction de William Olivier Desmond : « Beastly Things ». le scandale que risquait de dénoncer la victime est en effet lié à la non-déclaration de bêtes malades lors de leur remise à l'abattoir et par conséquent la mise en circulation de leur viande dans le circuit alimentaire.

L'une des scènes du livre nous montre en vue plongeante la chaîne d'abattage des animaux qui prend littéralement à la gorge. Vianello, l'adjoint pourtant baraqué du commissaire, en a la nausée et nous aussi. Heureusement ce moment difficile est contrebalancé par l'adorable dernier moment du roman, plein de tendresse. Mais je n'en dévoile pas plus …

Une nouvelle fois, une histoire italienne de tous les jours (mais souvenons-nous avec humilité de l'affaire de la viande de cheval congelée), racontée avec une foule de détails pointillistes, à la manière d'un Sisley ou d'un Seurat, décrivant de façon réaliste des spécimens de « pauvres types » particulièrement bien brossés. A dévorer avec le coeur bien accroché !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
En vérité, les bruits sont tous les mêmes : leur caractère menaçant vient des circonstances. L'eau qui coule, elle aussi, n'est rien de plus que ce flux. Mais une baignoire qui déborde, ou un torrent qui dévale la montagne : c'est le contexte qui fait toute la différence. Décomposez une symphonie et l'air se remplira de bruits étranges, sans liens ni suite. Un cri de douleur, cependant, est toujours le même, qu'il provienne d'un animal à deux ou quatre pattes, et une voix humaine qui s'élève en colère engendre la même réaction, quelles que soient la langue où elle s'exprime ou la personne à qui elle s'adresse.
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(...) Il lui revint à l'esprit le scandale qui avait éclaté en Allemagne , quelques années plus tôt , à propos des oeufs chargés en dioxine , résultant de la contamination de la nourriture dispensée en pleine connaissance de cause au bétail . Puis il se souvint d'un dîner qui se tint peu de temps après où la maîtresse de maison , une de ces femmes de la haute dont la naiveté s'aggrave avec l'âge , avait demandé comment les gens pouvaient faire une chose pareille . Au prix d'un énorme effort Brunetti s'était retenu de lui hurler , à l'autre bout de la table : "La cupidité , pauvre idiote . La cupidité ."
Brunetti subodorait depuis toujours que le moteur de la plupart des gens était la cupidité . L'envie ou la jalousie pouvaient inciter à des actions impulsives ou violentes , mais pour expliquer la plupart des crimes , surtout ceux commis après une longue préméditation , la cupidité était le meilleur pari .
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, Brunetti avait étudié les performances de son rival. Patta démarrait en flèche, n'avait aucun scrupule à barrer le chemin aux autres participants tant qu'il y arrivait, mais manquait de résistance et finissait par prendre du retard sur les longues distances. Malheureusement, quelques soient les secondes qu'il pouvait perdre dans une course, vous pouviez être sûr de le voir apparaître à la cérémonie des prix et que rien ne l'empêcherait de grimper sur le podium au moment de la remise des médailles.
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Il resta un bon moment sous la douche, sans se préoccuper de la quantité d’eau consommée, de l’énergie dépensée pour l’échauffer, ni du fait qu’il était en train de se servir d’un rasoir jetable. Il était fatigué de prendre soin de la planète : qu’elle prenne soin d’elle toute seule, pour une fois.

(Calman-Lévy, p.151)
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Quand il veut saisir sa proie ,
Le rusé chasseur
s'avance sans bruit et en tapinois.
Et celui qui est disposé à mal agir
ne désire pas que l'on découvre
la fourberie de son cœur .
( Giulio Cesare ) Hancel
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Vidéo de Donna Leon
À l'occasion de la 19ème édition du salon "Lire en Poche" à Gradignan, Donna Leon vous présente son ouvrage "Une enquête du commissaire Brunetti : le don du mensonge" aux éditions Calmann-Lévy.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2885442/donna-leon-une-enquete-du-commissaire-brunetti-le-don-du-mensonge
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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