Les parents d'Antoine viennent d'acheter une télé à écran plat. Une véritable opération commando se met alors en place pour l'installer au salon, devant les yeux ébahis du jeune garçon. Ses parents devienent alors accros aux programmes télé jusqu'à ce que...
Un très court roman jeunesse, plein d'humour (ha, les manuels d'utilisation !) qui se moque, sans vraiment le dire, de la télévision et une chute vraiment inattendue.
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Un écran géant, ça prend de la place, par (haute) définition.
Le jeune narrateur de ce très court roman va découvrir que le nouvel écran acheté par ses parents ne prend pas de la place que sur le mur du salon. Ses parents, excités par le déballage et l'installation de l'appareil, finissent la soirée captivés par les programmes, en oubliant de nourrir et coucher leur fils. Et de captivés à captifs, il n'y a qu'un pas...
Voilà un roman très court (je sais : je me répète) et écrit assez gros. Il peut donc tout à fait convenir à de très faibles lecteurs dyslexiques, dyspraxiques, dystoutcequetuveux et myopes au dernier degré (soit dit sans offense). Ils auront ainsi la satisfaction d'avoir lu un livre. Cependant, je doute que ce livre révolutionne leur vie, car il est trop court pour être vraiment développé, les situations trop excessives pour être vraisemblables, et la fin ouverte, destinée sans doute à les faire réfléchir, risque peut-être plutôt de les frustrer et de leur faire penser que, décidément, lire un livre, ça ne vaut pas le coup.
Si vous avez des élèves comme ça, faites-leur plutôt lire "Le journal d'un chat assassin" en livre à gros caractères, c'est beaucoup plus rigolo (et en plus y a des images !)
Cela dit cet avis n'engage que moi. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, cela ne vous prendra qu'un quart d'heure. Moi, je vais m'arrêter là, sinon ma critique va finir par être plus longue que l'histoire.
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Un petit texte sympa qui se lit comme une nouvelle à chute et pourrait certainement être mis en scène.
Un enfant regarde ses parents, d'habitude si sérieux et occupés par leur travail, agir bizarrement depuis l'arrivée d'un gros carton qui a été livré à la maison.
Se désintéressant de lui et de la routine domestique quotidienne (devoirs, bain, repas...) le couple passe la soirée à essayer de monter, installer et programmer la nouvelle télévision...
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je trouve la fin un peu fantastique car les parents rentrent dans la télé.
Ce qui est intéressant c'est qu'il y a une inversion des rôles entre l'enfant et les parents.
Ce livre critique la société de consommation: nous sommes matérialistes.Le titre prouve bien la séparation qui s'installe entre les parents et l'enfant.
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Que se passe-t-il quand les parents pêtent un plomb en installant leur nouvel écran plat ? de la frénésie de l'installation aux disputes prévisibles, le pauvre Antoine observe tout cela placidement jusqu'à ce que.....
Une histoire fofolle qui n'est pas sans rappeler certains grands moments d'hystérie familiale à l'arrivée de l'appareil dernier cri tant attendu...
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En esquissant avec pertinence quelques scènes du quotidien du jeune lecteur, Christophe Léon trouve et touche sa cible, une belle réussite.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Maman a dégrafé le haut de son bleu de travail. Ses cheveux sont collés contre sa nuque et sur son front. Elle s'essuie le menton d'un revers de manche.
- On y est arrivés, murmure-t-elle.
Deux larges sourires s'épanouissent sur leurs visages et, par contagion, je les imite aussitôt.
Là, devant nous, resplendit notre nouvelle télévision, un écran plat de 127 centimètres plasma.
Machinalement, je porte mon attention dans la direction d'où provient le son de leurs voix.
Et ils sont là.
A l'intérieur de la télévision
oh !la vache! s'écrie mon père non...le boeuf ,corrige maman si tu n aimes pas n'en dégoute pas les autres, réplique papa piqué au vif.
Rencontre avec Christophe Léon autour de "Silence, on irradie !"