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Citations sur Une enquête du commissaire Brunetti : L'affaire Paola (24)

Je crois que c'est Voltaire qui a dit je ne sais où quelque chose comme "Je désapprouve ce que vous dites mais je défendrai jusqu'à la mort votre droit de le dire". (P.127)
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... Mais il n'a donné aucun ordre, il nous a simplement laissés procéder de la manière normale.
Brunetti se fit la réflexion qu'il n'y avait pas de manière normale, probablement, d'arrêter l'épouse d'un commissaire de police,
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«Les femmes qui croient que les pédophiles aiment les enfants n'existent pas, Guido. Ils les désirent, ils veulent les dominer, mais ça n'a rien à voir avec de l'amour.»
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Brunetti, grand lecteur d'ouvrages historiques,
se rappela les innombrables fulminations prononcées par les anciens Romains
contre les diverses époques dans lesquelles ils vivaient,
toujours assorties du rappel que celle de la génération de leurs parents
et de leur enfance
était infiniment meilleure, à tous points de vue, que la leur.

Il se rappelait leurs violentes mercuriales contre l'insensibilité de la jeunesse,
sa paresse, son ignorance, son manque de respect et de déférence pour les anciens,
et il se trouva for rasséréné par cette évocation.

Si chaque génération avait pensé de cette façon,
alors peut-être s'étaient-elles toutes trompées
et les choses n'empiraient-elles pas, en réalité ?
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"Vous pensez que les choses deviennent pire ?"

Brunetti haussa les épaules.

"Certains jours, je pense qu'elles sont pire que jamais, en effet.
D'autres jours, je suis même sûr qu'elles le sont.
Puis le soleil chasse les nuages, et je change d'avis."
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La vérité semblait aujourd'hui appartenir à ceux qui pouvaient crier le plus fort
- ou engager les meilleurs avocats.

Aucun syllogisme ne permettait de résister à l'argument du poignard
ou de l'arme à feu,
pas plus qu'à aucune de ces formes perverses d'argumentation
dont était remplie la vie professionnelle.
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Pendant le début du repas,
la conversation fut faite d'échanges à bâtons rompus et à fleuret moucheté,
telle qu'elle se déroule en général entre huit personnes
qui ne sont pas sûres des centres d'intérêt des autres
et qui essaient d'établir les thèmes susceptibles de les intéresser.

Brunetti fut frappé une fois de plus,
comme il l'avait déjà été à plusieurs reprises depuis plusieurs années,
par l'absence d'un sujet de conversation pourtant universel : la politique.

Il se demanda si c'était parce qu'il n'intéressait plus personne
ou parce qu'il était tel un baril de poudre dont on n'osait pas allumer la mèche
en présence d'inconnus.

Toujours est-il qu'il avait rejoint la religion,
dans quelque goulag des conversations où plus personne n'osait s'aventurer
ou que nul n'avait envie d'explorer.
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Enfoncé dans ses oreillers, il avait posé la question en espérant que ce n’était pas la Questure qui venait le tirer de son lit pour l’envoyer sur la scène de quelque nouveau crime.
« Nous détenons votre femme, monsieur. »
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- Parfois, je me demande ce qu'est devenu l'homme que j'ai épousé.
- Et ça veut dire quoi ?
- Que quand je t'ai épousé, Guido, tu croyais en toutes ces choses dont tu te moques aujourd'hui.
Avant qu'il ait pu lui demander quelles étaient ces choses, elle lui répondit.
- Des choses comme la justice, et ce qui est équitable, et comment décider de ce qui est juste et équitable.
- Je crois encore en ces choses, protesta-t-il.
- Non. Aujourd'hui, tu crois en la loi, Guido.
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Quand ils furent au bas de l’escalier, le policier de garde à l’entrée avait déjà la main sur la poignée de la porte. Brunetti laissa passer Paola devant lui, fit un vague salut au jeune homme sans le regarder et sortit dans la nuit. Le crachin les enveloppa immédiatement, transformant aussitôt leur haleine en petits nuages. Ils marchèrent côté à côte, l’épée de la discorde aussi dense et palpable entre eux qu’était visible leur souffle dans l’air.
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