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3,74

sur 50 notes
Christophe Léon est un auteur dérangeant. Il gratte la conscience du lecteur pour l'amener à réfléchir. Il part d'un fait de notre monde contemporain pour nous proposer d'y poser un autre regard. La fin, souvent sombre mais en partie ouverte est un appel au lecteur à changer le monde dans lequel il vit... Tout un programme !

Le père de Lewis s'est suicidé. Il était victime de harcèlement sur son lieu de travail. La nouvelle vie de Lewis est entièrement tournée vers la vengeance. Il veut infiltrer la famille du patron de son père pour le détruire...Que vat-il y trouver? Nous suivons en parallèle le récit de la lente dégradation du salarié victime de harcélement et la mise au point de la vengeance par le fils.

Un roman fort qui évoque la déshumanisation du monde du travail et de ses conséquences sur l'individu et la famille. Il n'y a pas de bons et de méchants mais plutôt un système, une société qui sont gripés, empoisonnés. Tantôt horrifiés, tantôt intéressés nous découvrons le cheminement meurtrier du fils. La fin, terrible, est faussement ouverte. Qui sont les lâches? Qui sont les victimes? L'alternative n'est pas vraiment réjouissante. Reste une lecture d'un roman bien agencé, bien équilibré entre des passages très "ados" avec les thèmes de l'acné ou encore des relations avec le beau-père, et d'autres bien plus sombres...

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Christophe Léon a un véritable talent pour nous plonger dans le quotidien d'adolescents bousculés par la vie. On s'identifie aisément et cela nous pousse à réfléchir sur la genèse de situations souvent condamnables.
Lewis est mal dans sa peau depuis le décès de son père dans des circonstances dramatiques, il a du mal à reprendre une vie normale et se reconstruit autour d'un projet de vengeance nébuleux. Jusqu'où cela va-t-il l'entrainer ?
L'auteur ne prend jamais partie et nous laisse avec notre propre appréhension de la situation.
Un livre coup de poing qui vaut le détour !!!
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Depuis le suicide de son père, harcelé au travail, Lewis n'a plus qu'une idée en tête : se venger...
Comme à chaque fois, on ne ressort pas indemne de la lecture d'un roman de Christophe Léon.
Ici, on suit en parallèle la descente aux enfers du père de Lewis sur son lieu de travail ainsi que la lente préparation du jeune garçon qui veut assouvir sa vengeance.
Ce que j'apprécie, c'est qu'il n'y a pas de jugement de valeur : c'est au lecteur de se faire sa propre opinion sur la situation et de réfléchir sur la société en général.
A lire absolument !
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Je n'ai pas été très emballée par ce roman.

Christophe Léon aime bien les flash-back.
Trop.
Non seulement, il alterne entre présent et passé à chaque chapitre mais il rajoute une alternance entre temps de la narration et flash-back dans les chapitres du présent. Le procédé finit par être lassant car trop systématique et, surtout, je sais que, pour de faibles lecteurs, c'est trop déroutant. Alors je sais qu'on ne peut pas toujours écrire pour les plus faibles lecteurs mais, même pour des bons lecteurs, ça ne paraît pas toujours pertinent quand c'est trop systématique.

Christophe Léon aime bien les fins ouvertes, aussi.
Trop.
Dans tout ce que j'ai lu de lui, je n'ai pas encore trouvé une seule vraie fin. Ses histoires s'arrêtent brutalement, laissant le lecteur tout con. Ça peut être un choix stylistique mais, à la longue, ça devient lassant. Pour "La vie est belle", ça peut peut-être se justifier mais ça m'a surtout fait penser : tout ça pour en arriver là ???

Par ailleurs, je n'ai pas été très convaincue par les personnages. Certains sont franchement caricaturaux : VQR, Odile, Muller. Même ceux qui ne sont pas caricaturaux ont souvent des réactions qui sonnent faux.

Enfin, de mon point de vue, le sujet aurait pu être traité différemment, d'une manière plus poignante. Cette histoire de vengeance froide et calculée paraît assez peu vraisemblable et je crois qu'elle n'était pas forcément nécessaire. Il y a, dans ce roman, des choses intéressantes qui auraient méritées d'être plus développées, par exemple le sentiment égoïste de l'ado qui se sent délaissé parce que l'attention se focalise sur la maladie de son père. Je crois qu'il y avait moyen de faire quelque chose de plus touchant en se mettant au plus près du héros et en expliquant son cheminement : de l'incompréhension face à la situation de son père, à la douleur de la perte, à la colère...

Mais ce n'est qu'un avis très personnel et, au vu des autres critiques, je me sens un peu seule sur ce coup-là :-). A voir si mes élèves accrochent.
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Lorsque l'on voit la première couverture de ce roman on se doute que l'histoire va être terrible. Il y a une cible, une maison, une couleur rouge sang et un titre plutôt joyeux : « la vie est belle ».

On va faire la connaissance de Lewis jeune homme qui vient de perdre son père, il était employé chez Violet Telecom et il a décidé de mettre fin à ces jours et Lewis veut se venger.
Il va mettre au point un plan pour réussir, mais il va découvrir de nouvelles émotions qui vont compromettre son idée de départ.
C'est un roman qui est touchant par le thème qui fait écho aux nombreuses personnes qui ce sont suicidés sur leur lieu de travail suite à des harcèlements...

Et c'est également un roman touchant par le style de l'auteur.
Encore une fois j'ai été complètement conquise par le style de l'auteur et je commence à apprécier ses fins ouvertes.

La vie est belle est un roman qui nous invite à réfléchir sur nos pratiques et plus globalement sur notre société...
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Un livre sur le harcèlement professionnel (chez Orange ??) qui conduit un homme au suicide. Son jeune fils de 13 ans n'a plus qu'une idée : le venger. Il prépare soigneusement son plan. Un livre qui se lit vite et peut plaire aussi aux ados. Mais pas que. La fin est... surprenante.
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Et voilà, encore une fois Christophe Léon a frappé ! Il est vraiment trop fort !

Première scène, différents personnages voient un homme, en haut d'un immeuble, assis sur le rebord d'une fenêtre, les jambes dans le vide. Tout le monde retient son souffle. Cette première partie m'a fait pensé à "Et que le vaste monde poursuive sa course folle", mais après tout a changé !

Ensuite le roman alterne les scène au présent et celles du passé.

Au présent :
Lewis, essaye d'entrer en contact avec Julia et la raison pour laquelle il y tient particulièrement n'est pas l'amour...

Dans le passé :
On suit l'évolution de la carrière du père de Lewis au sein de Violet Telecom et l'évolution de l'ambiance dans la famille. Ce père qui était au top de sa carrière au début est par la suite rétrogradé puis harcelé à son travail.

En peu de pages, Christophe Léon parvient à nous embarquer dans une fiction sur un sujet de société fort qui a un échos important aujourd'hui.
Et comme d'habitude il parvient à nous montrer que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, la vie est plus complexe que ça....

Bravo une fois de plus !
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Dans La Vie est belle, Christophe Léon aborde un thème d'actualité : le suicide au travail dans des entreprises comme La Poste ou Orange.
Le texte qu'il nous livre est fort et saisissant. Son héros, Lewis, a du mal à se remettre de la mort de son père et cherche à se venger. Il s'infiltre dans la vie de la fille de l'ancien patron de son père, cherchant un moyen pour avoir sa vengeance...
Comme dans Délit de fuite, Christophe Léon évoque aussi les relations père/fils avec les moments heureux et plus difficiles, notamment lorsque son père commence à perdre les pédales.
Au fil des chapitres l'histoire présent et passée progresse et sonne avec justesse. Un récit très sensible qui parlera aux ados.
Lien : http://www.lirado.fr/vie-bel..
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Que ressent réellement un enfant face à la déchéance programmée d'un adulte? Comment nos enfants interprètent-ils le monde des adultes: la dépression, la menace du chômage, les errements d'un couple, le suicide? Pour des raisons professionnelles son père dépressif se suicide. Sa mère lui ramène un VQR à la maison. Sa famille, ses repères tombent... Il est seul, il se souvient, s'interroge et cogite sa vengeance.. Il va y travailler et choisir les instruments de sa vengeance. Il va construire et mettre en scène un scénario de destruction. Y parviendra-il? La fin est ouverte.
Ce sujet terrible est fréquent dans la vie courante et largement diffusé sur les médias. L'interrogation sur les suites de ces terribles événements nous parle...
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Et voilà, encore une fois Christophe Léon a frappé ! Il est vraiment trop fort !

Première scène, différents personnages voient un homme, en haut d'un immeuble, assis sur le rebord d'une fenêtre, les jambes dans le vide. Tout le monde retient son souffle. Cette première partie m'a fait pensé à "Et que le vaste monde poursuive sa course folle", mais après tout a changé !

Ensuite le roman alterne les scène au présent et celles du passé.

Au présent :
Lewis, essaye d'entrer en contact avec Julia et la raison pour laquelle il y tient particulièrement n'est pas l'amour...

Dans le passé :
On suit l'évolution de la carrière du père de Lewis au sein de Violet Telecom et l'évolution de l'ambiance dans la famille. Ce père qui était au top de sa carrière au début est par la suite rétrogradé puis harcelé à son travail.

En peu de pages, Christophe Léon parvient à nous embarquer dans une fiction sur un sujet de société fort qui a un échos important aujourd'hui.
Et comme d'habitude il parvient à nous montrer que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, la vie est plus complexe que ça....
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