La vie est belle

L'illustration de la couverture de la vie est belle représente bien l'état d'esprit du personnage principal, Lewis. Obnubilé par un désir de vengeance tenace, féroce, il avance pas à pas, en commençant par se rapprocher de la fille, Julia. Mais sa cible principale est le père de celle - ci, responsable selon Lewis des malheurs qui ont frappé sa famille ces derniers temps.
Livre intéressant à lire, sans être passionnant, mais à lire tout de même, ne serait -ce que pour sa fin.

Livre choc !

Du coté de l'histoire: Lewis est un adolescent de seize ans dont l'adolescence s'est brisée le jour où son père s' est suicidé. Dix mois après la mort de son père, et tandis que sa mère commence à refaire sa vie avec un nouvel homme qu'il ne veut pas accepter, Lewis est animé d'un projet: se venger du patron de son père, responsable de la mort de son père. Pour cela il entre dans la vie de celui-ci par le biais desa fille, Julia,une jeune fille pas spécialement belle mais très accessible, avec un plan de départ bien rodé...


Du coté de l'écriture: Au fil des chapitres, Christophe Léon nous dépeint le quotidien de Lewis, sa rencontre et son infiltration dans la vie de Julia Muller, mais il nous raconte aussi le passé de cette famille, la relation entre le père et le fils, le quotidien de plus en plus difficile qui précède ce suicide, l'adolescence de Lewis qui s'effrite et part doucement à la dérive, de la volonté du jeune homme de ne pas être oublié tandis que son père monopolise de plus en plus l'attention familiale.
C'est un texte saisissant, d'une grande justesse qui aborde en même temps les relations entre un père et son fils et le suicide d'un proche après de longs mois d' harcèlements dans le milieu professionnel, sujet pas commun dans la littérature jeunesse mais qui a été un sujet d'actualité au moment de la sortie de ce livre avec les nombreux suicides à Orange et à la Poste.
Ce livre est rempli de moments très durs mais aussi de jolis souvenirs que le jeune homme se rappelle, les moments passés en famille avant les longs mois d'enfer qu'a vécu son père au travail et ce fameux jour traduisant ainsi sa profonde douleur et prouvant qu'il n'arrive pas vraiment à se remettre du suicide de son père et surtout qu'il ne le comprend pas vraiment.

En conclusion: J'ai beaucoup aimé ce roman à la fois dur mais aussi très touchant, le seul gros bémol c'est le fait que l'auteur nous ait crée un roman avec une fin sans fin, j'aurais vraiment préféré qu'il choisisse une vraie fin, heureuse ou malheureuse mais une fin car je suis toujours frustrée dans ce genre de roman j'ai l'impression d'un gout d'inachevé et c'est vraiment dommage car cette histoire en elle même est vraiment très bien.

J'ai apprécié la structure de l'histoire qui, en fonction des chapitres, passent du présent au passé et permet au lecteur de découvrir peu à peu par petites touches les événements et les intentions des personnages.
Les personnages paraissent parfois avoir des comportements caricaturaux. Ceci étant dit, il existe peut-être des personnes qui agissent de cette manière. Cependant, ce n'est pas mon style de vie et j'ai parfois tendance à être agacée par leur réaction puérile.
La couverture n'est pas très esthétique.

Le père de Lewis s'est suicidé sur son lieu de travail après une période de grande dépression. Sa mère a fait son deuil, mais un an après Lewis n'a que des envies de vengeance.
Un roman court, bien écrit, enlevé, sans fioriture comme sait les écrire Christophe Léon. le narrateur est témoin, il ne juge pas, il raconte juste des faits et l'évolution psychologique des personnages. La dépression du père, le fils qui essaie de comprendre et de se faire entendre, la mère qui assiste, impuissante, à cette descente aux enfers.

La tension habilement installée dans le premier tiers du roman se dilue dans des procédés d'écriture sans finesse et des représailles ridicules.

Christophe Léon a pioché son titre dans une chanson d'Arno. C'est une chanson faussement réjouie, qui pose clairement, malicieusement mais de manière finalement assez sombre, un regard précis sur la société.
Le roman ressemble beaucoup à cela. Il y a de l'humour, un style assez virevoltant, en particulier la scène initiale, très maîtrisée, mais dans le même temps le propos est ironique et sombre.

Tous les thèmes sont amenés finement : la lente dégringolade d'un cadre qui - quelle horreur ! - essaie de concilier vie familiale et vie professionnelle, le désir de vengeance, le sentiment de trahison face à sa mère qui cherche à reconstruire sa vie.

C'est un roman court et intense, chic et pas cher !

Du pur Christophe Léon, dérangeant à souhait. Une intro Choc ! et une fin sans fin...

Lewis va tout faire pour se rapprocher de Julia, et par son biais du père de celle ci, cause du suicide du père du jeune garçon.
L'intrigue est TRES interessante, extrêment bien écrite, avec des flashback sur comment le suicide est entré dans cette famille banale.
Le prologue est juste parfait. Vraiment parfait.
Bref, ça devrait être un coup de coeur, et malheureusement pas complètement. C'est le deuxième livre de Christophe Léon que je lis, et même si stylistiquement j'aime vraiment beaucoup, les fins trop ouvertes me lassent trop rapidement...
Je lirai le prochain avec plaisir malgré tout !

Roman trés touchant qui démonte avec précision les mécanismes de vengeance d'un adolescent dont le père s'est suicidé, broyé par la machine infernanle du monde du travail.