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Le titre « L'affaire Paola » m'a tout de suite intrigué. le commissaire Brunetti, dont j'ai suivi quelques unes des enquêtes policières jusqu'à maintenant, aura à enquêter sur son épouse ? Intéressant ! le résumé sur la quatrième de couverture m'a incité à emprunter le livre. Paola Brunetti, casse la vitrine d'une agence de voyage parce qu'elle ferait la promotion (organiserait ?) du toursime sexuel dans des pays comme la Thaïlande ou les Philippines. Une centaine de pages plus loin, Mitri, le propriétaire de l'agence, est retrouvé mort.

Paola serait accusée du meurtre ? le commissaire aura-t-il à prouver l'innocence de sa femme ? Eh bien non. Assez rapidement après le crime, on l'interroge pour la forme mais jamais elle n'est considérée sérieusement dans cette affaire. C'est sans doute réaliste mais c'est un peu dommage parce que cette enquête se transforme en une énième aventure de Brunetti : un crime en apparence singulier qui cache des magouilles financières. Pourtant, ça aurait été original de le voir le commissaire se dépêtrer dans une histoire qui le touche au plus haut niveau.

Mais bon, la situation l'affecte quand même un peu sur le plan personnel. Au début, il est démis de ses fonctions, puis il doit gérer un Mitri mécontent, puis les réactions de la presse quand le propriétaire est retrouvé assassiné. L'élément que j'ai le plus aimé, c'est la situation familiale de Brunetti. Dans les tomes précédents, on le voit régulièrement avec sa femme Paola (et son caractère parfois intraitable) et ses enfants mais, dans ce tome, on est gâté. C'est un des rares détectives «célèbres» à avoir une vie de famille normale et c'est plaisant.

J'ai aussi beaucoup de plaisir à retrouver quelques autres personnages colorés ou fascinants, comme la secrétaire toujours efficace signora Elettra, avec ses contacts et ses aptitudes en informatique, qui est devenue essentiel au succès de plusieurs enquêtes, et surtout le vice-questeur (l'équivalent d'un chef de police) Pattra, toujours aussi égocentrique et peu intéressé, sauf si une affaire non-résolue ou une hausse des crimes peuvent affecter son statut ou l'image qu'il projette. Ah, la bureaucratie…

« L'affaire Paola » est une autre lecture agréable même si son auteure Donna Leon commence à devenir un peu prévisible.
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Encore un bon moment de lecture commune avec une enquête de Brunetti qui plonge dans les méandres d'une agence de voyage accusée d'organiser des voyages sexuels !

Lumière est mise sur celle-ci par Paola, la femme de Brunetti, qui a lancé un pavé dans la vitrine et les choses prennent un tournant dramatique avec la mort du propriétaire.

La question de départ est l'attitude de la société moderne occidentale envers les pays pauvres et en développement et l'enquête se dirige vers d'autres trafics qui n'enrichissent pas moins les donneurs d'ordre et où l'ombre de la mafia n'est jamais loin !

Dans cette enquête Brunetti est confronté à lui-même et à ses réactions personnelles et professionnelles, se posant la question de l'application de la loi ou celle de la justice. C'est vraiment un personnage intéressant qui a le plus souvent du recul sur les événements sans perdre de la crédibilité.

J'ai toujours du plaisir à lire ces romans, ils sont en phase avec la société moderne italienne, emprunte du passé, tout en ayant la spécifité de la vie à Venise !

A suivre...
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Bah oui..., elle lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectée d'offrir des voyages de « tourisme sexuel ».
Qui ça? L'épouse du commissaire Brunetti. Pire encore … le propriétaire de l'agence, enfer et damnation, est assassiné.
Et comme rien n'est simple, à l'enquête s'ajoute le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.

Ici Donna Leon pose la question de comment se comporte la société occidentale avec les pays en développement.

Scénario intéressant. Enquête menée brillamment. Personnage principal, Venise, remarquablement décrit.

Un bon divertissement.
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Une aventure du Commissaire Brunetti plutôt originale puisque c'est sa propre femme qui est arrêtée.

C'est ma 2e lecture de la série, et j'ai retrouvé avec plaisir Venise, son ambiance particulière, ses calle ses papazzi et ses bateaux.
Plaisir aussi d'entrer dans l'intimité du Commissaire et sa famille, de voir le lien chaleureux qui existe avec sa femme, malgré tout ce qu'il pourrait lui reprocher.
J'ai apprécié, pour des raisons toutes personnelles ou plutôt familiales, qu'une petite partie du roman se déroule à Castelfranco Veneto, même si on n'en découvre pas beaucoup, mais c'est bien la première fois que je lis un livre se passant dans la ville natale de mon papa !

Malgré tout ça, je me suis un peu ennuyée dans cet opus là.
J'étais enthousiasme après la lecture du premier, et j'en ai tout de suite cherché un autre. Mais est-ce lassitude, mauvais moment, ou simplement un texte un peu moins entraînant; Pas beaucoup d'humour, et un rythme que j'aurais parfois souhaité un peu plus rapide.

J'en lirais certainement d'autres, mais sans urgence.
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A chaque fois que je commence un livre de Donna LEON, je me dis que je vais encore avoir droit aux mêmes histoires de corruption, de critiques du gouvernement et de l'administration, le tout sous l'ombre de l'omniprésente maffia...Mais à chaque fois, et cette fois-ci encore, je suis immergée dans l'ambiance de Venise et je lis le livre d'une traite. Je me suis attachée à Brunetti, fin gourmet, amoureux de sa femme et fou de ses enfants, et à ses collègues, Vianello plein de bon sens, Patta beau, arrogant et incompétent et aussi Electra, secrétaire efficace gràce à un réseau d'amis serviables et ses talents de hackeuse. J'aime aussi les parties qui traitent de la vie privée de Brunetti, de ses rapports avec ses enfants, ses beaux-parents et Paola sa femme qui ici a un rôle très important. Voulant lutter à se façon très obstinée contre le tourisme sexuel, elle met son mari en mauvaise posture mais fidèle à ses convictions elle ne change pas d'un iota son comportement quitte à mettre en péril et son mariage et la carrière du commissaire.
Comme d'habitude, une bonne enquête, malgré de thèmes répétitifs, et toujours la magie de Venise...
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Il y a quelques années j'avais lu plusieurs tomes de Donna Leon d'affilée…
Puis plus rien pendant longtemps…
J'ai trouvé trois tomes le même jour à la boite à livres.
J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Brunetti. J'aime bien son stoïcisme et sa
méthode d'enquête : lente mais efficace.
Cette enquête est un peu particulière puisque la femme de Brunetti est impliquée. J'ai bien aimé aussi cette incursion dans leur vie privée et leurs débats : un fait peut être légal mais immoral et dans ce cas il doit être combattu (Paola) ; quand un fait est légal, la police n'a pas à intervenir (Guido Brunetti)
Et que fait Guido Brunetti quand il est mis à pied ? Il passe sa journée sur son canapé à lire des philosophes…

Un bon moment de détente….
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Paola, la femme du commissaire Guido Brunetti, s'est disputée avec lui il y a quelques jours à propos des agences de voyage qui organisent des voyages de tourisme sexuel en Asie du Sud-Est. Une nuit, elle va détruire la vitrine d'une de ces agences. Son mari étouffe l'affaire, la vitrine est changée... et Paola récidive la nuit suivante. cette fois, elle est arrêtée, et son mari mis en congés quand, quelques jours plus tard, le propriétaire de cette agence est assassiné, avec à côté de lui un mot dénonçant le tourisme sexuel... Mais le propriétaire possédait aussi des usines chimiques et de produits pharmaceutiques. Alors, ce meurtre est-il une conséquence du geste De Paola contre la vitrine de l'agence de voyage ?

Mon avis : une histoire qui nous plonge à nouveau dans les rues de Venise, ses canaux... Une dénonciation du tourisme sexuel, et une nouvelle attaque contre la mafia et ses agissements.
Lien : http://vdujardin.com/blog/ar..
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Paola, l'épouse du commissaire Brunetti, part en croisade contre les agences de voyage favorisant le tourisme sexuel en proposant des formules clés en main, chair fraîche livrée directement à l'hôtel, tellement fraîche que bien souvent la chair en question n'a pas dépassé le stade de l'enfance. À gerber.
Paola casse la vitrine d'une de ces agences vénitiennes et est bien décidée à empêcher ce genre de commerce de fonctionner.
Le propriétaire de cette même agence, un très riche homme d'affaires possédant de nombreuses usine à travers le pays, est assassiné quelques jours plus tard, le tueur abandonne une note sur le cadavre pointant du doigt la responsabilité de l'agence dans ce trafic pédophile.
L'enquête piétine jusqu'à un rebondissement conduisant le commissaire à démanteler une organisation internationale d'arnaques et malversations incroyables.
Je n'ai pas découvert le pot au roses avant les tous derniers chapitres, tenue en haleine dès le prologue.
Encore une fois, Donna Leon nous offre un très bon roman très réaliste - malheureusement - sur un mais où la magouille est un état d'esprit, parfois une compétition, et dépasse bien souvent la fiction.
Huitième tome des enquêtes de Brunetti lu en commun avec Zazaboum, aucune fausse note depuis le début, on continue sur notre lancée !
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une nouvelle enquête de Brunetti que je lis (sans la dévorer) juste après Pêchés mortels... Bon, d'abord c'est toujours plaisant quand on rentre dans un roman de retrouver des personnages et des lieux que l'on connait déjà ; on se sent comme avec de vieux copains... sauf que le style de l'auteur, sans fantaisie ni humour, interdit toute familiarité avec lesdits personnages. Bien sûr que l'enquête est bien menée, l'intrigue intéressante, les protagonistes bien campés et ancrés dans leur caractère, tout à fait plausibles quoi. Mais un je ne sais quoi (qui pour moi tient au style un peu vieillot, ou est-ce la traduction?) empêche l'attachement, la complicité, la reconnaissance. Lecture plaisante donc, mais sans accroche particulière.
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Résumé de la 4ème de couverture
Le commissaire Guido Brunetti est sur la sellette : sa propre femme, Paola, est arrêtée après avoir démoli la vitrine d'une agence de voyages qu'elle suspecte de promouvoir le tourisme sexuel. Brunetti est temporairement démis de ses fonctions. Mais l'affaire se corse avec l'assassinat du propriétaire de l'agence. Pour tout indice, on retrouve à côté du corps une lettre accusant le défunt d'être un " pornographe ". L'enquête s'annonce délicate, pour la carrière comme pour la vie privée de Guido Brunetti...

Donna Leon, née dans le New Jersey, vit à Venise depuis plus de vingt ans. L'Affaire Paola, best-seller en Grande-Bretagne et en Allemagne, est la huitième enquête de Brunetti.

Mon ressenti sur ce livre
Il s'agit pour moi d'une première lecture de cette auteure.
Une histoire qui se déroule à Venise ce qui est un véritable plaisir pour le lecteur qui a eu le privilège, comme moi, de visiter ce lieu magique. de fait, on visualise la plupart des lieux dans lesquels les différents protagonistes évoluent. Ainsi, l'on a le sentiment de participer activement à l'enquête menée par le Commissaire Guido Brunetti.
Il s'agit d'une véritable intrigue policière avec "crimes et délits", qui démarre avec un méfait commis par Paola Brunetti, la femme du Commissaire, intelligente, cultivée et jusqu'auboutiste dans son comportement pour défendre ses idées et son sens de la justice.
Tout au long de ce livre, se dévoilent des caractères forts, passionnés, intelligents, respectueux... notamment sur la relation de couple entre Guido et Paola Brunetti, la relation du couple Brunetti avec leurs enfants, les liens du Commissaire avec son entourage professionnel.
Pas de suspens haletant ni de courses effrénées, pas de scènes d'horreur, de sang et de violence, pas de super héros... l'intrigue n'en perd pas moins de son intérêt ni sur le fond, ni sur la forme. Donna Leon, arrive grâce à son style d'écriture, simple et fluide, dans une ambiance à l'accent vénitien si chantant, à captiver son lecteur jusqu'à la dernière page.

Cette lecture a été pour moi une véritable belle découverte, et je retournerai avec grand plaisir à Venise avec Donna Leon pour d'autres intrigues.

Note : 9/10.
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