AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de umezzu


Chez Donna Leon, le drame social côtoie souvent l'enquête policière. Au fil de ses aventures, le commissaire Brunetti rencontre le long des canaux de la Sérénissime l'humanité dans sa diversité : migrants clandestins, vendeurs à la sauvette, ouvriers de verrerie, salariés d'abattoirs, roms, …

Cet opus ne dépare pas de la série, même si l'aspect investigation policière disparaît de plus en plus. de fait, il n'y a pas formellement d'enquête de la police lorsqu'un employé de pressing, sourd et muet, décède d'une surabsorption de médicaments. Ce garçon, Brunetti et Paola son épouse l'ont croisé pendant des années. Manifestement handicapé, un peu perdu, il rendait service à sa façon.

A la demande pressante De Paola, Brunetti tâche d'en savoir plus. Il rencontre sa mère, une harpie, et cherche à reconstituer l'itinéraire de ce garçon. Or les voisins se taisent, et,, malgré les recherches informatiques de la signorina Elettra, on n'en retrouve aucune trace dans toutes les administrations. Qui était ce malheureux, sans papiers, ni existence légale ? Comment expliquer l'attitude de sa mère bien peu remuée par ce décès ? A son rythme, Brunetti va mettre à jour un secret de famille remontant à des décennies.

Voilà une cuvée Brunetti qui ne sirote pas avec autant de plaisir que les autres. Il y a bien quelques scènes familiales touchantes dans la famille de Brunetti avec ses grands enfants, quelques réflexions sur les préjugés régionalistes, quelques bisbilles et jalousies proprement féminines, mais ces éléments éparts ne font que remplir le livre avec un kaléidoscope des thèmes habituels de Donna Leon, sans lui donner une âme.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}