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2,79

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce n'est pas le paradis. Ni un joyeau. Je l'ai reçu. Je l'ai lu. Il y a bien Venise. Je n'en ai pas vraiment ressenti les clapotis, ni le vent du large, non plus l'odeur nauséabonde. Que dire sinon que comme la ville, cette histoire s'enlise irrémédiablement.

Dommage, le sujet plaisant de prime abord aurait pu être mieux traité ! J'aime la musique et découvrir quelques secrets d'Histoire. Mais je n'ai pas vibré à cette histoire de castrat, et cette fouille dans deux vieilles malles à la recherche d'un très lointain héritage d'Agostino Steffani au coeur de sa musique... n'offre pas grande surprise, ni émotion. Partition délivrée avec une belle maîtrise technique, sans plus.

Une lecture indolente pour les vacances, prendre le temps. Mais sans trop chercher on en trouvera d'autres, plus palpitantes, plus mystérieuses, plus intrigantes, plus sensuelles, plus ... Venise.
C'était mon premier Donna Leon : il n'y aura pas de succession^^, je le crains.
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La magistrale enquête est aussi insipide que des spaghetti sans carbonara, une pizza sans mozzarelle, un cappuccino en sachet. L'intrigue se dilue dans les eaux du Grand Canal comme dans le pire téléfilm pour maison de retraite.
Quant au dénouement, il est à peine digne du Club des Cinq!

Le lecteur attend désesperement qu'il se passe quelque chose, mais l'héroïne se borne à des allers retours entre la bibliothèque et son bureau. Son flirt avec l'avocat nous laisse aussi impassibles que l'ange du Campanile, et pour la visite touristique en vaporetto, circulez, y'a rien à voir!

Une escroquerie totale, un auteur qui se fout de ses lecteurs.
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Je n'aime pas dire du mal d'un roman, préférant d'habitude l'abandonner en me disant que peut-être un jour, je le reprendrai et l'apprécierai à ça juste valeur. Seulement ici, je suis allée jusqu'au bout en espérant une intrigue pleine de suspense et une fin digne de ce nom et bien non, rien de tout ça. Juste une ennui mortel, sans mauvais jeu de mot bien sur.

L'écriture de Donna Leon est agréable et heureusement ça relève un peu le niveau car en dehors de ça : rien. Intrigue inexistante et plate, pas de suspense, pas d'attachement pour les personnages bref, je ne vous recommande pas ce roman.

Dommage car j'étais bien tentée par un voyage a Venise au fil des pages, mais la encore j'ai trouvé que ça manquait de descriptions pour faire rêver le lecteur.
"Sergio l'invita à dîner, mais Caterina n'avait aucune envie de se rendre aussi loin que San Polo. Comme revenaient vite les habitudes qu'on avait d'une ville : voilà qu'elle renâclait à l'idée de quitter son propre quartier et voyait une invitation a Sans Polo ou Santa Croce comme à peine différente d'une expédition dans l'Himalaya. Que se passerait-il, s'il lui fallait franchir le pont della Liberta pour se rendre sur la terre ferme ? Devrait-elle prendre son passeport ? Refuser de quitter Venise par peur de nourritures bizarres, ou de maladies exotiques ?"
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Agostino Steffani (1654-1728), diplomate, Evêque, compositeur génial et chanteur émérite, quitte l'Italie (1667) pour Munich (1667-1688), puis vécut à Hanovre (1688) et à Düsseldorf (1703) puis à Hanovre (1709) jusqu'à ces fins dernières en l'an de grâce 1728. Il fut mêlé de près à l'assassinat de Philipp von Königsmarck (+1694) supposé amoureux de Sophie-Dorothée épouse de l'Electeur de Hanovre qui deviendra Georges Ier, Roi de la perfide Albion.

Qui a tué Philipp ? La monarchie britannique est-elle impliquée ? Nul ne le sait. le mystère reste bien caché et les pistes fermées à peine ouvertes.

Trois siècles plus tard, la musicologue et polyglotte Caterina se voit chargée de rechercher les preuves de l'existence du testament de l'Evque/Diplomate/Espion/Compositeur. Ces papiers sont contenus dans deux malles mystérieusement réapparues par une louche intervention vaticane. Un homme suit Caterina la nuit, ses courriels sont piratés, les Joyeux du Paradis….

"Tanto fumo. Poco arrosto" (p 86. beaucoup de fumée, peu de rôti)

Oddio, je sors déçu et un peu perdu de ce roman trop long ou trop court. Pourtant je l'ai lu au calme avec, dans l'oreille, la musique du 17ème de "Mission", ce magnifique ensemble d'aria de Agostino Steffani proposés par Cécilia Bartoli. Baroque primitif peut-être mais moderne en tout et magnifique surtout !

Que ce passe-t-il ? Où sont les couleurs de Venise ? Où est passé ce charme, cette force des personnages caractérisant les livres de Donna Leon, la mère du commissaire Brunetti. A part la drôle et surprenante Tina-Lina, soeur de Caterina, les personnages manquent de vie et d'épaisseur. Pourtant ils sont présents, prêts à servir : Roseanna, le dottore Moretti, Stievani et Scapinelli.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Une enquête sur quoi? Sur la vie à Venise, le café, les pâtes, le vin et le spritz? A part un petit voyage à Venise, ce livre n'apporte pas grand chose! Autant feuilleter un gide touristique, c'est plus rapide. Je m'attendais à une histoire du même genre que le commissaire Brunetti. J'ai été bien déçue.
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Caterina Pellegrini « Kitti-Cati », la trentaine, native de Venise, titulaire d'un doctorat sur l'opéra baroque vient d'être recrutée par « la Fondazione musicale Italo-Tedesca » créée par un banquier vénitien Ludovico Dardagno. Elle doit décrypter et étudier des documents (rédigés en latin, français, allemand, italien…) qui pourraient permettre de déterminer , entre deux cousins, qui est le lointain descendant légitime pour hériter du contenu de deux malles laissées par un musicien, compositeur baroque, mort trois siècles auparavant ( XVII)
Il s'agit d'Agostino Steffani (« Steffani a intégré des éléments de la musique française et aussi allemande dans la musique italienne. Outre des opéras, Steffani a publié avant tout des duos, qui sont restés très populaires jusqu'au XVIIIe surtout ses opéras et ses duos qui exercèrent une influence considérable sur des auteurs du niveau de Keiser, Haendel, Bononcini ou Telemann »)
Steffani, abbé (et non prêtre), puis évêque, mais bien castrat (Oddio !) est au coeur d'un lourd et mystérieux secret…
Personnellement, je préfère déambuler dans Venise « la Rouge avec ‘ses' palais antiques ,et ‘ses' graves portiques,et ‘ses' blancs escaliers,des chevaliers » en compagnie du charmant et épicurien commissaire Guido Brunetti … ! Pour les (vrais) amateurs de musique baroque et d'opéras
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Les joyaux du paradis, malgré un titre et un thème promettant monts et merveilles, s'est révélé décevant.
Les deux principaux soucis se situent dans l'enquête en elle-même, ce qui est franchement gênant pour un livre correspondant à la grande mode des énigmes historiques et des secrets scandaleux refaisant surface, et dans cette détestable habitude de l'auteur de vouloir pousser ses propres opinions dans des personnages du dix-huitième aussi éloignés de notre époque et de ses idées que possible...
C'est bien dommage: il y avait pourtant du bon dans l'idée. L'assassinat de Königsmarck ! Complot, adultère, cercles du pouvoir: comment diable l'auteur arrive-t-elle à faire tomber des thèmes pareils aussi plat? le lecteur suit le personnage principal, une musicologue, de pages en pages et de recherche en recherche, et la vérité est qu'on s'ennuie beaucoup.
Une émotion qui se mélange à l'exaspération quand, avec ses gros sabots, l'auteur colle son opinion sur la religion à peu près à toutes les pages: dans les certitudes sans le moindre soupçon de preuve que le personnage principal a des propres opinions d'Agostino Steffani , dans le travail de sa soeur sur la politique étrangère du Vatican, même pas une intrigue secondaire, juste le temps d'arriver comme un cheveu sur la soupe, dans la crise de foi de la même soeur, qui pareillement débarque sans qu'on comprenne le rapport. C'est lourd, répétitif, pas discret. Si Donna Leon veut exprimer son opinion négative sur la religion, elle pourrait se fendre d'un essai plutôt que d'alourdir un roman déjà terriblement plat, qui s'en trouve farci d'anachronismes.
Franchement décevant, et je ne mets que deux étoiles, la deuxième étant simplement gagnée parce que pour une fois dans un livre dont le personnage principal est féminin, il y a d'autres personnages de femmes: d'habitude les auteurs estiment qu'une suffit!
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Dona Leon - "Les joyaux du Paradis" – Calmann-Lévy, 2012 (cop. 2012 pour l'original en anglais)

Mettre à l'honneur un musicien de l'époque baroque, Agostino Steffani (1654-1728) est certes une entreprise fort honorable, et l'idée de coupler la sortie d'un disque de Cecilia Bartoli avec celle d'un roman policier est pour le moins originale, après tout pourquoi pas ? En revanche, il conviendrait de bien souligner qu'il ne s'agit pas pour autant d'une biographie de ce pôvre compositeur effectivement peu joué, mais tout de même pas si inconnu que les publicitaires voudraient le faire accroire (toujours ce mythe de la « redécouverte d'un génie inconnu » qui n'est qu'une technique publicitaire parmi tant d'autre).
A lire le peu d'explications musicologiques figurant dans le roman, on a tout de même l'impression que l'auteur n'est pas vraiment à l'aise, même si elle s'est probablement fait aider. L'intrigue de l'époque contemporaine n'est pas franchement intéressante, il eût été préférable d'en rester à l'intrigue de l'époque baroque…
Un roman gentillet, comme le reste de la production de Dona Leon, qui se lit sans se faire mal à la tête.
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J'ai écouté en livre audio ce livre et c'est la première fois que je m'endors en écoutant un livre tellement il est ennuyeux !
Catharina est une universitaire musicologue qui est engagée pour dépouiller des documents anciens sur un abbé musicien afin de connaître des deux cousins qui est l'héritier. S'ensuit une enquête universitaire sur cet abbé dont j'ai oublié le nom, ennuyeuse à souhait, des réflexions sur la religion, des descriptions sur Venise et rien, aucun teasing ou si peu, décevant pour un thriller.
C'était mon premier livre de cet auteur, je n'ai guère envie d'en découvrir plus.
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Cet ouvrage m'a profondément ennuyée, c'est long, c'est long, très moyennement intéressant. Je l'ai refermé avec soulagement, regrettant le temps perdu, le manque de suspens et la trame ténue du livre. Je me bats les flans pour essayer d'atteindre le nombre de caractères requis par Babelio pour que la critique soit publiée !
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