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2,79

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'irais bien assister à un petit concert de musique baroque, tiens, ce livre m'en a donné envie !

Classé « policier », c'est beaucoup dire, surtout que la 1e de couverture évoque une « enquête du commissaire Brunetti », ce qui est totalement faux.
Nous accompagnons ici la jeune Caterina Pellegrini, musicologue vénitienne qui, ne se plaisant plus à l'université de Manchester, postule avec enthousiasme dans sa ville natale pour un emploi temporaire mais plus adapté à sa formation : rechercher les traces du testament d'un musicien du 18e siècle afin peut-être d'en faire gratifier les héritiers, deux « cousins » voraces et pas du tout cultivés.

Cet emploi est bien sûr temporaire, mais il passionne véritablement cette jeune femme car sa recherche l'emmène à la Marciana, la prestigieuse bibliothèque de la place Saint-Marc. Elle côtoiera le monde religieux et mondain particulier de l'Allemagne du 18e siècle, et sera éblouie par la musique de ce musicien – qui a véritablement existé et dont je viens d'écouter « Niobe ».
Eh bien ma foi, je me suis plu à suivre les traces de ce musicien, moi aussi, et à m'asseoir aux côtés de Caterina sous les ors de la Marciana, mais aussi dans les locaux obscurs de la Fondazione Musicale Italo-Tedesca.

Et pourtant, il ne se passe pas grand-chose, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais que Venise est belle, transcrite par la plume de Donna Leon ! Que l'atmosphère y est reposante malgré les touristes ! Que les bars et les petits restos paraissent accueillants !
Et puis j'aime les vieux papiers, et me pencher sur l'épaule de Caterina pour les consulter avec elle m'a procuré un sentiment à la fois de paix et d'excitation.

Foin donc d'activités trépidantes et de suspens insoutenable. Non, ici, tout est question d'atmosphère, d'érudition et d'ordre, avec de petites touches d'humour procurées par les courriels que Caterina échange avec sa soeur, religieuse en Allemagne, sur le point d'abandonner sa vocation.

Venise à la fin de l'hiver, les rues étroites, le vaporetto, les piazzas pleines de charme, la musique, les livres, les vieux papiers…Ca me suffit, pas à vous ?
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Il faudrait 2 notes : 5 pour l'érudition, l'écriture, la recherche.
La seconde note pour l'intrigue et là c'est plutôt 2 ou 3.
Je m'attendais à une intrigue plus complexe, des rebondissements, dans le présent ou le passé mais rien ! Et une fin si rapide, pourquoi ?
Bref que ne ferait-t-on pas pour l'amour de Venise ? Parfums de vieux livres, de bars et de pizza, l'ambiance est au rendez vous, assurément !
Je vais vite lire un autre Donna Leon pour ne pas rester sur cette impression en demi-teinte
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Deux malles appartenant à Agostino Steffani, un compositeur baroque tombé dans l'oubli. Un quidam qui a multiplié les vocations : compositeur, castrat, évêque, émissaire diplomatique, peut-être aussi espion et complice de crime.
On obtient une intrigue menée dans la Venise actuelle sur des secrets d'État, religieux et artistiques vieux de quatre cents ans.
Tous les ingrédients d'un bon roman plein de suspens.

Bah non pas du tout, l'intrigue tombe à plat! J'attendais davantage de suspense de ce roman. Habituellement j'apprécie beaucoup Donna Leon pour la qualité de son rythme, mais là j'en suis encore sur ma faim. Peut-être parce que Brunetti n'y est pas!

Pas grave docteur, on retrouve comme dans tout les romans de Leon un peu l'atmosphère de Venise et aussi un peu la vie au quotidien de cette magnifique ville. Et ça, j'adore.
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Le musicologue et l'historien de l'art ont un défaut en commun, défaut dont ils ont fait une qualité : la curiosité. Tous les deux sont, par essence même, des chercheurs. Aussi les aventures de Caterina Pellegrini m'ont-elles directement interpellé car elles sont la démonstration parfaite de ce qu'est mon travail entre archives, actes autographes et livres anciens.
Caterina est une spécialiste de la musique baroque italienne, ayant accepté un poste de chercheuse pour une fondation vénitienne. Cela lui permet de revenir dans sa ville natale tout en se livrant à sa passion. Elle reçoit pour mission le dépouillement des papiers contenus dans deux grandes malles. Mais très vite, elle apprend que tout cela est au centre d'une sombre affaire d'héritage, entre deux cousins au profil mafieux. Il y aurait, quelque part, caché entre les lignes, les traces d'un trésor : es joyaux du paradis.
Ces recherches conduisent Caterina à découvrir les péripéties de la vie en deux temps de Stefani, de ses amours, de ses actes politiques, de son silence musical pendant les dernières années de sa vie. Aussi, tout chercheur vous le dira, apprend-elle bien plus que ce qui lui était demandé par les commanditaires et leur avocat, le très séduisant Andrea Moretti. Mais que vient faire l'Opus Dei dans tout cela ?
Un roman de Dona Leon sans Guido Brunetti, mais toujours Venise, bien que moins présente que dans les autres textes de cet écrivaine américaine. Mais surtout les implications du passé sur les événements du présent, aussi médiocres soient-ils.
Moins pittoresque, plus lent, plus historique que policier, un roman qui va dérouter les aficionados du commissaire, mais qui m'a séduit par son regard porté sur une profession méconnue du grand public.
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je ne connaissais pas l'auteur. Il paraît qu'elle écrit trop et de façon inégale, mais "mon" premier m'a plu : l'atmosphère de Venise, une certaine tension , un dénouement original ... j'aurais aimé une plus grande précision concernant le rôle de l'avocat, au final. mais pas mal
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Une intrigue qui a lieu à Venise mais sans le commissaire Brunetti. Toutefois, le personnage principal Caterina Pellegrini est attachant.
J'ai aimé, comme dans la plupart des ouvrages de Donna Leon, les descriptions de Venise et des Vénitiens, ainsi que le sujet de l'intrigue que j'ai trouvé original.
Je n'ai pas aimé les descriptions des recherches de Caterina, précises sur certains points mais difficiles à suivre sur d'autres points. le lecteur est-il supposé connaître la biographie d'Agostino Steffani avant de lire l'ouvrage de Donna Leon ?
La lenteur du récit ne m'a pas gênée outre mesure, d'autant que toutes les pièces du puzzle se trouvent mises en place lors du dénouement final. Cependant, ce dénouement est un peu trop court. J'ai été surprise que Caterina, qui s'est beaucoup investie dans sa recherche et qui n'est pas restée indifférente au personnage de Steffani, puisse s'en aller aussi vite, sans tenter de terminer ses recherches à titre personnel, par simple curiosité.
En outre, j'aurais apprécié en apprendre davantage sur le personnage de Moretti. Qui était-il vraiment ?
Enfin, dernier petit malus, lorsque Caterina observe ses voisins à l'heure du dîner, je m'attendais à un petit clin d'oeil du style : ces voisins auraient pu être la famille Brunetti.
En conclusion, un roman bien sympatique mais sans grande action. Un conseil au futur lecteur : lisez une biographie de Steffani auparavant et écoutez l'une de ses arias, pour être dans l'ambiance.
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