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3,56

sur 228 notes
J'ai de nouveau passé un bon moment avec Brunetti à Venise alors qu'il enquête sur un mort découvert dans un canal. Il s'avère que l'homme était un militaire américain rattaché à la base de Vicence. le Vice-questeur Patta craint pour le tourisme, la renommée de la ville et les relations avec les Etats-Unis : ça ne se fait pas d'assassiner des américains à Venise !

J'aime beaucoup comme sont traitées les relations entre les deux hommes, le ridicule de Patta n'a pas besoin d'être forcé et pour avoir vu la série, je rigole parfois !

Ce tome est assez sombre, pas seulement à cause des morts mais par les problèmes qui gangrènent, encore aujourd'hui, l'Italie : corruption, trafics, mafieux...

J'aime le petit côté tranquille de la vie vénitienne, obligé par les déplacements fluviaux qui ne dégagent pas le sentiment d'agressivité des poursuites en voiture.

Le prochain tome pour... le mois prochain !

Challenge Pavés 2023
Lecture Thématique mai 2023 : Littérature étrangère non francophone
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Un cadavre est retrouvé flottant dans un canal, tué à l'arme blanche. Les pièces de monnaie dans ses poches laissent supposer qu'il était américain.
Le vice questeur craint pour l'image de marque de Venise, que ce crime ne ternisse la renommée de la Sérénissime, effraie les touristes, brouille l'entente entre l'Italie et les forces américaines sur place. Bref, Patta tremble comme toujours.
Brunetti est plus posé, ne veut surtout pas tomber dans le piège des conclusions hâtives, avec son flegme vénitien (qui se rapproche par tant d'aspects à l'anglais) il va enquêter sur l'identité de la victime et remonter petit à petit le fil de l'intrigue et surtout les ramifications d'une histoire sordide.
J'ai beaucoup aimé le réalisme de cette enquête, Brunetti m'est de plus en plus sympathique et j'apprécie son tempérament, son empathie.
Je ne connais pas la série télévisée tirée de ces romans, il faudrait que je tente !
Rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle lecture commune avec Zazaboum ;)
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Un noyé repêché dans l'un des canaux de Venise est identifié comme étant un jeune Sergent de l'armée américaine. le jeune homme était en poste à Vicenza, où se trouve une importante base militaire US. D'après les premiers éléments de l'enquête, il semble que sa mort soit le résultat d'un vol ayant mal tourné...

Mais cette explication ne satisfait pas le commissaire Brunetti, chargé de l'enquête. Il se rend plusieurs fois à Vicenza, visite l'appartement du mort, et se rend compte du mystère qui entourait la vie du Sergent Foster.

Entre-temps, un cambriolage a eu lieu dans l'un des magnifiques palazzo de la ville. Cette enquête est également confiée à Brunetti, qui, là aussi, se pose de nombreuses questions. La victime, un riche homme d'affaires milanais, lui paraît étrangement suspect.

Brunetti finit par trouver un lien entre ces deux enquêtes. Mais, dans le cours de ses recherches, il s'intéresse à de nombreux personnages haut-placés, ce qui ne plaît pas à son supérieur...


Cette enquête du commissaire Brunetti était très intéressante à lire. En se lançant dans une intrigue mêlant de nombreux problèmes très actuels Donna Leon parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.

Mais malgré le suspense qui sous-tend tout le roman, c'est finalement une ambiance très relaxante qui se dégage surtout de la façon de travailler du commissaire Brunetti. D'après les descriptions de l'auteur, le couple Brunetti et leurs deux enfants vivent de façon assez sereine dans un magnifique appartement aménagé dans les derniers étages d'un ancien palazzo. Rien que l'environnement de leur vie familiale, donc, donne une impression d'élégance discrète et de calme patricien tout à fait délicieux. Ajoutez à cela les talents culinaires De Paola, et vous aurez compris que ce qui fait le charme de ce livre, ce sont surtout les milliers de petits détails que l'auteur nous livre à propos de la vie quotidienne des personnages principaux.

Cette façon de vivre, Brunetti donne l'impression de la transposer dans son domaine professionnel. Malgré les nombreux rebondissements de l'histoire, le commissaire semble prendre son temps pour résoudre les problèmes qui se posent. Et sa méthode toute personnelle paraît d'ailleurs tout aussi efficace que celle des enquêteurs qui s'agitent en tous sens puisque, finalement, le dénouement se révèle tel qu'il l'a imaginé...
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J'ai retrouvé le commissaire Brunetti avec plaisir et même avec une certaine surprise, car Foster, le premier mort que l'on retrouve un matin au bord d'un obscur canal vénitien, apparemment victime d'une agression de rue, est un Américain qui travaillait au service de santé publique de la base américaine de Vicence. L'occasion pour le commissaire de se souvenir de l'histoire et de(s) (l')intérêt(s) de la présence US en Italie et de rencontrer la charmante supérieure hiérarchique de la victime, le docteur Peters. Brunetti va collaborer avec un capitaine de carabiniers présent sur la base le major Ambrogiano. Les autorités américaines font clairement de la rétention d'informations, voire de la manipulation, faisant croire à des histoires de drogue, mais impossible de rien prouver… Les intuitions de Brunetti se confirment quand, quelques jours plus tard, on retrouve la médecin morte d'une overdose. Suicide, déclare l'autopsie… Pendant ce temps, un riche industriel milanais se fait cambrioler dans son palais vénitien.

« Et si ces deux innocents avaient accidentellement mis les pieds là où il ne fallait pas, tout ça à cause d'une éruption suspecte sur le bras d'un garçonnet ? »

Dans cette enquête qui prend son temps faute de clarté dans les relations italo-américaines (et aussi pare que le commissaire doit contourner avec précautions les ordres du vice-questeur Patta, toujours aussi imbu de lui-même et attentif avant tout à flatter les autorités), Brunetti va naviguer en eaux troubles et découvrir – notamment grâce à son riche beau-père, qu'il ne porte pourtant pas dans son coeur – à quel point les autorités politiques, militaires et économiques peuvent user et abuser de leurs pouvoirs réunis. Sans vouloir révéler le fin mot de l'affaire, l'enquête se termine sur une note amère car Brunetti est muselé en beauté à la fin de l'affaire. Je me demande même si son sens de la justice et de l'honnêteté ne le mettra pas carrément en danger dans une future affaire… Ce sont ces qualités qui font que j'aime Brunetti, avec son sens de l'humour inébranlable. J'apprécie aussi le compagnonnage indéfectible de sa femme Paola.

Petit clin d'oeil : ce n'est que le deuxième Brunetti que je lis mais il y a à chaque fois une petite allusion aux Belges, purement anecdotique, mais ça me fait sourire.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Ce nouvel épisode du Dottor Brunetti est une étonnante modernité. le depot sauvage de produits toxiques avec la complaisance coupable des politiques résonnent étonnamment. le Dottor Brunetti fait encore une fois preuve de perspicacité avec beaucoup de tact et d'élégance. c'est tré dynamique, sans temps morts. J'ai été très intéressée par le système militaire de coopération mis en place par les États unis en Italie : très bien décrits avec toutes les conséquences sur l'économie te la politique d'un pays
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Bien loin de l'image habituelle (on pourrait même dire du cliché) que l'on peut avoir du flic, divorcé et alcoolique, tourmenté par ses démons intérieurs, le commissaire Guido Brunetti est un mari et un père de famille à la vie tout ce qu'il y a de plus banale : il rentre déjeuner chez lui à midi, il a du mal à comprendre son fils adolescent, il s'intéresse au problème d'équilibrage du tambour de la machine à laver... Au travail, il passe plus de temps à remplir de la paperasse qu'à poursuivre des criminels. S'il n'avait un supérieur incompétent, plus préoccupé par l'accroissement de son carnet d'adresses que par la recherche de la vérité, Guido Brunetti serait un commissaire heureux. En effet, dans une Italie gangrénée par la mafia et la corruption politique, Venise fait figure d'exception car les crimes y sont plutôt rares.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert les enquêtes de ce policier intègre et désabusé. L'intrigue, plus complexe qu'il n'y parait à première vue, est bien menée et les rebondissements sont nombreux. Il n'y a ni courses poursuites ni de fusillades, le rythme de l'enquête est assez lent, mais parfois cela fait du bien de lire un roman qui prend le temps de bien poser les choses. J'ai bien aimé la découverte de Venise de l'intérieur, sans concessions, bien loin des circuits touristiques et de l'image idéalisée que l'on peut en avoir. La description de la vie quotidienne sur la base militaire américaine et les problèmes engendrés par cette "occupation" sont très intéressants et ajoutent un côté réaliste au roman. Ajoutez à cela des personnages sympathiques et attachants, que l'on a envie de suivre au quotidien, et vous obtiendrez un très bon roman policier, agréable à lire. Une chose est sûre, je lirai les autres volumes de la série (il y en a plus d'une vingtaine publiés actuellement) avec beaucoup d'intérêt.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Me voilà de nouveau en présence de l'inspecteur Brunetti !

Malgré quelques longueurs et quelques lenteurs, j'ai passé un excellent moment en sa compagnie ! J'ai beaucoup savouré le côté désuet , "retro" qui est très charmant : à cette époque, la police ne dispose pas de GSM, ni de GPS, et pas de techniques sophistiques ! Cela change des enquêtes des experts !

Toujours en poste à Venise, il en profite pour nous faire déambuler dans les quartiers et les rues de la Serenissime.
Toujours prêt à résoudre ses enquêtes, il fait fi de la hiérarchie, de la bureaucratie et applique ses méthodes personnelles.
Toujours décidé à être juste, il essaie de faire éclater la vérité même s'il doit franchir certaines limites.
Toujours un peu sentimental, il aime retrouver sa femme et ses enfants qu'il entoure de beaucoup d'affection. Il est aussi parfois déçu, découragé par la tournure que prennent les événements.
Toujours audacieux, il ose frapper à certaines portes et demander des services à des personnages haut placés.
Toujours pointilleux, il soulève de graves problèmes de société comme la pollution, la corruption...
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Deuxième roman mettant en scène le commissaire Brunetti, Mort en terre étrangère fait partie de mes préférés dans cette série.
Donna Leon parvient à faire de Venise bien plus qu'une carte postale. Elle nous entraîne dans la vie quotidienne des vénitiens au détour des palazzo, des piazetta et des comptoirs des cafés.
Le calme quotidien de Venise est mis à mal par la découverte du cadavre d'un sergent de l'armée américaine en poste dans une base de l'OTAN à Vicenza. En se rendant sur place, et malgré le peu de concours des autorités militaires, Brunetti va s'apercevoir que ce meurtre, apparent crime crapuleux, semble en fait lié aux activités de la base. Entretemps, un cambriolage dans une riche demeure lui est également confié. Les pistes vont se croiser au grand déplaisir du vice questeur Patta, puisqu'elles conduiront à mettre en cause des personnalités haut placées et la hiérarchie.
Cet excellent opus met à l'honneur la famille de Brunetti, ses goûts culinaires, son sens de la justice et son irrespect pour les puissants qui couvrent là un trafic de déchets, des décharges sauvages et implicitement les activités de la Mafia.
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Brunetti est réveillé aux premières heures du jour suite à la découverte d'un cadavre dans un canal. La victime s'avère être un Américain, ce qui met Patta dans tous ses états à l'idée de la répercussion que cette agression pourrait avoir sur le tourisme. Brunetti ne croit pas à un vol qui aurait mal tourné, mais la victime travaillant dans la base Américaine de Vicense, il va devoir composer avec leurs autorités militaires, peu disposées à coopérer...
Je croyais avoir lu tous les romans de Donna Leon parus en poche et je me suis aperçue que je n'avais pas lu celui-là. Ça m'a fait tout drôle de remonter le temps et de retrouver un Brunetti plus optimiste, père d'enfants encore jeunes, dans une Venise encore occupée par les Vénitiens, où il semble trouver à chaque coin de calle de bons cafés et tramezzini. Ça m'a permis de réaliser à quel point lui et sa ville avaient évolué depuis. Bien sûr, on y trouve déjà corruption, scandales étouffés, emprise de la mafia, mais avec une douceur de vivre qui domine malgré tout. J'ai donc savouré cette enquête avec nostalgie, comme un moment précieux dont on sait qu'il ne durera pas.
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Cadavre d'un américain flottant sur un canal vénitien...
Belle écriture, humour que j'apprécie, intéressante ambiance de la base américaine mais un peu trop de chichis et remplissages de l'auteure ralentissent la pauvre intrigue et m'ont énervé.

La doctoresse qui, devant le cadavre du sergent semble effrayée mais ne dit rien, veut rien dire à la base américaine, téléphone au commissariat mais à 23h Brunetti est chez lui, Brunetti qui décide d'attendre qu'elle ressonne en plus que son chef, Patta, bien stéréotypé con et corrompu lui retire l'enquête...

Et au dernier tiers du livre on sait la couleur du costume qu'il a choisi pour aller au casino avec sa femme et les articles qu'il a lu dans son journal mais toujours aucun élément sur l'enquête....

Faudra aussi qu'on explique un jour à Donna qu'à Venise on entend plus souvent 'prosecco campari apérol ou spritz' que 'Pinot noir' ou cabernet!!!!
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