AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 132 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
C'est bien la première fois que je ne suis pas emballée par un roman de la série Brunetti ! Cette fois-ci il enquête sur les marchands d'art qui s'étaient enrichis pendant la 2ème Guerre mondiale aux dépends des juifs forcés de fuir.

J'ai trouvé l'intrigue confuse avec des personnages peu marquants et pas franchement attachants. Impossible à la fin de savoir la vérité ou bien j'ai raté une explication !

L'écriture de Donna Leon est toujours aussi agréable et j'ai hâte d'attaquer le suivant en LC avec Laehb le mois prochain !

Challenge Multi-Défis 2024
Challenge Entre Deux Thématique 2024
Commenter  J’apprécie          230
Encore une lecture pour répondre à un item d'un challenge, ma foi, je suis mitigée, je n'ai pas trouvé très intéressant l'enquête, mais j'ai pris plaisir à visiter un peu Venise. L'art étant également au rendez-vous, disons que ça m'a fait passer la pilule plus facilement. L'écriture est correcte, l'histoire est bien menée, mais je ne trouve guère d'intérêt à lire ce genre de roman, si il y n'a pas un peu de plaisir ou de découverte sur un sujet ou un autre.
Une fois de temps à autre, ça passe, mais sinon, on a l'impression d'avoir fait le tour et le contour de tous ces policiers.
Commenter  J’apprécie          232

Brunetti remonte le temps et enquête sur des marchands d'art peu scrupuleux (de vraies ordures) ayant profité de la fuite des juifs pendant la seconde guerre mondiale pour leur acheter leurs oeuvres d'art à très bas prix. Dieu sait qu'ils sont légion à s'être enrichis...

Je n'ai pas été très convaincue par cette lecture, ou du moins l'ai-je être moins que les précédentes. Les personnages ne m'ont pas paru ni sympathiques ni attachants et assez peu développés.
Enfin, les implications entre les époques, les personnages, les tenants et aboutissants m'ont paru plutôt brouillon, pas très clairs en tout cas.

Lecture certes agréable mais décevante par rapport aux enquêtes antérieures que j'ai bien plus appréciées.
Commenter  J’apprécie          110
C'est le 11ième titre de la série mettant en vedette le commissaire Brunetti. Que dire? On le retrouve toujours avec joie. Et l'on retrouve aussi toujours la même structure narrative. Une bonne vieille recette. (Tiens donc, j'ai utilisé le mot recette ) . Avec ce titre, on revient sur un des pans les moins reluisants de l'histoire du pays durant la seconde guerre mondiale. Certains, plus vils que d'autres, profiteront de la peur, pour aisément et sans pudeur, voler, spolier, tuer des gens et des familles afin de s'approprier leurs biens. Brunetti sera obligé de revivre cette triste histoire. Encore ici, Brunetti ira petits pas par petits pas, entre deux repas, pour arriver à élucider le meurtre d'une brillante étudiante, Claudia, qui avait comme professeur l'épouse de Brunetti. Donc, il creuse, il réfléchit, il discute, il questionne, il apprend, il découvre, et il mange... Et Donna Leon réussit toujours à exciter la gourmande en moi! Qu'est-ce qu'il mange bien le commissaire Brunetti: des lapins aux noix et olives, des crêpes ricotta, des desserts, des brioches moelleuses, etc etc..hum Excusez-moi, j'ai comme une petite faim là !
Commenter  J’apprécie          100
Cette enquête plonge dans le passé, au moment de la Seconde Guerre Mondiale, dans l'Italie fasciste, afin de réhabiliter la mémoire d'un homme jugé coupable de vol d'oeuvres d'arts, c'est en tout cas le voeu de Claudia, sa petite fille, une étudiante De Paola. Elle souhaite, grâce au commissaire, laver l'honneur de son grand père. Jusqu'au moment où cette jeune femme est assassinée...
Dans ses investigations dans le passé, Brunetti va découvrir un traffic d'oeuvres d'art, les méthodes des trafiquants, remonter les filières entre les anciens partisans du fascisme et les anciens résistants, démêler les mensonges, et au final déterminer qui dans tout cela, s'est réellement enrichi... La complexité des personnages est comme toujours un régal dans les romans de Donna Leon.
Paola Brunetti ne sera pas en reste pour épauler son mari, d'une part, grâce à ses petits plats notamment, mais également par ses déductions et analyses profitables à l'enquête.
Une enquête de Brunetti qui met plutôt l'accent sur la psychologie plus que sur l'action, et c'est toujours aussi excellent !
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          90
Roman policier bien ficelé. Premier roman que je lis de l'auteure Ayant regardé la série à la TV, je ne pouvais m'empêcher de voir le commissaire Brunetti comme dans la série, amis je ne savais pas du tout que c'est Dona Leon qui avait écrit ces livres. Bonne surprise donc et l'envie d'en lire d'autres.
Commenter  J’apprécie          80
Toujours un très bon Brunetti, qui nous prouve une fois de plus que l'Italie n'a pas digéré la seconde guerre mondiale et le reniement de Mussolini...Une étudiante De Paola interroge celle-ci puis Guido sur un possible nouveau procès de son grand-père, jugé en 1945 pour vol d'oeuvres d'art à des victimes du fascisme. Cette jeune fille est retrouvée assassinée. Brunetti va enquêter sur les directeurs de la Bibliothèque de la patrie, histoire et jalousie se sont emmêlées...
Commenter  J’apprécie          70
En perspective une très succulente investigation du commissaire Brunetti un niveau de la questure de venise , cette fois sur le sujet du trafic d'oeuvres d'art lors de la 2de Guerre Mondiale. Et puis toujours cette ambiance et atmosphère vénitienne, cette corruption qui gangrène la société italienne, Encore un polar a' l'italienne a' ne pas regretter
Commenter  J’apprécie          60
Les enquêtes de Brunetti sont toujours aussi plaisante à lire.
Venise et son système de corruption, ses vieilles familles dans des palazzos parfois en ruine et d'autrefois riches de trésors de guerre.
La famille Brunetti est attachante, l'épouse d'une intelligence vive, le couple est intellectuellement attrayant et Venise coule dans cette ambiance aussi brumeuse que sa lagune.
Loin des polars hyper rythmés, c'est l'intelligence humaine qui prime dans cette écriture aux dialogues ciselés.
Commenter  J’apprécie          60
Le lecteur qui ouvre pour la première fois un roman de Donna Leon mettant en scène le Commissaire Brunetti court un grave danger : celui de devenir un addict et d'enchaîner la découverte des enquêtes (il y en a plus de 25 à ce jour il me semble) non pas tant pour les intrigues policières qui sont bonnes mais sans plus, mais pour l'ambiance générale qui les accompagne.
Suivant les pas du marcheur qu'est le Commissaire, on se déplace dans Venise, on rêve le long des canaux, on déguste un café serré ou une pâtisserie délicieuse, on peste contre les hordes de touristes qui défigurent le paysage. On finit par devenir familier de cette si belle ville et des vénitiens ombrageux mais si attachants.
Mais on découvre aussi tout un pan sociologique et économique de la vie vénitienne, avec la corruption de certaines élites, la pollution qui fait craindre le pire pour la survie de la lagune, l'inefficacité des politiques gouvernementales, sans oublier les petits arrangements entre amis.
Certes tout ceci n'est pas joli, joli mais pour faire pendant, il y a la vie privée de héros avec son épouse érudite amatrice d'Henri James, ses deux enfants adolescents avec lesquels il a quelquefois des échanges vifs, ses amis et alliés à la questure où il travaille, comme la délicieuse Elettra toujours habillée à la manière d'un top model et petit génie du piratage informatique.
Dans cet ouvrage, Donna Leon aborde la question de l'histoire récente de l'Italie et de la façon dont les contemporains occultent les ravages du fascisme dans la société civile. Un voile d'oubli a été pudiquement jeté sur des agissements peu honorables mais certains se refusent à tourner la page.
La jeune Claudia brillante étudiante de Mme Brunetti tente de réhabiliter l'honneur perdu de son grand-père accusé (et condamné) pour avoir fait commerce d'oeuvres d'art spoliés aux malheureux qui fuyaient la dictature mussolinienne. Quand elle est retrouvée chez elle, sauvagement poignardée, Brunetti déduira à juste titre que les recherches qu'elle menait sur le passé sont probablement à l'origine de la haine qui a armé son meurtrier.
L'Italie a toujours été terre artistique et les oeuvres d'art qui s'y trouvent à profusion ont suscité bien des convoitises en ces temps troublés et plusieurs décennies après, la mémoire des faits reste vivace et les ressentiments intacts...
Une belle enquête qui met une fois de plus en avant les qualités humaines de Brunetti et son sens incomparable de la mesure en toute chose, probablement le fruit de ses bien-aimés auteurs grecs et latins dont la lecture constitue son loisir préféré.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (372) Voir plus



Quiz Voir plus

La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

13 questions
67 lecteurs ont répondu
Thème : Donna LeonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..