Faisant partie du cycle de
Dante de Guilio Leoni,
La conspiration des miroirs ne m'a pas éblouie. J'adore les romans historiques, Moyen-âge, Renaissance, etc mais là... bof, bof.
Florence, août 1300.
Dante, prieur de la ville doit enquêter sur l'échouement d'un bateau où, semble-t-il, tous les marins et passagers sont morts. En fouillant,
Dante retrouve dans la cabine du bateau un étrange engin mécanique, brisé et un parchemin.
Il commence à se poser des questions. D'où vient ce bateau échoué sur les rive de l'Arno? Qui sont ces étrangers ? Comment sont-ils morts et pourquoi ? Rencontres, indices, questions. On recommence rencontres, indices, questions et encore une fois....
Dante doute et se questionne sur près de 270 pages.
Exemple: P. 171 : "Mais pourquoi dans ce cas, reconstruire à Florence l'étrange château? Pour en étudier les dimensions secrètes? Et découvrir ainsi l'emplacement des faux murs derrière lesquels l'or était caché ? Mais si Bigarelli avait construit l'original, pourquoi était-il nécessaire d'en effectuer une copie? Et pourquoi transporter tous ces miroirs, alors que l'ecroquerie n'en requérait que deux ? Et le mystérieux engin amené par la galère? Et tous ces hommes assassinés? Enfin, l'héritier de Frédéric existait-il vraiment? Ou était-ce l'empereur qui s'apprêtait à réapparaître dans toute sa gloire ? " C'est ainsi chaque 2 pages...na, j'exagère un peu . Je comprends bien que c'est l'esprit de la métaphysique mais , pour moi, c'est un brin trop long. L'intrigue est plus ou moins intéressante. Trop de complications, trop d'embrouilles, trop complexe pour pas grand chose au final. le style de la narration est pénétré, embarrassé ce qui n'aide pas.
Ce qui plait par contre c'est découvrir Florence au Moyen-Âge. C'est l'ambiance, la frénésie, le foisonnement d'idées, le multiculturalisme de cette ville qui a fait que j'ai poursuivi la lecture. Sinon...Quoique certains propos (sur les femmes, les homosexuels et la religion qui teinte tout) ressemblement étrangement à ce que l'on entend -malheureusement- encore aujourd'hui et ces propos sont du 14e siècle. Édifiant ! Finalement, j'aurai pu passer à côté de cette lecture sans en être affligée.