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Citations sur Côté ghetto (12)

Il croyait fermement que, à condition d’y mettre du sien, on pouvait améliorer les choses.
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"Il y a cette idée que les Noirs font ça entre eux, et que si je suis blanc ça ne m'affecte pas" dit-il. Ses yeux s'animèrent d'une colère soudaine. "Et bien, figurez vous que si: ça m'affecte."
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Au contraire, il n'y avait en lui que de la souffrance. Les larmes lui tendaient des embuscades plusieurs fois par jour.
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L'histoire de Jessica Midkiff était celle des prostituées du Southside : sordide, tragique monotone. Toutes ces histoires semblaient commencer de la même manière - par un viol ou des violences pendant l'enfance - et se conclure avec une prostituée vieillissante acceptant des passes toujours plus minables pour se finir en drogue. Pour finir, des clochardes épuisées et édentées erraient sur le trottoir et proposaient des pipes dans les ruelles.
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Ce livre part d'une idée très simple : quand le système judiciaire ne parvient pas à affronter vigoureusement les morts et les blessures violentes, le meurtre devient endémique.
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Les tentatives de la société pour combattre cette épidémie de meurtres principalement commis entre noirs était inadéquates, fragmentaires, sous-financées, déformées par une série de préjugés idéologiques, politiques et raciaux.Quand les homicides attiraient l'attention, c'était par leur aspect spectaculaire - massacres de masse, assassinats de célébrités, bien loin des gens qui mourraient le plus : les hommes noirs.
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Pour citer une curieuse formule que l'on trouve dans les sources historiques, les Blancs "avaient la loi pour eux". Les noirs ne l'avaient pas. La loi officielle les frappait uniquement pour les contrôler, non pour les protéger. Les petits délits étaient sévèrement punis, les gros délits étaient tolérés - tant que les victimes étaient noires. John Dollard, un chercheur originaire du Mississipi qui travailla sur le sujet dans les années 1930, estimait que les conflits internes aux Noirs étaient le fruit d'une volonté délibérée des Blancs - ou du moins d'une forme de consensus instinctif. "On ne peut s'empêcher de se demander s'il n'est pas dans l'intérêt de la caste blanche d'avoir un niveau élevé de violence au sein de la population noire" écrivit-il.
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"Ce n'est plus une pute. C'est la gamine d'un père". Wally fit sienne cette philosophie. Quelle que fût la réaction du vaste monde, la vocation de l'inspecteur était de traiter chaque victime, si hors la loi soit-elle, comme l'ange le plus pur. Les personnes assassinées étaient intouchables. Elles méritaient toues la même justice.
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La souffrance est toujours riche d'enseignements.
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"Je me souviens d'un titre du Los Angeles Times, un week-end, raconta l'inspecteur Paul Mize. Un attentat à Beyrout avait fait six morts. On avait eu neuf meurtres ce même week-end. Aucun d'entre eux n'était mentionné dans le journal. Pas un seul. C'était exaspérant, désespérant".
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