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EAN : 9782754823364
96 pages
Futuropolis (16/11/2017)
4.25/5   408 notes
Résumé :
Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme "l’Enfer des enfers".
Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures. La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
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Adossé à l'océan, loin de tout. Loin du tumulte de la vie. Épris d'un sentiment de liberté face à cette étendue immense... C'est là que vit Germain, l'un des gardiens du phare. Gardien de l'Ar-Men, le phare le plus exposé et le plus inaccessible du monde. C'est là qu'il a trouvé sa place. Aujourd'hui, Pierrick laisse sa place à Simon. Dix jours avec l'un puis avec l'autre. Les deux hommes se saluent à peine. Simon râle, pour tout. Pour l'humidité glacée des murs, les draps rêches, l'odeur de pétrole, le fracas des vagues qui viennent s'échouer sur les rochers. Deux hommes isolés, un phare qui, à la faveur d'une tempête, dévoilera son passé...

Ar-Men, surnommé L'enfer des enfers. Un phare accroché à la roche, à l'extrémité de l'île de Sein. C'est ici que nous emmène Émmanuel Lepage, loin des hommes. Dans cet album, il dépeint non seulement la vie des gardiens qui, coûte que coûte, devaient maintenir la lanterne allumée, mais aussi l'histoire de ce phare qui mit plus de 15 ans à émerger de la mer. Une histoire tout aussi incroyable que celle des hommes qui y prirent part. L'on navigue entre passé et présent. Graphiquement, Émmanuel Lepage nous offre de magnifiques et déferlantes planches. Tantôt historiques et plus classiques, tantôt sauvages et naturalistes, tantôt majestueuses. Un album qui nous plonge littéralement au coeur de cette Bretagne mystérieuse et envoûtante, qui nous happe dès les premières pages. Un album sensible et captivant...

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Je vais commencer par remercier mon ami Patrick qui m'a dirigé vers cette lecture.
"Ar-Men : L'Enfer des Enfers" est d'abord remarquable pour ses dessins superbes et c'est ce que j'attends avant tout d'une bande dessinée, ici, l'ambiance graphique sert à merveille le contexte de l'histoire, car d'histoires il va aussi être question.
Histoire d'une île, histoire des îliens, histoire d'un phare, mais pas n'importe quel phare et bien sûr celle d'Ys, la ville engloutie, car nous sommes en ici en Bretagne, terre de légendes.
L'histoire de l'île de Sein est indissociable des naufrages qui assuraient une source de revenus aux îliens, a priori si j'en crois le scénariste de la BD, cela a été l'un des motifs de l'opposition à la construction du phare par les habitants de l'île qui voyaient là se tarir l'une de leur source de revenus.
Il y a surtout l'histoire fascinante de la construction du phare, d'une complexité et d'une difficulté hors norme vu l'hostilité du lieu, quinze années là où il faut quatre où cinq ans pour d'autres constructions, les problèmes rencontrés, notamment techniques, sont ici remarquablement illustrés au propre comme au figuré.
Ces parties m'ont passionné, la partie légende aussi car je ne la connaissais pas, j'ai par contre été un peu moins emballé par la structure du scénario que j'ai trouvé assez confus, on saute souvent d'un contexte à l'autre au fil des planches avec des périodes sans rapport entre elles en terme de chronologie.
J'ai aussi eu des soucis pour comprendre qui était qui, il y a dans ce récit une partie onirique assez présente où souvenirs et rêves se confondent, pas facile de s'y retrouver pour ce qui me concerne.
Pour conclure j'ai adoré regarder ces images, belles et souvent propices à l'introspection, on y trouve des oiseaux sur presque toutes les planches, j'aurais aimé que l'auteur nous offre une mouette détaillée en gros plan, j'aurais mis cinq étoiles rien que pour cela ;)
Plus sérieusement, les scènes de tempêtes sur le phare sont magistrales, les images nocturnes encore plus avec les jeux de lumière, bravo à l'illustrateur.
A noter également la présence d'un DVD accompagnant cette bande dessinée, un plus appréciable.
Je me pose tout de même une question, on m'a "vendu" cet ouvrage comme un roman graphique là où j'ai surtout vu une BD... Y-a-t-il une réelle différence ou est-ce juste une nouvelle façon de nommer une BD ?
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Là ou prend fin la terre, bien plus loin que la baie des Trépassés, plus loin encore que là où s'agitent les vagues du Raz de Sein capable d'engloutir hommes et bateaux, proche tout de même de la chaussée de Sein, là où les naufrages étaient monnaie courante, où, sous la main de l'homme est né un phare mythique : Ar-Men, baptisé à juste titre, l'Enfer des enfers, qui s'élève fièrement dans ce milieu hostile où de courageux ouvriers ont travaillé pour ériger ce titan lumineux, véritable prouesse humaine construite sur un rocher, dans une mer déchaînée.

C'est son histoire que nous conte Emmanuel Lepage dans cette superbe bande dessinée aux pages ocres et bleutées. Ce dessinateur de talent ne s'est pas contenté de raconter l'histoire du phare, de sa conception à sa construction, non, il y met son âme de Breton, y ajoute de bien belles légendes, enveloppe son récit de mystère, nous mêle aux difficiles conditions de vie des gardiens de phare, ces hommes solitaires et courageux, particulièrement Germain, le héros, peut-être pas gardien de phare par hasard...

Lecteurs qui passez par-là, plongez-vous dans ce livre passionnant, à vous la ville d'Ys et le roi Gradlon, faites connaissance de l'enfant de la mer, et prenez garde au Bag-Noz ou bateau de nuit, vaisseau fantôme qui vient chercher les trépassés. Mythe et vérité se mêlent, et Ar-Men devient alors beaucoup plus qu'un phare de pierre, il entre dans la légende du pays breton.

Pour compléter cette lecture, peut-être alors aurez-vous envie de venir voir la pointe sud de Bretagne riche de ses couchers de soleil magnifiques après lesquels, si vous observez bien, vous verrez au loin, s'allumer Ar-Men.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Un célèbre diction breton dit : "Qui voit Ouessant voit son sang, Qui voit Molène voit sa peine, Qui voit Sein voit sa fin, Qui voit Groix voit sa croix..." Les îles bretonnes, bien que formant de splendides territoires, ont souvent mauvaise réputation pour la navigation maritime, y compris pour le marin le plus aguerri...
Au large de l'île de Sein, sur cette chaussée où prend fin la terre, il est un phare qui se dresse aux avant-postes comme pour défier les déchaînements de l'océan. Il s'appelle Ar-Men, mais on le surnomme « l'Enfer des enfers ». Certains jours, il se mélange avec la furie des éléments, disparaissant dans le paysage, émergeant à peine des flots tumultueux.
Ar-Men : L'Enfer des Enfers est une formidable BD où le talentueux Emmanuel Lepage nous invite à côtoyer au plus près le tumulte de l'océan comme si nous y étions.
Ar-Men est un de ces fameux phares construits à la fin du XIXème siècle pour tenter de mettre fin aux naufrages dévastateurs que vivaient ces côtes finistériennes depuis des millénaires.
Ar-Men, - qui veut dire en breton la pierre, c'est cet endroit improbable de la taille d'un grand rocher où des hommes vont un jour imaginer ériger un phare...
Le récit démarre en 1962, où nous faisons la connaissance de Germain un des gardiens de ce phare et de Louis son fidèle compagnon, nous entrons dans leur quotidien façonné d'embruns et d'horizon... Un jour, sous les coups des vagues en furie, la porte d'entrée du phare cède, la mer entre par trombes venant défaire le crépi de l'escalier. le temps de remettre tout en ordre, c'est l'étonnement qui se dessine sur le visage de Germain. Des mots apparaissent sous le crépi défait, des phrases, un autre récit, celui de Moïzez racontant sa propre histoire qui se mêle à celle de la construction de ce phare... Nous sommes alors transportés en 1867...
Je ne vous cacherai pas, qu'étant breton, j'ai toujours été fasciné par les phares, leurs histoires, leurs beautés, leurs tragédies aussi, happé par ce vaste imaginaire qui se déploie autour d'eux, aussi vaste que la mer, émerveillé par le rythme lancinant de leurs faisceaux magiques, habillant et déshabillant la nuit.
Cette BD est emplie de poésie, le vol d'une sterne traversant le ciel, le rugissement d'une mer furieuse comme elle sait l'être sur ce bord de continent perdu, à la pointe du monde. Ce bout du monde, je le connais bien, j'y vais de temps en temps, j'y suis à quelques encablures et je ne me lasse jamais de ce tableau qui se réinvente sans cesse...
Durant un été, mes parents avaient loué une petite maison de vacances à Lilia-Plouguerneau et nous avions eu l'occasion de visiter le magnifique phare de l'île Vierge, qui est le phare le plus haut du monde, du haut de ses soixante-quinze mètres. J'avais sept ans. C'est peut-être comme cela que j'ai ressenti pour la première fois une fascination pour les phares.
Forcément, je me posais des tas de questions, celles que peut-être tout le monde se pose en regardant le large... Comment peuvent tenir debout les phares, avec toutes ces tempêtes effroyables que nous subissons en Bretagne l'hiver, offrant autant de coups de boutoirs qui viennent cogner contre leur paroi... ? Mais une autre question me taraudait souvent : au milieu de cet océan si tumultueux, comment des hommes ont-ils réussi à construire de tels édifices si solides ? Et puis, tiens une autre encore : est-ce que certaines tempêtes, plus rudes que les autres, empêchaient parfois la relève des gardiens ? Je parle à l'imparfait, car désormais depuis plusieurs années, la plupart des phares au large de nos côtes sont automatisés...
La Vieille, Pierres Noires, le Four, l'île Vierge, le Créac'h, Kéréon, Ar-Men, autant de noms qui forment les gardiens de la Mer d'Iroise...
Alors trois récits viennent s'entrelacer et s'enchâsser dans des pages et des planches rugissantes d'écume. L'histoire de Germain vient se mêler à celle de Moïzez et de Dahut la fille du roi Gradlon, échappée de la cité perdue d'Ys...
Parfois un oiseau traverse le ciel, happant notre regard, tandis que les ténèbres s'ouvrent et nous voyons surgir de la nuit un vaisseau fantôme, le Bag-Noz qui venait chercher les trépassés dans la baie du même nom... C'est peut-être seulement un père racontant un conte à sa toute petite fille...
Nous devenons alors Germain, chahuté par la nuit et son cortège de fantômes, emportant avec lui sa solitude et ses blessures...
Nous devenons alors Moïzez, l'enfant trouvé sur le sable après un naufrage...
Nous devenons des lecteurs aux yeux éblouis par l'imaginaire des écrivains...
Merci Sandrine (HundredDreams) pour ta chronique toute récente qui m'a donné envie de prendre le large pour Ar-Men...
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6 ans de Babelio aujourd'hui, et ce n'est que ma huitième critique de BD, et toutes cette année. Merci à mes amis et amies babeliotes qui m'auront convaincu de renouer avec un genre que je ne lisais plus ...
Pour cette BD-ci, les critiques de HundredDreams (Sandrine) et Berni_29 (Bernard) ont été décisives, décision facilitée par mon amour de la Bretagne et de l'océan.

Ar Men, phare construit au large de l'ile de Sein: c' est le phare le plus exposé et le plus difficile d'accès de Bretagne, c'est-à-dire du monde. On le surnomme "l'Enfer des enfers".

Dans cette BD se croisent plusieurs histoires, à différentes époques:
Celle de la ville d'Ys, engloutie par les flots, parce qu'elle était libre, ville de l'art et de l'amour, hors de l'influence de l'Eglise, péché mortel à cette époque.
Celle de Germain et Louis, gardiens d'aujourd'hui, qui l'un et l'autre essayent d'échapper à leurs souvenirs dans ce phare
Celle de Moïzez, fortune de mer, bébé découvert dans une épave et qui deviendra l'un des bâtisseurs du phare et son premier gardien. Il en écrira l'histoire sur son mur.

Ces histoire se mêlent étroitement, sans jamais se confondre, chacune étant baignée d'une tonalité différente. Et c'est là que je m'aperçois du chemin parcouru depuis le débit de l'année et des premières BDs que je rouvrais à l'époque : j'ai été fascinée par les images, le dessin, les couleurs de cette BD qui illustrent à merveille les histoires contées.
Je vous jure que j'ai entendu la mer s'écraser sur le phare, j'ai senti l'odeur du pétrole, j'ai tremblé avec le phare sous les coups de butoir des lames, j'ai frissonné dans l'humidité salée de ces lieux envahis par la mer et ses embruns.

Une plongée dans un univers fascinant.
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critiques presse (5)
ActuaBD
27 juillet 2018
Une lecture passionnante et pleine de poésie aux dessins époustouflants, où les récits s’entrelacent pour écrire celui de cette roche qui est à la fois refuge, prison et rempart : Ar-Men.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
08 janvier 2018
Grâce aux différentes palettes de couleurs, le lecteur navigue facilement dans les époques évoquées et vogue au cœur d’une histoire épique et touchante.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
19 décembre 2017
Emmanuel Lepage, spécialiste des récits d’aventure, réalise à nouveau la performance de rendre vivants tous les paysages qu’il dessine, que ce soient la mer aux couleurs changeantes ou les terres soumises au gré des éléments.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
30 novembre 2017
Au delà des planches magnifiques de Lepage sur la mer d’Iroise, l’on comprendra avec « Ar-Men » l’incroyable richesse patrimoniale représentée par ces hommes et ces phares, patrimoine aujourd’hui menacé par l’absence d’entretien intérieur
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
06 novembre 2017
Un magnifique album qui démontre bien qu'Emmanuel Lepage est décidément plein de surprises. Un auteur à l'imagerie troublante d'émotion, pleine de subtilité... C'est sublime !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
À l’école ou au café, j’ai toujours aimé la table du fond, dos au mur, seul dans mon coin. Invisible, j’écoutais bruisser les autres. Rien ne pouvait m’atteindre, je me sentais en sécurité. J’ai choisi de vivre au fond du monde. Par temps clair, je crois apercevoir la silhouette sombre de la pointe du Raz qui s’avance comme une griffe. Au creux d’abers imprécis, les taches blanches des maisons de pécheurs se confondent avec l’écume qui ruisselle le long de falaises labourées d’entailles. Parfois je distingue la tour de la Vieille, qui semble s’arracher à ces tenailles pour gagner le large. À moins que ce soit la masse du phare de Tévennec, le phare maudit où aucun gardien ne veut vivre. Seule maison-phare en pleine mer, Tévennec est vide depuis des décennies, mais les légendes demeurent. Puis à l’ouest, l’île de Sein résiste aux assauts incessants d’une mer jamais tendre. Maigre échine d’une terre que l’on prétend aujourd’hui engloutie. Et puis un chapelet de roches qui court jusqu’à moi : la chaussée. On dit qu’un navigateur qui la traversait sans l’aide d’un bon pilote de l’île ne devrait son salut qu’à un heureux hasard. Pendant des siècles, les navires se sont fracassés sur ses récifs meurtriers, un cimetière. Le territoire sacré du Bag Noz, le vaisseau fantôme des légendes bretonnes. À la barre œuvre l’Ankou, le valet de la mort. Au bout de cette basse froide, un fût de vingt-neuf mètres émerge des flots, Ar-Men. Le nom breton de la roche où il fut érigé. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme l’enfer des enfers. C’est là où je me suis posé, adossé à l’océan. Loin de tout conflit, de tout engagement, je suis libre. Ici, tout est à sa place… et je suis à la mienne.
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Mais c'est Elen qui se chargea de mon éducation. Pas question de me confier à l'Eglise. J'étais l'enfant de la mer.

Elle m'attirait dans les récits qui nourrissent ces terres du bout de monde.

Elle me racontait que Sein, dans les temps anciens, était le berceau de l'enchanteur Merlin, le foyer de Velléda, la vierge guérisseuse, le refuge des druidesses et des druides. Mais c'était avant que les apôtres d'un Dieu unique y imposent leur foi.
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Par temps clair, je crois apercevoir la silhouette sombre de la pointe du Raz qui s’avance comme une griffe au creux d’abers imprécis, les taches blanches des maisons de pêcheurs se confondent avec l’écume qui ruisselle le long de falaises labourées d’entailles.
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- Elle est belle ?
- Comme toi, elle a des cheveux de miel, une peau mate et blanche et un regard qui te transperce.
- Elle est belle, dis ?
- Elle se sent belle, c'est le plus important.
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À l'école ou au café, j'ai toujours aimé la table du fond, dos au mur, seul dans mon coin. Invisible, j'écoutais bruisser les autres. Rien ne pouvait m'atteindre, je me sentais en sécurité. J'ai choisi de vivre au fond du monde.
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Vidéo de Emmanuel Lepage
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