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EAN : 9782277225621
470 pages
J'ai lu (26/02/2001)
4/5   1 notes
Résumé :


Elles sont silencieuses, invisibles, capables de dévaster un continent, meurtrières à 100 pour cent ! Ce sont les armes de la guerre du futur: la guerre biologique, microbienne, par épidémie interposée !

Des traités internationaux interdisent la fabrication des armes bactériologiques, et pourtant... Quand mie nuit d'octobre la Maison-Blanche reçoit une cassette vidéo où une organisation clandestine menace de faire éclater la plus terri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une nuit d'avril 1979 à Sverdlovsk, (URSS), une explosion accidentelle détruit les laboratoires du "Camp Militaire 19". Dans les semaines qui suivent, une maladie mystérieuse se développe. Des centaines de personnes meurent de manière inexpliquée. L'épidémie est dramatique, l'Armée prend la situation en main. Pendant ce temps, à Washington, Ann Angeli, responsable d'une commission d'enquête sur les armes chimiques et biologiques, découvre une organisation clandestine dont l'existence pourrait bien être liée à la catastrophe. Qui est à sa tête ? Quels sont ses membres ? Et que cherchent-ils ? le décor est planté. Chaque pièce est à sa place. Sur le grand échiquier des relations internationales, la partie qui s'engage a de quoi faire frémir : son enjeu, c'est le salut du monde. Avec La fin du septième jour, un jeune auteur français, Frédéric Lepage, entre d'emblée dans le " club " très fermé des spécialistes d'un genre jusque-là réservé aux Anglo-Saxons : le thriller international. Son livre est fondé sur une minutieuse enquête menée pendant deux ans dans huit pays.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Tatiana, se plaignit Goulgaritch, vous ne m'avez tout de même pas fait quitter l'anniversaire de ma fille en pleine soirée pour me raconter ça !
Elle eut une expression crispée.
- Non, dit-elle, il ya un vrai problème : Pavel.
- Mon assistant ?
- Oui, celui que vous croyez être votre assistant. Je sais depuis ce soir qu'il n'a pas été envoyé ici, il y a deux mois, par le centre de formation technique, mais par le Comité du parti, pour nous espionner !
- Non... protesta Goulgaritch d'une voix un peu blanche.
- Rappelez-vous, reprit-elle comme si elle n'avait rien entendu. Il est arrivé à l'époque où le Comité du Plan nous reprochait des trous dans la production. Vous avez alors invoqué des déficiences de l'alimentation en gaz du four numéro trois.
Goulgaritch avait pâli.
- Pavel a été envoyé pour enquêter, conclut Tatiana. Je l'ai vu ce soir. Il sait que vous faites passer chaque semaine soixante-dix mille carreaux dans un circuit parallèle. Il rend son rapport demain à Mikhaïl Tironov, au Comité.
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- Quand les deux premiers malades sont arrivés, expliqua Zdanovski, le médecin de garde a pensé à un simple syndrome grippal, à un virus quelconque. À ce moment-là, en effet, la fièvre, la toux, les céphalées, tout indiquait quelque chose de ce genre. Mais avec les expectorations, l'augmentation brusque de la température et la multiplication des cas, il a évidemment fallu envisager autre chose.
- De quoi s'agit-il, selon vous ?
- Je ne le sais pas encore. La rapidité à laquelle évolue la maladie ne ressemble à rien de connu. Il y aurait peut-être une hypothèse, très inquiétante, mais je ne peux me prononcer avant d'avoir vu les radios et les résultats du laboratoire.
- Mais si les résultats confirment vos craintes ? demanda Krilko.
- Rien n'est encore sûr, je le répète, mais tout ceci fait, hélas ! penser à une forme rare de la maladie du charbon, le charbon pulmonaire. Vous imaginez les conséquences. J'espère que je me trompe.
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Par la paroi vitrée qui le séparait de l'extérieur, le vieil homme jeta un coup d'œil sur la chaussée, barrée par une haute grille rouge dont il pouvait, de l'intérieur, commander le mécanisme d'ouverture. Cette entrée de la zone industrielle était noyée de lumière par de forts projecteurs groupés en grappes, en haut de deux mâts métalliques ; leur clarté ruisselait sur le sol, où des talus de neige gelée limitaient la largeur du passage. L'heure était venue où les lois d'une économie clandestine pouvaient enfin régir l'usine : le comptable venait rectifier ses livres, des stocks s'amenuisaient, des matériaux changeaient d'affectation. Le veilleur de nuit favorisait de sa complaisance ce réseau de concussions. Des lointains sommets où prenait sa source la corruption, lui parvenaient en effet les dernières miettes de la manne.
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Brusquement, Goulgaritch fut secoué par un spasme qui contracta violemment tout son corps. Dans un hoquet, il cracha un filet de sang brunâtre qui se répandit sur sa chemise.
- Je ne vous ai pas touché... Qu'avez-vous ? balbutia Pavel, interloqué.
Cherchant d'un râle à inspirer l'air qui lui manquait, Goulgaritch, les yeux révulsés, tendit vers le jeune homme terrifié une main crispée. Comme pour vomir, il se précipita soudain vers le bord de la passerelle. Il voulut cracher. Son ventre se plia autour de la barre métallique qui surmontait la balustrade. Sa respiration se bloquait. Il tendit son visage au vide, éperdu. C'est alors qu'un sursaut d'une violence incroyable le projeta par- dessus bord.
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Tiré de son sommeil par le médecin de garde responsable du service des urgences, il se rendit compte en arrivant sur place qu'une agitation insolite animait le bâtiment des admissions. Des voitures se présentaient devant le porche, tandis que des ambulances allaient et venaient par-derrière. Des unes et des autres, les infirmiers faisaient descendre des malades épuisés auxquels la sueur faisait des visages ombreux et vernis. Le docteur Zdanovski, spécialiste des maladies infectieuses, que l'on avait appelé une heure auparavant, vint à sa rencontre.
- Krilko, dit-il, il se passe quelque chose d'anormal. En moins de deux heures, nous venons d'avoir douze cas bizarres, tous semblables.
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