Chacun d’entre nous, c’est légitime, déteste l’idée d’être manipulé et voudrait croire que son jugement est libre de toute influence cachée.
Ce qui compte est ce que l’homme perçoit. Or la nature est infiniment plus puissante que l’homme. De même qu’elle est capable de lui faire croire à une perspective qui n’existe pas par la grâce du nombre d’or, de même elle peut influencer les sentiments qui animent l’individu et les rapports qu’il entretiendra avec ses semblables.
L’architecture est donc pour nous, sans que nous remettions jamais en question ce principe, l’art de rendre les bâtiments intelligibles aux autres, en les conformant à ce qui doit être leur destination.
Pendant des siècles, des hommes se sont efforcés de mettre le monde, la nature, en équation. Ils voulaient comprendre et maîtriser l’émotion esthétique.
Combien il lui paraissait dérisoire de consacrer sa vie à sauver des éléments disparus du patrimoine, à les arracher à la destruction, tandis que d’autres humains se passionnaient pour une œuvre inverse de destruction.
L’explosion des moyens de transport et des nouveaux modes de communication, en réduisant artificiellement notre sentiment de contrainte lié au temps et à l’espace, estompe sans doute ce sentiment, en même temps qu’elle estompe le lien unissant l’être humain au monde dans lequel il évolue.
Se servir de la vanité et de la cupidité des grands de ce monde. Profiter du chaos, l’entretenir un peu à la marge et utiliser les no man’s land créés par la cacophonie des hommes et leur incapacité à s’entendre pour faire prospérer mes intérêts.
Le vocabulaire mais pas la grammaire.
La science n’est jamais uniquement de la science. Il entre aussi toujours des convictions et de la politique. Rien n’est neutre.
Sans comprendre un mot de l’enseignement, il devinait aux regards qui était passionné et qui songeait déjà à un examen à venir ou plus sûrement à un rendez-vous de la soirée. Il se rappelait sa propre passion, la joie avec laquelle il avait découvert l’archéologie.