(...)Yann et Tarrin choississent, dans LE TOMBEAU DES CHAMPIGNAC, l'option de l'hommage baroque. le scénario accumule les intrigues, les coups de théâtre et les clins d'oeil (la Turbotraction, Champignac, la zorglonde etc...) à un rythme effréné, voire essouflant (la trèèèèèèèèès longue nuit dans le manoir de Champignac), tandis que le dessin est un hommage permanent à
Franquin, singeant ses planches ultra-dynamiques. Si le duo d'auteurs essaie lui aussi de dépoussiérer le rapport aux femmes de Spirou, c'est sur un mode beaucoup plus timide que leurs deux prédecesseurs, avec toujours Seccotine dans le colimateur.
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