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Une nouvelle aventure du commissaire Morteau et de son acolyte Monceau. J'ai vraiment fait une très belle découverte avec cette série.

Les personnages sont incroyables de réalisme. J'aime particulièrement ce vieux flic, bon vivant et misogyne a ses heures… Une tonne de défauts qui le rende plus sympathique au fils des pages.

L'intrigue se tient et se passe dans un des plus beaux villages Franc-comtois Ornans, très connu grâce a Gustave Courbet.

Je vais bien sûr lire encore d'autre roman de l'auteur, sa plume est agréable , fluide… et il a vraiment l'art de nous décrire la région et les alentours… sans doute une des meilleures façon pour promouvoir le tourisme chez nous.
je suis bisontine d'adoption mais il faut reconnaître a ma région qu'elle est magnifique.. quelque soit la soit la saison.
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C'est l'histoire d'un commissaire qui aime son pays au point de refuser les promotions pour ne pas le quitter.
Le commissaire Morteau est un personnage hors de son temps, atrabilaire, misanthrope, voir un misogyne qui s'ignore. Mais l'est-il vraiment ?
Il conduit ses enquêtes au rythme de ses vagabondages dans les rues de Besançon (son premier roman, Merde à Vauban) ou dans la vallée de la Loue avec ce second épisode.
Des vagabondages qu'il n'interrompt que le temps d'un bon repas copieusement arrosé des vins du Jura, en ne tenant compte ni des mises en garde de la médecine et encore moins des avertissements de sa hiérarchie.
L'origine du crime est la seconde enquête du commissaire Morteau qui se perd dans une histoire déroutante de tableaux volés, d'un médecin qui meurt avant d'être passé à table (contrairement au commissaire !) et d'une curieuse et charmante touriste italienne. Cette dernière parvient à faire tourner la tête du jeune adjoint du commissaire, le lieutenant Monceau, au point de le ramener en Franche-Comté pendant ses vacances. Un comble pour cet indécrottable parisien !
Sébastien Lepetit a écrit un polar qui n'est finalement qu'un prétexte pour ne parler que de la Franche-Comté, sa gastronomie et la peinture de Courbet.
Et c'est tant mieux ! Pour ceux qui connaissent le pays, ce sera l'occasion de le redécouvrir, pour les autres comment pourriez-vous ne pas sauter dans un train pour aller vous perdre sur les traces du commissaire ? Quand à Courbet, c'est un moyen agréable de découvrir ou redécouvrir ce peintre au travers de ses oeuvres majeures, que ce soit l'origine du monde, un enterrement à Ornans et tant d'autres.
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Volé ou pas, le tableau soi-disant de Courbet découvert dans la succession d'un universitaire bisontin? le Commissaire Morteau ne penserait pas que c'est de son ressort, mais de celui de ses collègues, si la veuve de l'universitaire ne l'avait appelé à son secours, et si tout d'un coup les cadavres ne se mettaient à s'accumuler.
On prend les mêmes et on recommence, seulement cette fois, c'est dans la ville d'Ornans, patrie de Courbet, que Morteau mène l'enquête.
Le point fort de ce polar, c'est l'intrigue. Ce qui, ma foi, ne part pas trop mal pour un polar. La résolution est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais tant pire, l'énigme est suffisamment intéressante pour que le lecteur pardonne.
Le style a les mêmes défauts et qualités que le premier volume des aventures du Commissaire Morteau: un peu trop Office du Tourisme du Doubs par moment, avec quelques belles pages surnageant. Comme dans le premier volume , le principal défaut c'est le Commissaire, franchement ridicule à parler avec son ours en peluche. Oui, vous avez bien lu.
Les lecteurs franc-comtois apprécieront les lieux aimés et connus, les autres feront de belles découvertes, et moi il me reste la question compliquée: ai-je suffisamment aimé les deux premiers pour acheter le troisième, que ma bibliothèque ne se décide pas à se procurer? le fait que je ne sache pas donne sans doute la réponse sur mon avis pour ce roman: sympa, mais avec un petit effort aurait pu encore mieux faire.
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J'aime la manière de Sébastien Lepetit d'aborder ses descriptions, qu'elles soient géographiques, gastronomiques ou artistiques ! Il a une façon tellement légère tout en restant fidèle et sérieuse de décrire ce qui l'entoure ! Par exemple : dans son roman, un chapitre commence par un tableau vivant, on s'imagine sans peine l'artiste dont il est question et ses protagonistes évoluer dans la peinture.

Il use de métaphores entre les peintures de Courbet et les enquêtes de ses personnages, et ce style rend son histoire encore plus vivante, plus passionnante. Son Commissaire Morteau est quant à lui, un savant mélange entre le personnage de Henning Mankell (autre auteur que j'aime beaucoup) "Wallers", de Hercule Poireau ou Colombo, un personnage profondément humain et bon vivant, avec ses hématomes, ses bobos...

Si vous vous imaginez comme moi, la première fois que j'ai entamé un roman de Sébastien Lepetit, que vous allez vous noyer dans une succession de descriptions du décor et de la région, vous vous trompez de beaucoup, car il aborde une technique qui lui est propre, en alliant parfaitement le tout, comme si l'histoire ne pourrait pas vivre sans ce qui l'entoure, et vice versa. Cette façon d'écrire vous captive et vous donne le sentiment intense de vivre l'histoire avec l'auteur, de côtoyer les personnages...

Autre élément fort du roman ! L'alliance de son Commissaire Morteau avec le Lieutenant Monceau. le savant ancien qui transmet au jeune impétueux son savoir faire et ses méthodes. L'agacement mais aussi le respect de l'un pour l'autre font évoluer l'histoire dans une atmosphère légère et pleine de saveurs.

Bref ! Sébastien Lepetit est pour moi un magicien des mots et des images qu'il arrive à vous faire rentrer dans la tête par sa simple écriture, et je lui voue une profonde admiration et un profond respect pour son art qui pour moi, ne fait plus aucun doute. j'ai passé un excellent moment à la lecture de "L'origine du Crime".
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La maison Flamant noir s'étoffe : après des polars humoristiques, du réalisme, du jazz, des thrillers, voici un polar doubiste pointilleux, qui explore toutes les pistes méticuleusement ; il pourrait être qualifié de drôle parfois, de réaliste parfois. Pour l'apprécier, il faut savoir prendre son temps ; le lieutenant Fabien Monceau qui ne sait pas le faire est plus d'une fois remis à sa place par Bruno Morteau. Si vous connaissez Besançon, Ornans, les plats et les vins régionaux, vous ne serez pas perdus parce que Morteau est un amateur de bonnes tables et de plats roboratifs accompagnés de savagnin et/ou de poulsard et ne dédaigne pas une bière entre les repas -enfin, une ou plusieurs. Si vous ne connaissez rien à cette région, ne vous inquiétez pas, ne fuyez pas, au contraire, vous aurez très envie d'aller la visiter, je parle d'expérience.

Morteau est alcoolique, divorcé, seul, son âge n'est pas dit, mais il a dépassé la cinquantaine, amoureux de sa région, rien ne pourra l'en faire sortir, il se plaît à nous la faire visiter. C'est un laborieux qui explore toutes les pistes, qui est donc lent et ne se base que sur les faits et jamais sur des hypothèses, des suppositions. Un acharné des faits qui recadre sans cesse son lieutenant qui lui, part tout de suite dans des déductions hâtives : "Morteau haussa les épaules et préféra ne pas polémiquer. Il aimait bien Monceau, mais cette façon de vouloir sauter directement aux conclusions sans prendre le temps de les étayer l'agaçait." (p.132) Ça tombe bien, moi non plus je n'aime pas les flics -dans les livres ou les séries- qui échafaudent tout de suite des hypothèses, c'est souvent tiré par les cheveux et lorsque la solution est au bout d'une de leurs idées, on voit la grosse ficelle. Donc Morteau est à mon goût, un mix de Maigret, Colombo, Wallander, le Doubs en plus, l'alcool itou ; il roule en 404 lorsqu'il ose conduire, est un peu négligé, mal rasé, mal sapé, ... Bon, j'avoue un petit -tout petit- agacement dans les répétitions des hypothèses de son second et des "remises en place" du commissaire, ça devient presque un peu "too much", mais passé cela, ce roman policier est très bien.

Après avoir parlé des personnages, parlons de l'intrigue. Titré L'origine du crime, sous-titré Deux enterrements à Ornans, il ne vous échappera pas que ce polar fait référence à Gustave Courbet, enfant du pays, qui a peint L'origine du monde et Un enterrement à Ornans, entre autres. Trafic de tableaux, faux ou volés ou les deux en même temps, tous en référence au peintre. Si vous ne connaissez que peu Courbet, eh bien, c'est comme pour le pays, vous ressortirez de ce polar un peu plus initiés. C'est quand même vachement bien ces romans qui, sous le prétexte de nous divertir avec un flic peu conventionnel et une intrigue policière, nous instruisent -ou vice-versa. En plus, dans celui-ci, vous n'avez la solution qu'en toute fin, bien difficile à découvrir avant que le commissaire Morteau ne l'énonce. Alors, pourquoi se priver ? Apprendre en se faisant plaisir et en se distrayant, il n'y a rien de mieux.
Lien : http://www.lyvres.fr
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Un polar sympathique aux personnages secondaires attachants. Une résolution finale presque satisfaisante. Des personnages principaux bardés de défauts qu'on ne manque pas de nous rappeler mais qui ne changent pas d'un poil et finissent absouts à la fin. le cliché du vieux briscard un peu trop dans l'alcool et du jeune policier trop enthousiaste pour son propre bien. Une atmosphère de nos campagnes dans une région que je ne connais pas mais qui était très sympathique à découvrir au travers du prisme de cette enquête. C'était une lecture agréable mais sans plus.
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Nous retrouvons le commissaire Morteau, quelques temps après Merde à Vauban. Quant au lieutenant Monceau, figurez-vous qu'il est en vacances à Paris ! Tant mieux, ou tant pis parce que lui n'aurait pas accepté la mission que Béatrice Montfort, veuve d'Antoine Montfort (voir le précédent volume de leurs enquêtes) confie au commissaire. Lui ne se serait jamais laissé embobiner/amadouer/séduire par une femme issue de la grande bourgeoisie, non. Par contre, par une jeune étudiante italienne…
D'ailleurs, Morteau est-il si naïf que cela ? Pas vraiment. Surtout que l'enquête qu'il mène a à peine débuter que la personne qu'il souhaitait interroger décède subitement chez son médecin de frère. Pas très rassurant pour ses patients, notez-le bien ! Mort naturelle ? Rien n'est moins sûr.
Légèrement déprimé (sa « cantine » préférée est en vacances), légèrement souffrant (aller consulter un médecin pour une enquête et hop ! vous vous découvrez une nouvelle maladie), Morteau enquête dans le milieu des peintres, et je pressens qu'il apprécie autant que moi les peintres contemporains et prétentieux. J'ose même dire qu'ils sont imbuvables ce qui est tout de même un comble pour le commissaire Morteau.
Enquêter, ne rien lâcher, ne pas se fier aux apparences – Fabien Monceau a encore à apprendre du commissaire, il le reconnaît lui-même pour une enquête qui les a vraiment menés très loin du Doubs !
Mention spéciale pour le nouveau membre de la famille du commissaire Morceau. S'entendra-t-il avec tout le monde ? Je l'espère bien !
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J'ai une grande affection pour les polars où l'action se déroule dans une région que je connais. Une grande affection et un sens critique très poussé car je déteste les approximations.
Sébastien Lepetit nous livre une nouvelle enquête de son commissaire Morteau. Oui, ici les personnages ont tous des patronyme se rapportant à un lieu.
Concernant l'intrigue, elle demeure classique mais l'important de cet ouvrage n'est pas pour moi l'histoire mais la manière de la conter. Et là, Sébastien Lepetit montre tout son talent parce que c'est un poète. Pas un poète en vers, mais un homme qui maîtrise les mots et les sons et ses descriptions des lieux ( je vous rappelle que je suis intransigeant) sont de pures perles de beauté. Il en est de même avec les personnages et les situations. Donc, poésie et polar peuvent faire bon ménage lorsque c'est écrit avec talent
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Quel plaisir immense de retrouver le commissaire Morteau et le lieutenant Monceau dans une nouvelle enquête, et surtout de retrouver la plume et le style de Sébastien Lepetit, qui m'avait conquise dans le précédent roman lu « Merde à Vauban ».
Après Besançon et sa citadelle créée par Vauban, il nous emmène à Ornans, toujours dans le Doubs, patrie d'un peintre, Courbet. Un musée portant son nom y figure, quelques toiles y sont exposées, d'autres dans de plus grands musées sur Paris. L'auteur m'a une nouvelle fois épatée par la précision et les détails pointus concernant cet artiste, l'histoire de ses oeuvres, les différents lieux qui ont inspirés Courbet, l'histoire d'Ornans, les descriptions. Je ne peux que féliciter Sébastien Lepetit pour son travail de recherche, les notes explicatives, cela donne beaucoup de réalisme au roman, et surtout cela me donne envie de découvrir plus en profondeur Ornans que je connais déjà, mais l'auteur a piqué ma curiosité pour aller voir tous ces endroits !
Pour en revenir à l'histoire, le commissaire Morteau se voit appeler par Mme Montfort (l'assassinat de son mari est relaté dans « Merde à Vauban ») car elle est soupçonnée par un haut commissaire d'avoir acquis un tableau de Courbet volé, alors que pour elle, il s'agit bien de l'original ! Morteau a toujours été sous le charme de cette dame très intelligente et distinguée, et accepte donc d'en savoir plus. Son lieutenant est en vacances à Paris où son charme opère sur une jeune italienne, férue d'art, qu'il emmène justement à Ornans pour visiter le musée Courbet. Monceau va donc se retrouver face à son chef, Morteau par hasard, et va pouvoir l'aider dans ses recherches. Ses soupçons de copie d'oeuvres se porte sur un peintre farfelu, Arthus Berthelange, mais celui-ci décède dans les bras de son frère médecin et est vite incinéré, bloquant l'enquête de Morteau. Lorsque le frère est retrouvé mort dans le fond d'un puits ayant inspiré une toile de Courbet, Morteau ne sait plus où donner de la tête ! Monceau lui présente des hypothèses, pouvant s'avérer vraies, mais comme dit Morteau, il faut déjà chercher les faits et ensuite mener un plan. Chacun a sa façon de voir les choses, le lieutenant pensant qu'il est temps que son chef prenne sa retraite, le trouvant trop lent dans ses réflexions. Mais lorsque Morteau va arriver à dénouer tout cet umbroglio, deviner qui est qui, Monceau sera littéralement bluffé, et moi aussi !!! L'auteur m'a bluffée moi aussi avec cette affaire ! Et ceci jusqu'à la dernière page !
Bien sûr, la gourmandise légendaire de ce cher commissaire est mise à l'honneur avec des spécialités franc-comtoises à faire saliver n'importe quel lecteur ! La croûte aux morilles, le poulet au vin jaune, avec bien sûr les vins du Jura, le Chardonnay ou le Savagnin, c'est une ode à la gastronomie que nous propose Sébastien Lepetit, et cela est loin d'être déplaisant ! Un roman peut être le porteur de traditions d'une région, contentant ceux qui la connaissent, et donnant envie aux autres !
Le commissaire Morteau m'a fait penser à Raymond Souplex dans «Les 5 dernières minutes » où arrivée à la fin de son enquête, il bloquait sur une situation et s'écriait « Bon sang, mais c'est bien sûr ! », j'ai crû vers la fin, me retrouver dans cette vieille série de mon enfance. J'aime beaucoup ses réparties, ses discussions avec son ours Flocon sont hilarantes, même le lieutenant Monceau commence à aimer les expressions de son chef !
Le seul défaut que je pourrais trouver ? C'est que ça se lit trop vite et que j'en redemande encore quand c'est fini, exactement comme un bon plat. Comme pour le premier roman de Sébastien Lepetit, je me suis encore régalée à la lecture de celui-ci, et j'attends avec impatience la sortie d'une nouvelle enquête du commissaire Morteau, surtout qu'à la fin, on nous parle de la prochaine parution où ce cher Morteau va venir visiter le Haut Jura au moment de la plus importante course de ski de fond de France, la Transjurassienne ! Je connais très bien cet endroit, cette course, j'en ai déjà l'eau à la bouche...
Je ne peux que vous conseiller et vous recommander la lecture de ce roman, même si les personnages sont les mêmes, les histoires peuvent se lire indépendamment. Mais je suis sûre que dès que vous en aurez lu un, vous n'aurez qu'une seule envie, lire le suivant !
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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