>
Critique de Pois0n
Page 15 : « Ah zut, c'est une romance de Noël ! » Si peu de temps après avoir passé 40 minutes à déplacer des cartons pour choper précisément ce livre, la phrase d'après a été « Tant pis, flemme de le remettre de côté pour (au moins) un an, je continue ! » Et au final, l'ambiance de Noël (ni même hivernale) n'est pas si présente que ça. On me pardonnera donc probablement cette (toute) petite entorse aux lectures de saison.
En revanche, ce qui est bien présent et même un peu trop, c'est l'aspect politique. Lydia est en effet très engagée au sein de son parti, et lorsque l'on débarque là-dedans sans la moindre connaissance du paysage politique anglais de l'époque, on est au mieux largué, au pire lourdé. Une petite recherche Google plus tard, ça va mieux, mais clairement, il faut un peu de temps pour entrer dans l'histoire et cerner les personnages. Cela dit, ça vaut vraiment le coup de s'accrocher.
Car heureusement, le duo entre Lydia et Ash fonctionne très bien. En plus d'une alchimie physique indéniable, ils possèdent aussi une complicité qui rend crédible cette histoire de riche héritière qui s'éprend en toute connaissance de cause d'un arnaqueur. L'un et l'autre doivent en plus gérer les crises d'indépendance de leurs petits frères respectifs, le tout porté par la plume très rythmée de Rose Lerner. Bilan : on ne s'ennuie pas et les pages défilent toutes seules ! Alors bon, le rebondissement juste avant la fin est clairement mal amené, plutôt artificiel... mais pas inutile, sur le plan scénaristique. On excusera donc sa facilité. Et puis, on trouve dans ce bouquin une chouette diversité de personnages : outre Ash et Rafe qui sont juifs donc, on notera également une handicapée, un couple de lesbiennes et un gay parmi les protagonistes secondaires, sans que leur identité soit réduite à ça. C'est parfait. C'est ça qu'on veut.
« L'escroc de mon coeur » possède donc tous les ingrédients d'une bonne romance, à savoir des persos travaillés, quelques intrigues secondaires bienvenues, une poignée d'échanges drôles ou plus piquants et juste assez de drama pour rendre le tout intéressant mais jamais exagéré.
En revanche, ce qui est bien présent et même un peu trop, c'est l'aspect politique. Lydia est en effet très engagée au sein de son parti, et lorsque l'on débarque là-dedans sans la moindre connaissance du paysage politique anglais de l'époque, on est au mieux largué, au pire lourdé. Une petite recherche Google plus tard, ça va mieux, mais clairement, il faut un peu de temps pour entrer dans l'histoire et cerner les personnages. Cela dit, ça vaut vraiment le coup de s'accrocher.
Car heureusement, le duo entre Lydia et Ash fonctionne très bien. En plus d'une alchimie physique indéniable, ils possèdent aussi une complicité qui rend crédible cette histoire de riche héritière qui s'éprend en toute connaissance de cause d'un arnaqueur. L'un et l'autre doivent en plus gérer les crises d'indépendance de leurs petits frères respectifs, le tout porté par la plume très rythmée de Rose Lerner. Bilan : on ne s'ennuie pas et les pages défilent toutes seules ! Alors bon, le rebondissement juste avant la fin est clairement mal amené, plutôt artificiel... mais pas inutile, sur le plan scénaristique. On excusera donc sa facilité. Et puis, on trouve dans ce bouquin une chouette diversité de personnages : outre Ash et Rafe qui sont juifs donc, on notera également une handicapée, un couple de lesbiennes et un gay parmi les protagonistes secondaires, sans que leur identité soit réduite à ça. C'est parfait. C'est ça qu'on veut.
« L'escroc de mon coeur » possède donc tous les ingrédients d'une bonne romance, à savoir des persos travaillés, quelques intrigues secondaires bienvenues, une poignée d'échanges drôles ou plus piquants et juste assez de drama pour rendre le tout intéressant mais jamais exagéré.
