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Critique de Malivriotheque


L'Académie française vit une période trouble : un siège n'arrive pas à être pourvu, puisque tous les candidats meurent d'une étrange façon lors du discours d'intronisation ! C'est un scandale, la débandade, inimaginable pour une entité si respectable ! On parle de "fauteuil hanté", de magie noire, l'on accuse un prétendant qui n'a jamais réussi à se faire élire. Et puis un jour, quand tout espoir de revoir un jour les quarante sièges occupés n'est plus, un brave type se présente. Bien qu'il affirme n'avoir pas vraiment peur d'être le prochain à mourir, Gaston Lalouette, c'est son nom, cherche néanmoins à s'assurer que la malédiction ne s'abattra pas sur lui...

De Gaston Leroux la majorité connaît principalement le Mystère de la chambre jaune, le Parfum de la Dame en Noir ou encore le Fantôme de l'Opéra. L'intrigue du Fauteuil hanté n'étant pas menée par le célèbre Rouletabille, celle-ci est souvent moins privilégiée pour la découverte de l'oeuvre de son auteur, choix pour le moins légitime.
Cette "enquête" a l'intérêt de se dérouler au sein de l'Académie française encore à ses débuts, à l'époque ou elle se cherche encore une prestance, souhaitant asseoir par sa superbe coupole et le prestige de son institution le statut unique des Immortels qu'elle introduit.
Mais au-delà de l'aspect illustre du contexte, l'histoire, fort sympathique et gentiment entraînante, reste toutefois à la traîne par rapport à celles plus connues pré-citées. Il manque clairement le charme de Rouletabille, d'un personnage atypique dont on aime suivre les aventures. Quant au mystère développé, il aiguise certes la curiosité mais encore une fois de manière moins puissante et ingénieuse que dans les autres romans.
Quant à l'écriture, la succession infinie de virgules et une forte tendance à la répétition (pas toujours dans un but comique) fatiguent quelque peu, bien qu'elles représentent plus ou moins le style de l'auteur, voire quelque mode de l'époque.
En soi, un jeune lecteur devrait y trouver son compte, mais il manque clairement l'Étincelle avec un E majuscule. La fin laisse en l'occurrence assez à désirer...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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