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EAN : 9782358871877
141 pages
La manufacture de livres (08/03/2018)
3.76/5   121 notes
Résumé :
Dans une grande ville de l'Ouest, le temps est suspendu et l'on s'attend au pire. Enfin, si seulement on savait à quoi s'attendre... Mais il aurait fallu que l'indic parle plus tôt. Ou que le flic auquel il s'est confié avant d'être descendu ne soit pas lui aussi tué par erreur. Il aurait fallu que les types qui préparent le coup ne se retrouvent pas éparpillés aux quatre coins de la ville, planqués dans des caves et des entrepôts. Il aurait fallu que cette affaire-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Petit roman, par la taille mais à la qualité immense, jérome Leroy écrit un roman d'une grande noirceur, d'un cynisme absolu.

L'auteur choisit une narration ironique et «drôle» dans la description de ses personnages qui vient contrebalancer l'extrême noirceur du propos.

En décrivant simplement les faits qui semblent se dérouler sous ses yeux, Jérome Leroy, nous apporte une réflexion sur les actes terroristes et la «vie» dans les quartiers difficiles, que l'on n'a pas l'habitude d'entendre ailleurs, en particulier sur certains plateaux de télévision où sur les réseaux «asociaux» où des soi-disant experts du «yaka-focon», nous abrutissent avec des explications simples à des problèmes d'une grande complexité.

Superbe roman donc, d'un auteur formidable que j'apprécie de plus en plus.
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Lecture originale pour ce qui me concerne, c'est court (140 pages) et pourtant immersif, la narration est plutôt "vitaminée" et tout va très vite puisqu'il s'agit d'une suite d'événements commentés "en direct" par les acteurs au rythme de leur arrivée dans le récit, états d'âmes et flash-back en supplément.
Ce récit nous propose une variation sur un thème et des sujets qui sont d'actualité depuis quelques années.
Une succession de scènes qui nous mènent chronologiquement à un dénouement dramatique pas forcément inattendu vu le contexte proposé, il s'agit ici d'une fiction dans une France hypothétique.
La psychologie des personnages qui se succèdent au gré des scènes est sommaire et parfois pathétique, il m'a semblé lire une succession de clichés censés dénoncer d'autres clichés, peut-être les limites du format ?
Si vous n'êtes pas allergique aux scènes de sexe et à une certaine vulgarité, ou encore à l'étalage plus ou moins avouable des fantasmes des uns ou des autres, il reste l'histoire d'un fait divers avec une narration dite "chorale" que l'on suit sans ennui jusqu'à son épilogue.
A l'arrivée une lecture mi-figue mi-raisin, j'ai du mal avec les raccourcis, certains sujets méritent plus de réflexion.
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Il n'était pas vraiment au bon endroit, ni au bon moment, Mokrane Méguelati, et c'est dommage : se faire froidement abattre par un "collègue" de la municipale, ça n'est pas glorieux pour un capitaine de la DGSI. Tout juste a t-il eu le temps de donner l'alerte sur le projet d'attentat terroriste qu'il avait découvert, dans cette ville portuaire de l'ouest de la France.

Raconté comme cela, La petite gauloise semble fluide et classique. Il n'en est rien ! Dans ce petit roman - ou cette grande nouvelle-, Jérôme Leroy s'attache (s'amuse ?) à fracasser son récit en morceaux qui se croisent et se rejoignent pour faire un tout bien noir et bien dans l'air du temps.

Celui de cette période fataliste, résignée, en panne d'idéal, où seul le temps qui s'écoule donne une perspective à une vie où rien ne semble plus pouvoir évoluer. Avec une habileté de regard et de narration, Jérôme Leroy continue d'observer notre époque et ses dangereuses dérives, désormais installées - banalisées ? - dans notre quotidien : les provinces oubliées, l'école démotivée, l'hypersécurité qui ne protège plus, la religion qui attire à défaut de convaincre, et le terrorisme comme seule issue pour certains.

Reste dans ce chaos qui ne dit pas son nom cette petite gauloise, fille de son temps, repliée sur elle-même, désabusée, perdue, mais avec une pointe d'espoir encore présente qui ne demande qu'à s'allumer. Pour un livre, un départ, voire même un garçon... Ou à défaut, pour un projet destructeur.

Comme d'habitude, Jérôme Leroy écrit et nous donne à réfléchir pour quelques temps... en attendant son prochain.
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Un roman noir assez court, un moment de lecture jubilatoire où derrière un humour noir percutant couve la menace terroriste.

Dans une ville portuaire de l'Ouest de la France, une de ces villes moyennes qui ne font pas, habituellement, la une des journaux télévisés, éclate une violente fusillade. Terreau du radicalisme à la fois religieux auprès des jeunes paumés de la cité des 800 et du nationalisme, la ville est dirigée par le Bloc patriotique, cet évènement mettra en branle les forces de sécurité. En une nuit, la tension est à son comble, car l'inconnue règne en maître, personne ne sait vraiment à quoi s'attendre. le terrorisme ne se cache pas toujours derrière des visages barbus et il existe plus grande motivation que celles dictées par les religions.

Dans cette novella, Leroy dresse un portrait troublant de vérité de la France périphérique, presque inexistante aux yeux des élites politiques et intellectuelles parisiennes. Celle où naissent et se développent dans des esprits souvent ignorants, par manque de nourritures culturelles et intellectuelles, intégrismes religieux ou patriotiques, ou pire, simplement le dégoût de l'autre.

En même temps, nous ne pouvons reconnaître que nous ne faisons pas grand-chose pour y remédier. Souvent simples spectateurs, de l'évolution de la contamination des esprits par ces idées nauséabondes, nous nous révoltons à travers quelques publications sur les différents réseaux sociaux. Pour d'autres, le problème n'a qu'un visage, celui des musulmans. Comme le dit, à juste titre, Mokrane Méguelati, ce flic de la BAC en réponse à ceux (journalistes ou politiques) qui accusent les musulmans de France de ne pas manifester contre les islamistes : « les musulmans en France, quand ils ne sont pas parmi les victimes, ils n'ont pas forcément le temps de manifester : ils sont parmi les blessés, le personnel soignant qui s'occupe des blessés, ils sont parmi les profs qui essaient d'expliquer le lendemain aux mômes en face d'eux ce qui s'est passé, parmi les femmes de ménage qui épongent le sang du jour d'après ou parmi les maquilleuses qui refont vos sales gueules avant que vous alliez pérorer sur les chaînes d'infos continues. Ils sont même parmi les flics qui traquent les terroristes et, à l'occasion y laissent la peau. »

Cette société, si nous ne l'avons pas nécessairement voulu, nous l'entretenons, sourds à certains appels à changer. Souvent d'ailleurs, ces appels ne sont pas médiatisés, il est tellement plus télécompatible de mettre en lumière des femmes et hommes, caricatures d'eux-mêmes, qui seront très vite moqués ou qualifiés d'islamo-gauchistes.

Il y a tant à dire ce roman de pas tout à fait cent cinquante pages, que ce retour de lecture pourrait devenir interminable. Juste en conclusion, jetez-vous sur La petite gauloise et laissez-vous emporter par le rythme jubilatoire teinté d'un humour noir intelligent que donne Jérôme Leroy à ce récit incroyablement réaliste. Approchant les fêtes de fin d'année, si vous voulez faire une bonne action, offrez ce roman à chacun de vos proches tenté de voter pour la blonde éleveuse de chats ou pour le nouveau produit médiatique haineux.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
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Samedi 30 juin, le FIRN (Festival International du roman Noir) bat son plein sous le soleil de Frontignan dans l'Hérault. Une table ronde, brillamment animée par Michel Abescat de Télérama, regroupe quatre auteurs autour du sujet "Soldats de fortune et chiens de guerre", tout un programme ! Parmi ceux-ci, figure Jérôme Leroy pour son livre "La petite Gauloise". Une heure et quelques minutes plus tard plus tard, j'emporte l'ouvrage dédicacé par l'auteur.

Même si le roman noir n'est pas ce que je connais le mieux en littérature, j'aime de temps à autre aller vers ce genre. Et, autant vous prévenir tout de suite, celui-ci est noir, d'autant plus noir que je le pense réaliste. Je pourrais, comme le modérateur de la rencontre l'a fait ce fameux samedi 30 juin dernier, non pas vous lire la première phrase mais vous l'écrire. Je ne m'y résous pas, elle représente seize lignes, autant dire une éternité. Mais elle résume à elle seule le délitement du monde. Car c'est aussi un roman social qui ne craint pas d'étriller notre société et ceux qui la gèrent. Personne n'en ressort indemne, tout le monde en prend pour son grade.

Dans une grande ville de l'Ouest de la France, un capitaine de police de l'antenne régionale de la DGSI, Mokrane Méguelati, meurt sous les balles du brigadier Richard Garcia, policier municipal. On a juste le temps de comprendre qu'il va se passer quelque chose, quelque chose de grave, mais quoi ? L'indic de Méguelati, lui aussi tué par balle juste avant, n'a pas eu le temps de parler, ni le policier de prévenir…

L'intrigue est particulièrement bien menée et efficace. Les personnages, parfaitement décrits, possèdent tous leur lot de défauts, bassesses et autres dépravations. En bon observateur, Jérôme Leroy traite de sujets actuels avec beaucoup d'acuité. Mais il sait prendre du recul et l'humour qu'il manie de main de maître permet au lecteur de retrouver sa respiration et de regarder les exactions en tout genre de plus loin. Si, en vieille prude que je suis, je n'ai pas obligatoirement apprécié le vocabulaire cru utilisé pour les scènes de sexe, je dois avouer qu'il les sert à merveille et les rend parfaitement crédibles. J'ai en revanche beaucoup aimé les répétitions de nom "Le brigadier Richard Garcia essaie en vain de se rappeler la procédure à suivre… le brigadier Garcia est un peu perdu…Le brigadier Garcia… devrait être content d'avoir tué un arabe armé… le brigadier Garcia essaie d'oraliser ses angoisses…" "Le capitaine Mokrane Méguelati n'a pas trop aimé le ton d'Abdul Slimane (c'est son indic). le capitaine Mokrane Méguelati venait de rentrer dans sa maison de Sainte- Marguerite... le capitaine Mokrane Méguelati en a pour quarante ans de crédit..." qui donnent à comprendre l'effervescence dans laquelle vit chacun des protagonistes."

"La petite Gauloise" est un très bon roman noir, bien ficelé, écrit dans une langue qui n'est pas de bois mais totalement dépourvu de jugement. C'est un roman d'observation dans lequel l'auteur raconte les faits, rien que les faits et laisse à chacun le soin de se faire son idée. Quant à cette petite Gauloise, le noeud de l'affaire, l'héroïne – enfin le terme n'est peut-être pas particulièrement bien choisi – je vous laisse la découvrir. Vous ne devriez pas être déçus.

J'ajoute un bon point supplémentaire pour la superbe couverture. Un grand bravo aux Editions la manufacture des livres.
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critiques presse (2)
LePoint
07 août 2018
En pleine crise (on ne vous dit pas laquelle, c'est l'intrigue), bourrés de coke, d'hormones, de bêtise, c'est selon, les membres de la tribu brossée par Leroy se rencontrent lors d'une fin édifiante. Laquelle ne laisse au lecteur, absolument conquis, que le souhait que l'écrivain ne soit pas prophète.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaCroix
02 mai 2018
Ce roman court, imprévisible, incisif et percutant, mécanisme d’horlogerie pour machine infernale, laisse groggy. Implacable, ironique et sarcastique, Jérôme Leroy porte le fer dans les plaies contemporaines, sans épargner personne.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le capitaine Mokrane Méguelati avait quinze ans le 11 septembre 2001. Son père épicier faisait Arabe du coin dans une ville-dortoir en Île-de-France où il vendait des pâtes ou du lait aux salariés qui n’avaient pas eu le temps de passer au supermarché après trois heures dans des transports divers et vétustes. Il lui avait dit : « Mokrane, mon fils, t’as intérêt à bien travailler à l’école parce que ça ne va pas être facile pour nous dans les années qui viennent. » Mokrane Méguelati avait regardé en boucle sur la petite télé de l’épicerie les tours jumelles s’écraser. Il n’avait pas osé avouer qu’il était saisi par la beauté plastique de l’événement, supérieure à n’importe quel film catastrophe. Mais il avait compris ce que voulait dire son père et il était devenu flic avec l’idée romanesque de protéger sa communauté des amalgames qui ne manqueraient pas de survenir dans des temps prochains.
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Ne me dis pas que je n'ai pas le droit, j'ai tous les droits puisque je suis de l'antiterrorisme et que l'antiterrorisme a tous les droits. Fallait pas attaquer la démocratie, Slimane, après, elle est tout de suite moins démocratique. C'est ballot.
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La raison pour laquelle le capitaine Mokrane Méguelati de l’antenne régionale de la DGSI allait ce soir-là à un rendez-vous avec un indic est sans doute aussi à chercher dans des désordres géopolitiques lointains mais surtout dans la manière dont ils été importés chez nous en général et dans cette grande ville portuaire de l’Ouest en particulier.
Chacun a sa petite idée sur le pourquoi du comment. Le capitaine Mokrane Méguelati a aussi sa petite idée sur la question même si on la lui demande rarement, sa petite idée, ce qui est étonnant car le capitaine Mokrane Méguelati est tout de même d’origine arabe, musulman (non pratiquant, certes, mais musulman) et en première ligne de ce qu’il est convenu d’appeler la guerre contre le terrorisme.
Non, on ne lui demande jamais son avis, pense-t-il, en garant au bas de la colline Saint-François sa voiture personnelle, une Volvo S 40 avec des jouets de petites filles sur le siège arrière et une main de Fatma pendue au rétroviseur. On ne lui demande jamais son avis mais implicitement, après chaque attentat, on lui demande des comptes.
Pas ses collègues de la DGSI mais pas mal de têtes de mort de journalistes ou de politiques qui font l’opinion et qui poussent de hauts cris parce que les musulmans de France ne manifestent pas en masse pour désavouer les carnages islamistes.
Mais, bande de sinistres abrutis, pense Mokrane Méguelani en vérifiant l’approvisionnement de son Glock 41 chambré en .45 ACP, les musulmans de France, quand ils ne sont pas parmi les victimes, ils n’ont pas forcément le temps de manifester : ils sont parmi les blessés, le personnel soignant qui s’occupe des blessés, ils sont parmi les profs qui essaient d’expliquer le lendemain aux mômes en face d’eux ce qui s’est passé, parmi les femmes de ménage qui épongent le sang du jour d’après ou parmi les maquilleuses qui vous refont vos sales gueules avant que vous alliez pérorer sur les chaînes d’infos continues. Ils sont même parmi les flics qui traquent les terroristes et à l’occasion y laissent leur peau.
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La raison pour laquelle la tête du capitaine de police Mokrane Méguelati, de l’antenne régionale de la Direction générale de la Sécurité intérieure, vient d’exploser sous l’effet d’une balle de calibre 12, sortie à une vitesse initiale de 380 mètres par seconde du canon de 51 cm d’un fusil à pompe Taurus, fusil lui-même tenu par le brigadier Richard Garcia, policier municipal, est sans doute à chercher dans des désordres géopolitiques bien éloignés de la banlieue caniculaire qui surplombe cette grande ville portuaire de l’Ouest, connue pour son taux de chômage aberrant, ses chantiers navals agonisants et sa reconstruction élégamment stalinienne après les bombardements alliés de 1944.
Il n’empêche, il y a maintenant beaucoup de cervelle sur l’asphalte nocturne de la rue pentue, rebaptisée Jean-Pierre Stirbois par la toute nouvelle mairie du Bloc patriotique mais que nombre d’habitants, indifférents à l’ordre nouveau, s’obstinent à appeler de son ancien nom, rue Émile-Pouget.
– Tu vois bien, Cindy que je n’ai pas pu faire autrement ! C’est tout de même un bougnoule qui courait vers nous avec une arme en faisant de grands signes, non ? Et qu’on venait d’être appelés pour une fusillade aux 800 ! Tu les as vus, les grands signes du bougnoule, non ? On avait le droit de tirer, non ? s’inquiète le brigadier Richard Garcia.
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Le brigadier Richard Garcia, qui se vit ces temps-ci comme un défenseur de l’Occident contre le Grand Remplacement car il lit Renaud Camus sur des sites spécialisés, devrait être content d’avoir tué un Arabe armé, probablement un terroriste islamogauchiste.
En fait, le brigadier Richard Garcia se sent surtout un peu emmerdé, vaguement écœuré même, par ce qu’il voit du visage déchiqueté du cadavre éclairé par les phares du Duster. Le brigadier Richard Garcia essaie d’oraliser ses angoisses comme le lui a recommandé la psychologue qu’il consulte hebdomadairement à la demande de sa femme.
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Vidéo de Jérôme Leroy
Maître et rénovateur du roman noir français, Jean-Patrick Manchette a réinventé le genre du polar dans les années 1970 et 1980. Nicolas Herveaux invite le spécialiste Nicolas le Flahec et l'auteur Jérôme Leroy pour découvrir ou redécouvrir la vie et l'oeuvre de l'écrivain.
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