Intriguée par la couverture, c'est en choisissant les livres dans le bibliobus destinés à compléter la collection des ouvrages propres à la médiathèque dans laquelle je travaille que j'ai pioché cet ouvrage au hasard. C'est par le même hasard que je me suis décidée à le lire pour savoir à quels lecteurs je pourrai le conseiller et je suis un peu plus fixée maintenant...quoique...S'il est vrai que ce dernier était classé avec les romans, je le conseillerais plus volontiers à des lecteurs de science-fiction ou de fantasy.
Ici, au travers de ces nouvelles, le lecteur s'évade vers un monde futuriste dans lequel tout serait informatisé, où il ne serait plus utile de travailler ou alors uniquement par plaisir dans certaines nouvelles, où il n'y aurait plus de guerres, des machines permettant de s'évader vers un monde de notre choix...bref, nous nageons en totale utopie, virtuelle là !
Des textes courts, qui se lisent donc très bien et très vite mais dont je ne garderai pas un souvenir mémorables ! J'ai certes passé un bon moment, avec certaines nouvelles qui m'ont fait rêver mais cela s'arrête là ! Une lecture donc mitigée mais que je ne peux néanmoins que vous recommander par simple curiosité ! C'est ce que j'essaierai de faire de mon côté avec "mes" lecteurs !
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"On s'endort un peu si on est mort trop longtemps, si vos copains vous oublient et continuent à jouer sans vous. On voudrait se lever mais on ne peut pas. C'est interdit de se lever quand on est mort. [...] C'est pas drôle d'être mort. Heureusement que ça ne dure que le temps d'un jeu."
(Extrait de la nouvelle "Art")
"Pourquoi m'imposer éternellement ces jours sans soleil, ces petits ridicules ? Pourquoi camper sur des prises de vue prétendument véridiques en gâchant le meilleur des souvenirs ?
C'est si simple le bonheur."
(Extrait de la nouvelle "Bonheur")