AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 17 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Quand on fait connaissance avec les Artistes Fous et qu'on aime les projets éditoriaux indépendants qui n'ont pas peur de revendiquer une image délurée, à faire fuir les « gens bien » tout en disant des choses intelligentes (desfois), l'adhésion est rapide. Pour leur dernière anthologie, c'est assez naturellement que le collectif a essayé de rassembler des textes marqués par la douce vésanie. Les 18 histoires proposées vont-elles nous faire renoncer aux trois-quarts de nos neurones ? Non, car la sélection n'est finalement pas si hystérique que la tête hallucinée en couverture nous le laisse croire. Chaque auteur s'est approprié le mot « folie ». Nous n'échappons pas aux récits attendus de schizophrénie, bien sûr, mais elle peut aussi être plus implicite, s'exprimer par un renversement des valeurs, une société où tout va de travers ou une nouvelle assez délirante pour nous faire perdre nos repères. du thriller psychologique, à la SF ou au fantastique, le lecteur part à la rencontre de personnages qui ont quelques problèmes avec le réel, leur identité, ou une quelconque créature venue du fond de l'espace. Les auteurs y ont mis tant d'imagination qu'on pourra peut-être regretter l'absence de « folies » plus cliniques, de portraits psychologiques détaillés, capables de voir au-delà du simple dédoublement de personnalité. Ce n'est cependant qu'un petit bémol, très vite oublié, puisque le contenu reste d'une grande qualité.

La variété des styles, des univers est appréciable. le sujet laissait un espace assez libre pour la sensibilité de chaque auteur et force est de constater que tous ne voient pas la folie de la même manière. Un texte angoissant, terrifiant, peut ainsi laisser place à une poésie teintée de mélancolie. Je n'ai pas le souvenir d'avoir trouvé une nouvelle plus pénible à lire qu'une autre malgré les différences de formats (certaines histoires font quatre pages, d'autres ont plutôt la taille d'une novella). Les textes sont maîtrisés, et les structures aussi la plupart du temps.

Pour la suite de cette chronique, j'ai néanmoins dû faire une sélection honnête pour vous parler des 9 textes (la moitié donc) qui ont le plus retenu mon attention. Je ne ferai pas de classement même s'il y a de réels coups de coeur. A vous de les deviner. Je précise bien sûr qu'il y a une large part de subjectivité dans ce choix, la diversité d'auteurs faisant que certaines références toucherons plus que d'autre. Au moins, il y a de quoi satisfaire un large spectre de goûts !

Nuit Blanche, Sylvie Chaussée-Hostein
Il était très bien pensé d'ouvrir le recueil avec cette nouvelle. Même après la lecture des 17 autres textes, elle reste la plus marquante. Les ressors scénaristiques sont suffisamment bien gérés pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin, donner de fausses pistes, faire trembler à la fois à cause d'une tension grandissante et du décor glacial d'une tempête de neige qui va piéger les personnages sur le col d'une montagne. La fin a su me surprendre et, même si nous manquons peut-être d'éléments pour l'accepter tout à fait, la licence de la folie, le prétexte de la tempête, rendent tout assez vraisemblable.

Cauchemars, Maniak
Le texte était court, il sera malheureusement difficile d'en parler sans trop le révéler, mais j'ai apprécié l'exercice auquel l'auteur s'est prêté. L'idée était tordue (il faut bien le dire !), elle demandait un effort de neutralité narrative pour fonctionner jusqu'au bout et ne pas nécessiter d'explications détaillées sur l'univers inconnu dans lequel le lecteur arrive brusquement aux dernières lignes. L'écriture très visuelle, servie par des phrases courtes, marche très bien.

Marie-Calice, Missionnaire de l'extrême, Nelly Chadour
Inspirée par les débats qui enflamment les grenouilles de bénitier chaque année quand arrive le Hell Fest, Nelly Chadour nous plonge dans les pensées paranoïaques d'une fanatique catholique bien décidée à sauver quelques pécheurs parmi les sauvages adeptes du Métal. C'est un joli pied de nez aux détracteurs du festival. La tonalité est légère, drôle, et même si j'ai été un peu moins convaincue par la conclusion, je me dois de conseiller la lecture de cette nouvelle à tous les habitués du Hell Fest.

La nuit où le sommeil s'en est allé, Cyril Amourette
Il y a, pour commencer, une plume très élégante. J'ai beaucoup aimé l'idée d'un carnet tenu au jour le jour dans un monde où le sommeil s'en est allé qui m'a à la fois rappelée les premiers chapitres de Sandman et la manière qu'a J. G. Ballard de faire basculer les repères de toute une civilisation à partir d'un dérèglement dans l'univers. (Il me semble d'ailleurs avoir lu après coup que Cyril Amourette était un amateur de l'auteur.) J'ai apprécié imaginer ce que serait une existence d'où le sommeil est banni et la destruction incroyablement rapide de la société que cela implique. Finalement, un scénario apocalyptique très simple, qui ne demande même pas de grandes catastrophes naturelles pour donner froid dans le dos.

C15 Herr Mad Doktor
Déjà remarqué dans l'anthologie Créatures, Herr Mad Doktor continue de très bien s'illustrer avec une écriture intelligente et un art de la nouvelle maîtrisée. En s'aventurant dans une histoire d'anticipation sociale qui révèle une sorte de folie collective, l'auteur crée un univers à part entière, qui invite une réflexion plus philosophique. La fin est assez habile pour échapper au côté donneur de leçon en offrant, au contraire, une chute aussi logique qu'inquiétante. Certainement l'interprétation du thème que j'ai préférée.

Le maître des belougas, Sylvie Conseil
Dans un asile, deux patients se rencontrent. L'un prétend voir un autre monde, l'autre, obsédé par le blanc, rêve d'un bélouga de compagnie. Un texte qui développe un bel univers onirique, en abordant la folie sous un regard presque tendre.

La Maman de Martin, Morgane Caussarieu
Martin est un enfant adopté. Sa grosse tête effraie sa mère et ses céphalées lui font vivre un véritable cauchemar. Pourtant, il aime sa mère, sans mesure. J'ai été assez contente de retrouver l'écriture de Morgane dans une histoire qui, pour ne pas faire exception, est aussi violente que dérangeante. Une relation complexe lie Martin et sa mère, faite de rejet et d'amour disproportionné. L'enfant nourrit des pensées très simples d'un bout à l'autre de l'histoire. Tandis que la tension monte, le style n'évolue pas, ce qui appuie le malaise du lecteur.

Les soupirs du voyeur, Corvis
Voilà une nouvelle qui traite d'un bout à l'autre de sexe, des pratiques les plus sages aux plus criminelles, sans jamais perdre une certaine élégance de langue. C'est cru, malsain, parfois choquant, jamais repoussant. J'ai beaucoup aimé le point de départ, qui ne manquait pas d'humour. La confidence d'un homme impuissant qui ne peut vivre ses désirs qu'à travers les actes d'un autre conduit à une plongée progressive dans l'horreur. L'auteur en appelle aux côtés les plus voyeuristes du lecteur, car la chute dans la perversion a toujours cette fascinante attraction.

Le Décalage, Ludovic Klein
Quelle meilleure manière de terminer un recueil sur la folie que par le témoignage fictif d'un jeune homme qui essaye de renouer avec son quotidien après des années en hôpital psychiatrique ? La première partie donne beaucoup de vérités tranchantes. Mais j'ai moins aimé la seconde moitié qui m'a donné le sentiment que l'auteur se perdait un peu en cours de route pour trouver une fin. Dommage, un monologue un peu plus creusé sur la distance qu'éprouve le narrateur vis-à-vis de ce monde « après l'hôpital » aurait suffit.

L'autre plus de ce recueil est dans sa réalisation. La couverture est très belle dans ses tons rouges et bleus foncés, et chaque texte est illustré par un artiste différent, sur des pages couleurs et glacées. Toujours un plaisir pour les yeux.
Commenter  J’apprécie          80
Après avoir lu en début d'année l'anthologie Sales Bêtes! de ce collectif, j'ai succombé face à l'ambiance et j'ai téléchargé le jour-même ce recueil, Folie(s). Resté dans ma PàL depuis ce temps là, il a fallu que je gagne la version papier au concours du forum Au coeur de l'Imaginarium pour que je me décide à le sortir de là, je ne pouvais pas attendre!

Comme dans Sales Bêtes!, nous avons là une pléthore de nouvelles de tout horizon: de la science-fiction, du fantastique, de l'horreur... Bref, tout ce que j'ai aimé, je l'ai retrouvé ici. Encore une fois, des illustrations sont présentes, et sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. J'ai eu un coup de coeur pour celle illustrant La maman de Martin, de Morgane Caussarieu.

La maman de Martin, c'est aussi une de mes nouvelles préférées! Peut-être le fait que Morgane soit une de mes auteurs coup de coeur, mais décidément j'apprécie de retrouver sa plume ici aussi. J'ai aussi énormément apprécié C15, une autre approche de la folie en plein coeur de New York. Et pour conclure sur une troisième qui m'a plu, c'est le maître des Bélougas, qui m'a totalement enchantée! A la fois douce et drôle, je me suis laissée séduire par celle-ci. Que trois, car je ne peux décidément pas citer tout le recueil, mais sachez que je les ais toutes appréciées les unes que les autres, pas une seule m'a laissée de marbre!

La thème de la folie et largement exploité, on ne retrouvera pas deux nouvelles qui sera la même ou une sensation de répétitions, cette anthologie m'a donné l'impression d'ouvrir la porte sur de nouveaux univers à chaque nouvelles, chacune unique en sous genre.

J'ai hâte de recevoir la version papier pour pouvoir voir les illustrations en couleurs, et il est sûr et certain que je lirais les deux autres anthologies des ASF, à savoir Fin(s) du monde et Les contes marrons, qui ont l'air tout les deux très tentant!
Lien : http://onceuponatime.ek.la/f..
Commenter  J’apprécie          60
Cette anthologie des Artistes Fous Associés offre à la raison 18 textes très différents et qui vont mener le lecteur à douter, à supputer, jusque la peur ou bien même l'horreur !
Amateurs de sensations fortes, vous allez être servis ...
Personnellement j'ai distillé ces nouvelles en lisant un roman plus léger en parallèle.
Ces courts récits chamboulent des situations qui semblaient pourtant si simples au départ, écorchent des idées préconçues, dérangent nos principes de vie.
Des textes puissants et parfois même très durs.
En plus des écrits, la couverture est particulièrement réussie et en bonus, chaque nouvelle est illustrée.
Une associations très heureuse pour un livre numérique qui sort des sentiers battus.
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr
Commenter  J’apprécie          40
Ce recueil me tentait depuis un petit moment : la folie et ses conséquences m'ont toujours fascinée. J'avais donc hâte de découvrir le traitement de ce thème par les 18 auteurs de ce recueil (dont je ne connaissais que Morgane Caussarieu et Southeast Jones).

Il est difficile de parler de ce recueil car les sujets abordés ainsi que la longueur des dix-huit textes sont très variables. Seuls points communs: le thème de la folie ainsi que l'alliance texte-illustration. Chaque auteur dévoile sa vision de la folie et associe son texte à une image représentant l'univers et le style du récit.C'est le premier livre des Artistes Fous Associés que je lis et j'ai été positivement étonnée par la qualité de l'objet livre. Pour un prix plus que raisonnable, il y a des illustrations pleine page en couleurs, des petites images noir et blanc qui séparent les paragraphes et 368 pages en papier de très bonne qualité !

J'ai dans l'ensemble apprécié tous les textes du recueil, qui décrivent des univers très différents sans pour autant s'éloigner du thème central. J'ai particulièrement aimé:

« Cauchemars » de Maniak : une ambiance sombre et un récit teinté d'étrange.
« Marie-Calice, Missionnaire de l'extrême » de Nelly Chadour : le récit drôle d'une nonne qui veut prêcher la bonne parole à un festival de métal.
« La nuit où le sommeil s'en est allé » de Cyril Amourette : l'humanité ne dort plus, un homme écrit pour ne pas sombrer dans la folie.
« La maman de Martin » de Morgane Caussarieu : une histoire dérangeante sur l'amour inconditionnel et non réciproque d'un enfant aux capacités psioniques envers sa mère adoptive.

Une seule petite déception : je m'attendais à avoir peur ou à me sentir mal par rapport au contenu/sujet de certaines nouvelles, mais il n'en a rien été. Donc soit je lis trop de récits d'horreur et je suis devenue habituée, soit je suis folle aussi :p

Je recommande ce recueil qui m'a fait découvrir de nouveaux auteurs aux univers étonnants et délirants !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Commenter  J’apprécie          20
...
Ce que j'en ai pensé au final ?
Tout d'abord la couverture... Je me suis demandée dans quoi je m'embarquais, elle fait peur, elle est effrayante !
Donc j'y suis allée un peu à reculons et finalement, en avançant, peu à peu dans la première nouvelle et en la terminant, je me suis dit : « Merde, quelle claque ! ».
...
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
Commenter  J’apprécie          20
Avant toute chose, je tiens à remercier Les éditions des Artistes Fous pour cette découverte.

Folie douce ou folie furieuse, mais folie quand même.

Des textes fous, où je retrouvais des cas pratiques pour illustrer mon cours de psychopathologie (et me motiver à l'étudier ^^) tongue

Un recueil sur la folie: individuelle, collective, paranormale, de satanisme et aussi des invasions d'insectes.

A ne pas mettre entre toute les mains, ni à lire si vous avez vite peur ^^

Blague à part, j'ai fait une chouette découverte, et j'ai bien envie de me plonger dans un autre livre de ce collectif.

Dans ces 18 nouvelles, certaines m'ont évidement moins plu que d'autres, mais ça n'en empêche pas qu'elles se valent et de toute façon, il en faut pour tout les gouts.

Ma préférée fut "Nuit Blanche".

Début assez plat, sentiment de lecture linéaire, où l'on croit avoir compris la fin après trois lignes et où l'on finit par être complétement surpris par la fin. de la surprise comme j'aime.

Un grand point positif : LES ILLUSTRATIONS! Elles donnent le ton du début à la fin (déjà rien que la couverture, c'est tout un programme à elle seule)

A LIRE !
Lien : http://les-lectures-de-lilly..
Commenter  J’apprécie          20
Un recueil un peu inégal

Je ne suis pas fan de la couverture, et je pense que malheureusement elle peut freiner beaucoup de lecteurs. Mais heureusement le prologue est très bien écrit, c'est une belle entrée en matière. Il donne envie de tourner les pages et éveille la curiosité.

Il y a des nouvelles que j'ai beaucoup aimé comme la première du recueil, Nuit blanche, où je me suis laissée porter par le récit et même si le doute monte peu à peu je n'ai pas vu venir le retournement de situation ! Une jeune femme en voiture affronte une tempête de neige et alors qu'elle prend en auto-stop un jeune homme sans aucune affaire avec lui même pas un manteau, elle apprend par la radio qu'une personne dangereuse s'est évadé de prison…Ou encore le même sang coule dans mes veines, une nouvelle qui fait froid dans le dos. Une jeune fille se fait du mal, elle se blesse volontairement, surprise par sa mère, elle arrête quelques temps mais voilà, la raison pour laquelle elle le fait va vous glacer d'effroi. Elle fait réfléchir, folie, fatalité, y a-t-il des choses auxquelles on ne peut échapper?

J'ai aimé aussi Marie-Calice, Missionnaire de l'extrême et La nuit où le sommeil s'en est allé. La première est complètement décalée avec un humour barré très drôle, elle raconte le départ de Marie Calice en mission. Lors d'une « rave party » elle va tenter de sauver les jeunes en danger. Il faut au moins qu'elle sauve une personne. J'ai beaucoup souri et je ne m'attendais pas à cette fin ! Dans la seconde, l'auteur décrit un monde où le sommeil n'existerait plus. Elle présente l'incompréhension du phénomène et la souffrance du manque de sommeil. Jusqu'à la folie ? J'ai trouvé que les effets étaient trop rapides au début mais la nouvelle dans son ensemble m'a vraiment beaucoup plu.

J'ai beaucoup aimé C15 (c one five), à NY pendant 15 min une fois par mois et jamais au même moment, les hommes redeviennent libres, cette liberté qui rime avec sauvagerie, absence d'interdit. 15 min de « folie » où l'homme à l'impression d'avoir enfin vécu sa vie. Un journaliste français débarque 1 mois à NY pour comprend le phénomène désormais inscrit dans la constitution des USA… Cette nouvelle fait réfléchir sur les lois, la liberté, l'absence d'interdit, de barrières, sur la vie. C'est terrifiant sur beaucoup d'aspect.

J'ai aimé également Europe, une nouvelle plus SF. Un vaisseau atteint enfin Europe, satellite de Jupiter et militaires et chercheurs se séparent en deux groupes. Certains posent le pied sur le satellite pour faire des relevés pendant que les autres les attendent en orbite. Mais ceux qui se sont posés sur Europe commencent à voir des choses étranges tandis qu'une tempête solaire les coupe de tout communication avec la Terre. Nouvelle très prenante, même si j'ai eu un peu de mal avec retrouver qui est qui dans le récit. L'univers et les phénomènes m'ont vraiment accroché. Où commence la folie ? La fiction ? Que se passe-t-il vraiment?

Enfin, j'ai beaucoup aimé également Sanguines et le décalage. Dans la première, l'auteur prend l'hypothèse qu'il n'y a plus d'homme sur terre, les femmes ont épuisé le dernier homme pour tenter de tomber enceintes mais sans succès. Mais un jour, l'une d'elle attend un enfant ! Comment va réagir la doyenne à cet événement ? Bien écrite et mélancolique, elle est aussi assez effrayante, les situations sont terribles. Cette nouvelle est une belle découverte. Dans la seconde nouvelle, un homme sort de plusieurs années en hôpital psychiatrique. Il décide de remettre un pied dans la vraie vie en se rendant à un repas d'anciens élèves. Mais le pauvre garçon se retrouve vite en plein décalage avec les autres. J'ai beaucoup aimé la fin de cette nouvelle, la prise de conscience, l'endroit. C'est beau.

Ensuite, il y a deux nouvelles assez particulières qui m'ont plu mais qui m'ont mises mal à l'aise je dois le reconnaitre : La maman de Martin et Les soupirs du voyeur. La première présente une femme qui n'a pas pu avoir d'enfant et qui adopte un enfant pas comme les autres. Il semble en retard et elle ne supporte pas cela. En grandissant il est atteint de migraines importantes, dont les raisons échappent à tous. La mère ne supporte pas les plaintes de son fils… Nouvelle perturbante, dans un style percutant et direct, elle met en relief toute l'horreur de la situation de Martin. Et on ne sait plus si on doit éprouver du dégout ou de la peine pour les protagonistes de l'histoire. Dans les soupirs du voyeur, un homme impuissant et dépressif ne peut être satisfait et ne satisfaire les femmes que dans ses rêves. Des rêves qui deviennent de plus en plus particuliers. On navigue entre érotisme et sadisme dans les songes de cet être qui ne s'aime pas. Puis soudain, la tournure de la nouvelle change et de plus en plus, l'homme a l'impression de rêver, nous de vivre la nuit, au travers un homme bien réel… On se dirige alors vers l'inéluctable. C'est une nouvelle qui marque et qui est assez difficile, elle ne plaira pas à tout le monde.

Moins marquante mais très sympathique, il y a aussi La couleur de la folie sur un septuagénaire qui perçoit les couleurs des hommes, leur noirceur, leur folie. Il peut parvenir à en soulager ou soigner quelques uns mais doit perpétuellement bouger pour ne pas être rattraper par le Mal. Un jour, il va découvrir un autre être comme lui. Et aussi, le maître des bélougas, une nouvelle poétique, très jolie sur un homme en hôpital psychiatrique qui ne supporte pas le désordre, ni la présence des couleurs. Dans son monde tout est blanc et le reste représente le danger. Son symbole, son animal totem est le bélouga. Mais un jour, un homme arrive dans le même hôpital et lui raconte qu'il peut passer des portes grâce à l'électricité. Cette annonce va changer le monde du patient aux bélougas.

Enfin, pour les autres nouvelles, je suis plus mitigée, soit j'ai eu l'impression de passer à côté, de ne pas accrocher, soit de ne pas vraiment comprendre où voulait en venir l'auteur. de temps en temps, j'ai trouvé que le thème ne touchait pas vraiment à la folie mais plus à ses dérivés. Cependant, quand cela arrive, ça ne dénote pas encore trop avec le reste du recueil. Toutefois, j'ai eu un peu de mal avec le déséquilibre de la longueur des nouvelles, quand certains sont beaucoup trop longues, d'autres intéressantes sont trop courtes.

Folie(s) m'aura permis de découvrir des auteurs, dont certains qui sont dans ma PAL comme Morgane Caussarieu, des styles, des univers. Un ouvrage à découvrir pour cela et pour être entraîné dans une multitude de folies, folie douce, folie furieuse, folie consciente, inconsciente, … ^^ Les nouvelles abordent aussi des thèmes comme la liberté, le libre arbitre, le choix, le fait d'être pris dans l'engrenage.

Autre point, sur liseuse, j'ai malheureusement trouvé que les illustrations n'étaient pas suffisamment mises en valeur, sur la mienne en tout cas, certaines ne rendaient pas du tout, dommage.
Lien : https://lesdecouvertesdedawn..
Commenter  J’apprécie          10
Une anthologie de malade, complètement allumée. J'ai beaucoup aimé. Les nouvelles sont toutes plus tordues les unes que les autres, et c'est vraiment un grand moment de plaisir. Les illus sont justes superbes.
Commenter  J’apprécie          00
D'abord, je suis subjuguée par la couverture et le titre de cette anthologie ! Ça change de ce que je peux voir habituellement. Une touche d'humour et une touche de morbide. Ici on ne se prend pas au sérieux:)
Si ça se trouve, c'est moi qui finirait à l'asile !
Et c'est bien ce contre quoi Sébastien « Herr Mad Doktor » Parisot me met en garde dans la préface. En prenant appui sur la foi du Docteur Amstrong, il nous met face à notre propre folie. Qui sont réellement les fous ? Et pourquoi pas nous ? A notre manière de manipuler la réalité par nos sentiments, on a notre propre folie.
En tout cas, cette préface me met l'eau à la bouche, alors allons-y.

1. « Nuit blanche » de Sylvie Chaussée-Hostein et illustré par Cham.
Très belle écriture, on est happé dans la vie de Martha et dans sa voiture. On devient elle, avec les mêmes réflexions que nous pourrions avoir au volant. Et l'ambiance est de plus en plus oppressante.. Ca ne s'arrange pas avec l'arrivée de cet homme inconnu. Que faisait-il là au milieu de la nuit, dans cette tempête de neige ?
On suit la tempête au plus près. Je dirais même on la vit. Ça en est même long, trop long. Et en plus, en dépassant la moitié de l'histoire, je me demande où est la folie… Je m'impatiente. Est-ce que cet inconnu va se révéler être un psychopathe ? Un meurtrier ? Ou faut-il s'attendre à autre chose ? Mais à quoi ? Ca me stresse lol
Et là, les 3 derniers paragraphes m'ont mis K.O. Je ne m'y attendais pas du tout ! Époustouflant !

2. « La couleur de la folie » d'Eric Udéka Noël, illustré par Camille
L'idée de base est jolie : assimiler les sentiments/pensées/auras aux couleurs. Mais la description des personnages et du nouveau travail du Patron expliquée au départ est longue. L'écriture n'est pas très fluide. Je m'ennuie. A la fin de la 2ème partie, je prends mon mal en patience. Il y a une scène d'horreur totale, de folie collective, de l'émotion très furtive parfois, mais j'avoue de ne pas avoir été touchée par cette histoire. A mon goût elle est fade et classique. Dommage !

3. « Cauchemars » de Maniak, illustré par Xavier Deiber
Des phrases courtes qui donnent un rythme soutenu, un début d'histoire qui tourne autour du thème d'enraiement, puis ça se passe la nuit… On est très vite dans une ambiance sombre et anxiogène.
Nous suivons un homme réveillé à plusieurs reprises par des bruits suspects. Il se lève dans un endroit qui ne lui semble pas familier. Puis affronte un premier monstre et croise un deuxième. Il cherche à savoir d'où ils viennent. La réponse est surprenante et inattendue. Mais on peut enfin respirer un bon coup !

4. « Coccinelles » d'Emilie Querbalec, illustré par Merrion
Moi-même mère de deux jeunes enfants, je comprends ce sentiment. Ce bébé n'est pas nous, mais est issu de nous. Et ça change beaucoup de choses, en tout cas, pour moi.
Donc dès le départ, je me suis identifiée à cette jeune maman, avec ce bébé qu'elle rejetait parce que le lien ne s'était pas encore créé. Et ça semble tellement facile pour le papa… C'est dur à lire, je suis très empathique à ce sujet.
Et quand les coccinelles entrent en jeu, je suis prise de panique et d'une horreur face à la scène. Oui je suis plongée dans cette chambre de maternité et je prends le rôle de cette mère.
C'est une très belle histoire, émouvante de cette maman qui ne sait pas comment accueillir un petit être, son bébé, dans son monde, ou juste dans ses bras. Qui n'arrive même pas à prononcer son prénom. Laissez lui une chance et vous verrez qu'elle se révélera être une merveilleuse mère.

5. « le même sang coule dans mes veines » de NokomisM, illustré par Ana Minski
Terrible histoire de cette jeune fille qui s'automutile. Elle nous raconte comment elle en est arrivée là. Bouleversant !
Le lien du sang est très fort et son père le lui a bien montré. Mais là c'est effroyable.
Je ne saurai rajouter quoique ce soit à mon émotion. Peut-être quelques larmes de tristesse…

6. « Marie-Calice, Missionnaire de l'extrême » de Nelly Chadour, illustré par ARZH
On suit Marie-Calice dans la mission qui lui a été confiée : sauver au moins une âme lors d'un festival de rock dans les environs de Nantes, type Hellfest. On peut constater que l'esprit de cette soeur est déformé par sa foi et l'interprétation du mal. La manière dont s'est abordé me fait sourire. On n'est pas dans l'apologie de la chrétienté, ni des métalleux. On les mélange juste dans une même histoire, comme souvent. Toutefois, la façon de voir de Marie-Calice ne prévoyait pas une fin aussi suprenante !

7. « La nuit où le sommeil s'en est allé » de Cyril Amourette, illustré par NikoEko
Plus personne ne dort… C'est flippant. Moi, grosse dormeuse, je serais malheureuse. Mais les événements qui suivent cette première nuit d'insomnie arrivent trop rapidement. Ce n'est pas après une seule et unique nuit d'insomnie que je commencerai à m'inquiéter… mais plus à partir de la 2ème voire la 3ème… Peut-être un choix pour convenir à une nouvelle.
En tout cas, on vit l'insomnie avec ces milliards d'individus. La recherche du sommeil par n'importe quel moyen mais ça ne vient pas. On passe par de la colère, de la frustration, de l'acceptation… Des gens meurent par manque de sommeil.
Intéressante histoire 

8. « Entre-deux » de Louise Revoyre, illustré par Maniak
On ne comprend pas toujours ce que je veux dire l'auteure. le texte est plutôt poétique et doit concerner des métaphores, que je ne visualise pas toujours. Ce sont de petits morceaux, des bribes de sentiments ou de souvenirs. Je n'ai pas été touchée par cette nouvelle. Dommage.

9. « La convenance de la bête » de Leith, illustré par Corvis et FloatinG
Dans cette nouvelle, l'auteur nous entraîne dans un huis clos intense. On ne s'ennuie pas.
Moment de profonde réflexion aux toilettes, un homme fait le bilan sur son travail, avant la fin du monde. Puis une alarme retentit, Pierre, resté bloqué en ce lieu insolite dans un moment pareil, part dans des pensées de plus en plus dramatiques. Il nous raconte ses changements personnels à l'annonce de la catastrophe, les mesures prises par le gouvernement, son espace dans un abri collectif…
La fin du monde est immuable mais on n'en connaît pas l'origine. Que va-t-il se passer ? Et pour Pierre qui est loin de son abri ?

10. « C15 » de Herr Mad Doktor, illustré par Stabeor Basanescu, Cooke et Martin Lopez
On plonge au coeur de NYC en tant que journaliste français, parti observer le C15. Mais qu'est-ce donc ? C'est le 1/4h fou.
Le style est agréable, plein de suspense qui concorde avec l'intrigue. On se laisse porter par cette coutume new-yorkaise. On pourrait croire qu'ils sont fous, peut-être le sont-ils vraiment, mais tout est sujet d'interprétation. Toutefois, même plongée dans le quotidien de la famille d'accueil du journaliste français, le C15 tarde à arriver. Came rend impatiente, nerveuse.. On comprend de quoi il s'agit mais on n'en est pas encore des témoins ou des acteurs. Mais peut-on vraiment l'être sans le vivre ? A vous d'en juger !

11. « Jour gras » de Southeast Jones, illustré par Kenzo Merabet et StanleyGrieves
Si vous ne vous sentez pas prêts à entrer dans une histoire du genre Sweeney Todd, tourner les pages. Parce que là, on y est, dans toute son horreur. Avec le titre, j'espérais bien y plonger, mais là mon estomac doit tenir. Histoire courte mais suffisamment effroyable. le style est agréable, les personnages sont simples. J'ai bien aimé.

12. « Le maître des bélougas » de Julie Conseil, illustré par Sophie Clair
Au sein d'un hôpital psychiatrique… la folie a toute sa place. La rencontre de deux internés nous offrent une belle perspective de leurs esprits, loin d'être étriqués. Laissez vous porter par leurs rêves.

13. « La maman de Martin » de Morgane Caussarieu, illustré par Venom et Nelly Chadour
Dès les premiers paragraphes, on plonge dans le désarroi d'un maman épuisée. Tellement épuisée qu'elle serait capable du pire ? Il faut dire que son fils est un prématuré et qu'il a du retard dans son développement. Elle n'a pas réussi à s'attacher à lui. Leur relation est complexe et ça se sent tout au long du récit.
Puis l'enfant grandit, il n'est plus cet « attardé ». Il a un esprit plus vif. On apprend qu'il a été adopté et que sa mère est une personne égoïste et hypocondriaque.
On suit le petit garçon dans son enfance, avec des migraines persistantes et une mère dépressive, qui est capable de l'oublier dans un placard sans eau ni nourriture.
Désormais on voit à travers les yeux de Martin. Cet amour pour sa mère… Mais leur vie prenne un tournant après le divorce de ses parents. le garçon a réussi à se débarrasser de ses migraines… et du compagnon de sa mère, puis du chien, puis…
Terrible histoire entre une mère adoptive et son enfant, entre un adopté, qui ne le sait pas, et cette maman qui l'aime tant, voire trop. Avec une écriture fluide, l'auteure nous plonge viscéralement dans la monstruosité de cette famille.

14. « Europe » de Pénéplope Labruyère, illustré par Deadstar
D'abord le porte-parole de la NASA s'exprime devant les journalistes. On apprend que, depuis 3 jours, le contact a été rompu avec l'équipage d'un vaisseau spatial en train de visiter un satellite naturel de Jupiter, Europe. Les seules nouvelles viennent des journaux personnels de l'équipage, ce qui nous plonge au sein du module.
Une secousse a lieu sur le satellite. Les perceptions de 2 astronautes en est modifié durant quelques secondes. Puis l'exobiologiste découvre une eau équivalent à l'eau de mer, si ce n'est le taux de carbone, bien trop élevé. Les secousses recommencent plusieurs fois, l'équipage continue les prélèvements malgré les difficultés rencontrées (hallucinations, relations compliquées…). Ils ont mis 7 ans à arriver sur Europe et voulaient honorer leur mission. Après une tempête solaire qui secoue les deux équipages, JIMO 1 et JIMO 2 sont irradiés. Sur le chemin de retour pour la terre, ils doivent encore tenir 7 ans.
L'histoire part d'une réelle mission spatiale qui a finalement été abandonnée car jugée trop coûteuse. le récit est bien ficelé et crédible, malgré des incohérences. le rythme est soutenu, le nombre de personnages semble correct et certaines scènes peuvent gêner (érotique ou horreur). La fin manque de consistance, des questions restent sans réponses, et ça m'a dérangé. Toutefois, ça reste une nouvelle captivante, on s'attache aux équipages qui sont isolés, loin de la terre, et dont les relations dans un tel microcosme sont mis à rude épreuve.

15. « Sanguines » d'Adam Roy, illustré par Fred Wullsch
Un monde sans hommes donc sans moyen de reproduction. L'humanité s'éteint… et avec elle toutes les femmes. Mais quand l'une d'entre elles tombent enceinte, on cherche le mâle. Et quand toutes ces femelles lui tombent dessus, elles n'ont même pas le temps d'en profiter, tellement obnubilée par leur désir individuel. Elles étaient trop nombreuses. Mais il reste le bébé : une fille ou un garçon ?
Ce n'est pas une nouvelle féministe, on n'y défend pas le droit ou l'égalité des femmes. C'est un récit défaitiste où une femme assoiffée de pouvoir et les autres assoiffées de survie par la maternité, règnent sur une terre à la lune sanglante. Leur égoïsme les laisse dans une forme de folie.

16. « Transfert » de Julien Heylbroeck
Nouvelle très courte. Je me suis demandé qui était le médecin et le patient, s'ils n'avaient pas inversé leurs rôles… pour finalement parler des robots. En fait je me suis perdue dans leur folie,alors on dire que l'auteur a gagné son pari !

17. « Les soupirs du voyeur » de Corvis, illustré par Margaux Coste et Corvis (« avec l'aimable participation des modèles ; Jeanne Dessart et Yann Lasserre« )
Ca promet des scène hot ! Et c'est bien le cas. le récit est parfois trop long…
On suit le mal-être d'un jeune homme de 28 ans qui a toujours été impuissant mais dont les nuits sont bien remplies de rêves lubriques d'abord. Puis de nuits en nuits, un pervers sexuel prend forme.
Le texte est fluide et se lit facilement. le personnage est tout de même attachant, on est frustré pour lui. Les scènes sont bien décrites, on n'est pas dans le glauque. Dommage que la fin se devine, et que le lien entre l'impuissant et le pervers devienne trop évident.

18. « Le décalage » de Ludovic Klein, illustré par Kinglizard
Après 3 ans en hôpital psychiatrique, le protagoniste se rend à une soirée où il va retrouver les anciens de sa promotion. Il n'est pas du tout à l'aise, essaie de se glisser dans la « normalité ». Mais au milieu de la soirée il part.
Plus tard, il erre en vélo et s'arrête dans un zoo. A la rencontre des animaux, comparés à des résidents de maison de retraite résignés à vivre là, il rencontre un orang-outan qui vient de perdre sa compagne. le livre d'or partage des mots d'enfants qui « s'amusaient » à regarder ce couple. le protagoniste ne comprend pas ce qu'il y a d'amusant à observer les animaux.  Comme quoi on voit ce qu'on veut bien voir, mais ce n'est pas ce qu'on est réellement.
Texte dynamique mais pourtant trop long. On ne se laisse pas émouvoir par cet homme qui est en mode errance émotionnelle.

Conclusion :
A la fin de l'anthologie, on trouve une présentation des auteurs et des illustrateurs.
Ce recueil m'a beaucoup plu. On visite et revisite la folie mais ne vous laissez pas prendre pour fou ! Vous l'êtes déjà, comme nous tous ! En tout cas, Les artistes fous associés ont piqué ma curiosité. Ils ont d'autres ouvrages à partager avec vous, gratuits en ebook pour certains.
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
C'est un recueil de textes totalement déjantés. Chaque histoire nous plonge dans le bizarre, l'étrange voir le morbide, les auteurs jouent à la fois avec notre imagination mais également avec notre psychisme. Les sujets abordés sont variés et leurs fins tout autant, nous avons ainsi une femme qui sort d'un asile psychiatrique, une jeune mère qui voit son enfant envahit par des coccinelles, un homme enfermé dans les toilettes alors que la fin du monde arrive, des paysans aux goûts culinaires très douteux et bien d'autres encore.

Le point commun entre tous ces textes, c'est le côté fou, tordu, frappadingue comme l'emploie un des auteurs, on part au delà des connivences, de ce qui est acceptable pour frôler de très près la mort, la folie et la démence. Ce qui est extrêmement bien fait dans ce recueil, c'est que malgré les sujets et les personnages plutôt délicats, les auteurs ont réussi à leur donner un côté réel et plausible ce qui rend la lecture intrigante, de plus, ils nous tiennent en haleine jusqu'au tout dernier mot et cela dans chaque histoire.

Les styles d'écriture sont différents mais tous très agréables et fluides rendant la lecture simple et rapide, de plus le fait de changer d'auteur donc de manière d'écrire donne un côté neuf et frais à chaque histoire nous permettant de se plonger aisément dans ces nouveaux univers.

Un petit plus très appréciable est qu'à chaque nouveau texte, on y trouve une illustration aussi tordue que son texte, c'est bien vu car cela accentue le côté décalé et aide un peu plus notre imagination à partir très loin.

En conclusion, un recueil très intéressant, qui nous pousse à la limite du raisonnable et comme le dit si bien la préface, nous lecteurs, nous sommes aussi fous que les auteurs mais c'est avec plaisir qu'on laisse notre folie nous emmener dans un univers décalé et fascinant.
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
962 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}