L’Herne accompagne et éclaire cette traversée, de façon transatlantique. Les responsables du numéro ont réuni des écrivains, des universitaires, qui, aux Etats-Unis comme en France, ont subi l’influence de Beauvoir et étudié son œuvre.
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En 1929, Simone de Beauvoir a vingt ans. Elle vient d’être reçue brillante seconde, derrière Sartre redoublant, à l’agrégation de philosophie. Farouchement cartésienne, elle tire des plans sur la comète : elle entend vivre pour écrire et aller son chemin sans entrave. « Libre comme l’air », elle conclut une alliance sacrée avec Sartre : « Jamais nous ne deviendrions étranger l’un à l’autre, jamais l’un ne ferait en vain appel à l’autre, et rien ne prévaudrait contre cette alliance. » Alliance qui se doublait du serment : « Nous nous dirons tout. »
Étrange destin critique que celui de l’oeuvre de Beauvoir. La relative indifférence qu’elle a longtemps suscitée au sein de l’université française n’a eu d’égale que la ferveur qu’on lui a témoignée depuis les années 1980 dans les pays anglo-saxons. Ce déséquilibre ne va pas sans provoquer quelques malentendus, que ce Cahier aimerait, en partie du moins, dissiper.
Etienne Klein est physicien et philosophe. Il signe dans le "Cahier de l'Herne", consacré à André Comte-Sponville, un texte sur le temps et notre rapport à l'ennui, qui a toujours "une mauvaise réputation", mais qui peut aussi avoir des ressources, être un facteur créatif. le scientifique revient sur les définitions du vide et du néant, deux concepts bien différents qui intéressent les physiciens. Nous ne sommes pas égaux face à l'ennui, face au vide.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous :
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