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Citations sur Rendez-vous à Parme (17)

Il y a des villes pour les chagrins et d'autres pour le bonheur, parfois ce sont les mêmes.
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Nos vies sont peuplées d'ombres flottantes.
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Un voyage lumineux où l'humour et la joie de vivre rendaient hommage à Bohumil Hrabal, qui venait de mourir. Nous avons découvert la bibliothèque des livres interdits, jalousement gardés dans un modeste appartement. Les tapuscrits de Hrabal me mettaient les larmes aux yeux, comme de minuscules livrets de poésie que l'on pouvait discrètement se passer de la main à la main et qu'il fallait lire avec une loupe en se cachant.
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UN DIMANCHE DE CET HIVER, j’avais entrepris d’ouvrir les cartons de livres que Léo m’avait laissés en héritage. Je ne me doutais pas que ce geste allait m’entraîner dans un voyage aussi singulier. J’ignorais quels livres il avait choisi de me donner, tout comme il avait omis de me confier qu’il était malade. Léo, dont le théâtre était le métier, ne se mettait guère en scène dans la vie de tous les jours.

Il y avait six cartons sur lesquels il avait écrit mon nom, Laure, et, sur l’un d’entre eux, il avait ajouté, Voilà les livres dont je me souviendrai au paradis, ils sont pour toi. C’est celui que j’avais mis de côté pour ne l’ouvrir qu’en dernier. Dans tous les autres, j’étais en terre familière, nous partagions depuis toujours, depuis le lycée, les mêmes passions littéraires, même si, depuis qu’il vivait avec Louise dans une ville du Sud, nos relations s’étaient beaucoup espacées. Je possédais déjà la plupart des livres qu’il me donnait, mais les siens me bouleversaient, il les avait touchés, lus et relus, parfois annotés, ils étaient un peu lui, je les tenais comme s’ils étaient vivants.
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Il me le léguait comme si un invisible lien existait entre le roman de Stendhal et nous. Un projet peut-être pour le paradis (p14)
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J'ai choisi quelques livres à emporter, déjà lus, mais dont la compagnie me serait douce, "Trois chevaux" de Erri de Luca, deux recueils de poèmes d'Anna Maria Ortese et de Nella Nobili, "Maison des autres" de Silvio d'Arzo, et bien sûr "La Chartreuse".
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J'étais allée m'asseoir sous les arcades de la place, pour boire un café. Octavio était à la table d'à cote et lisait son journal. Il avait cette élégance décontractée et raffinée qu'ont certains Italiens, une sorte de Mastroianni éternel.
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Mon voyage se transformait, le théâtre l'avait envahi, me donnant une lecture intime de toutes les années depuis l'été soixante. J'en avais quitté les coulisses depuis si longtemps, mais il continuait de me rappeler ce qu'il m'avait donné. (p67)
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Etre plusieurs dans plusieurs vies.
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Je me souviens d'une sorte de lointainrendez-vous. Il y avait des années que je m'attendais là. Pourquoi avais-je tant tardé? Henri Calet, acteur et témoin
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