Les peintres paysagistes de l'ecole comtoise

C'est cette chasse à l'invisible, au divin de la nature que le paysagiste, s'il veut nous émouvoir, doit nous restituer. En Franche-Comté, la chose est peut-être plus facile qu'ailleurs si l'on en croit la rumeur, parce que chacun de ses visiteurs au cours des siècles lui a trouvé comme un sentiment de plus. Pays âpre, épais, solide, viril, il oblige à l'effort. Pour le rendre, et comme lui, les paysagistes comtois doivent peiner, dépasser la frontière de la réalité.

Préface de Jean-Jacques Fernier.