Il s'agit d'un roman très court (150 "petites" pages rédigées en assez gros caractères) qui se lit d'autant plus vite que le style de
Doris Lessing est fluide et efficace. Elle nous raconte l'histoire de Victoria, une jeune femme noire qui a eu une enfance difficile et qui se voit "dérober" sa fille par la famille du père, un homme blanc : la fillette est accueillie à bras ouverts par cette famille d'artistes aisés qui lui offre des opportunités que sa mère ne pourrait jamais lui offrir (cadre de vie, études, culture, etc). le roman se termine sur Victoria qui se résigne à voir sa fille s'éloigner d'elle peu à peu, pour son bien.
A travers
Victoria et les Staveney, l'auteur dénonce le racisme persistant d'une société qui se veut pourtant tolérante et égalitaire, mais si le message du roman est extrêmement touchant, le texte en lui même ne m'a pas enthousiasmée plus que ça car tout se passe trop vite à mon goût et les années filent en quelques pages...
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