Blanche est une adolescente qui marche sur une route. Elle part, trop de souffrance en elle depuis quelques temps à cause des non-dits de ses parents.
Depuis le divorce c'est pire, elle ne sait pas pourquoi sa mère a dit à son père de partir "Soit-disant qu'il t'empêchait de vivre".
En marchant elle déroule sa vie, elle parle à sa mère, elle tente de comprendre la raison de ces changements après une enfance heureuse. L'adolescente pense qu'il y a un "monstre" en elle, des "recoins tordus" Ce sont toutes les questions qu'elle se pose, elle a changé elle aussi à l'âge de 8 ans, elle a eu des tics étranges.
Un jour sa mère a démissionné, Blanche avait 14 ans, pour s'enfermer de plus en plus dans son bureau, avec son ordinateur. depuis elle écrit, sans cesse.
" Qu'est-ce qui te rivait à ton papier mort pendant que nous étions vivants dans la pièce d'à côté?"
Un livre magnifique. 54 pages d'émotion pour dire la souffrance de Blanche et son incompréhension devant cette situation..
On comprend tout de suite ce qui ne va pas, mais on chemine avec Blanche tant les mots employés ont une force. Il n'y a pas un mot de trop dans ces lignes.
Coup de coeur pour les petits romans de chez Sarbacane ainsi que pour l'écriture d' Agnès de Lestrade.
A découvrir absolument.
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Blanche, âgée d'à peine 15 ans, est bien décidée à quitter pour toujours sa mère qui ne fait plus attention à elle, toujours rivée à son clavier d'ordinateur. Tandis qu'elle marche sous la pluie, elle déroule le fil de ses pensées et exprime sa colère rentrée.
Un livre qui me laisse indifférente. J'ai beaucoup apprécié la révélation, la raison pour laquelle l'héroïne va mal. On ne s'y attend pas et c'est bien amené. Malheureusement, ce court roman comporte, selon moi, trop de longueurs, c'est dommage.
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....ta colère volcanisait l'appartement. Une colère sourde, qui se cognait aux murs, rebondissant sur nos têtes en chagrin.
"Regardez- comme elle était gaie avant"
Avant, oui, avant de ma vie-de-coupée-en-deux, de filles décomposées, avec mes bras dans un appart, mes jambes dans l'autre, et le chagrin de Papa que je ne pouvais pas éponger avec mes mots impuissants d'adolescente.
Et moi je le sais : je n'en mourrai pas d'avoir deux sapins. Je mourrai juste de ce que tu ne me dis pas.
Quand tu n'aimes pas quelqu'un, tu t'adresses à sa part la plus belle. Parce qu'il en a forcément une. C'est comme ça que tu te respectes. Que tu te regardes dans la glace tous les matins. Comment tu arrives à faire ça, Maman ? Comment n'as-tu pas vu que Papa et moi étions ta part la plus belle ?
Pour bien terminer le weekend, découvrez la nouvelle vidéo des contes de Gersende !
Tous nos livres sont disponibles sur notre site filigranes.be :
"Pas faim ?" d'Alex Sanders, l'école des loisirs
"Cornebidouille" de Pierre Bertrand et Magali Bonniol, l'école des loisirs
"La grande fabrique de mots" de Valeria Docampo et Agnès Lestrade, Alice Jeunesse
On se retrouve la semaine prochaine !