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Citations sur Hier encore, c'était l'été (68)

Alexandre adorait sa grand-mère. Plus que n'importe quelle autre personne ....elle représentait l'enfance, le cocon rassurant, les histoires que l'on se fait lire sur les genoux, les câlins contre le sein et les vacances. En un mot: l'amour.
Le vrai, celui qui donne force et confiance.
Elle s'était tant occupée de lui qu'il considérait qu'elle l'avait en partie élevé.
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Il trouvait les relations amoureuses d'une grande absurdité. Surtout la fin. Du jour au lendemain, il fallait décréter que l'autre n'existait plus. soit. Mais les sentiments, eux, existaient toujours. Le manque aussi. Il se sentait orphelin.
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Il trouvait les relations amoureuses d'une grande absurdité. Surtout la fin. Du jour au lendemain, il fallait décréter que l'autre n'existait plus. Soit. Mais les sentiments, eux, existaient toujours. Le manque aussi. Il se sentait orphelin. Aucune relation ne souffrait de ce type d'abandon. N'importe où ailleurs, lorsque l'on ne s'entendait plus, on s'éloignait discrètement. On cessait peu à peu de téléphoner, on laissait la vie opérer. On ne coupait pas le fil aussi brutalement.
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En tant que médecin, Claude savait mieux que quiconque que la solitude et l'ennui pouvaient s'avérer plus fatals que n'importe quelle maladie.
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Nous voudrions tous partir en même temps que notre conjoint. C'est plus commode et cela fait moins peur. Mais c'est une illusion. Même si l'on meurt en même temps, on meurt toujours seul.
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"Elle était arrivée à la limite de son complexe......
Le cancer la rattrapait et elle ne vieillirait pas.
Très paradoxalement, c'était aussi la maladie qui la faisait grandir et lui donnait subitement le courage dont elle avait toujours manqué.
Parce que soudain elle ne risquait plus rien.
Elle connaissait la fin.....Le temps lui manquait et n'admettait plus les faux- semblants."
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Ils étaient libres et tout puissants comme le sont les enfants de vingt ans.
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Parce que c'est ça, le problème, mon petit. Ce n'est pas que les gens ont peur de vieillir, c'est qu'ils ont peur de mourir.
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Tout évoluait autour de lui, tout vieillissait, et il se rendait compte, non sans frayeur, que cela le renvoyait à sa propre condition d'être mortel. C'était la première fois vraiment qu'il réalisait cela. Qu'il prenait conscience de sa propre finitude. Un jour, sa vie s'achèverait. Où donc était passé le sentiment d'invincibilité qu'il avait pendant longtemps éprouvé ? Envolé, en même temps que l'enfance. Que l'adolescence aussi. Il était désormais un adulte. Sa jeunesse était derrière lui.
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Ce n'est pas que les gens ont peur de vieillir, c'est qu'ils ont peur de mourir.
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