Ce livre est édité par Éditions du Petit Pavé, maison angevine - région ou j'ai passé toute mon enfance - j'y ai vu un signe. J'ai donc coché ce livre dans le dernier Masse Critique, et l'ai gagné. Merci à Babelio et Éditions du Petit Pavé pour ce livre et cet auteur, Hugues Lethierry, que je n'aurai sûrement jamais découverts sans vous !
La première partie est une biographie de l'auteur, que j'ai trouvée un peu aride.
La deuxième partie, Mélanges Philosophiques, traite d'Henri Lefebvre et d'Onfray notamment.
La dernière partie, la plus intéressante à mon goût, parle de son approche particulière de l'éducation. Avec une plume acérée, Hugues Lethierry nous parle de sa démarche de fureur d'écrire et amour de l'éducation :
"Apprendre, écrire, communiquer, jouer, dessiner dans l'humour sont alors rendus possible et bien souvent nécessaire."
Enfin, il nous livre une hilarante confession.
Ce livre m'a laissée pantoise. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de propos. Je pense que je devrais lire ses précédents ouvrages, pour mieux apprehender celui-ci.
Si ce livre n'avait qu' un seul mérite, ce serait celui de m'avoir donné envie de lire Onfray et Jankelevitch.
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Quelle découverte !!! Je remercie Babelio et masse critique pour l'envoi de cet ouvrage. Lecture pas si simple quand comme moi les connaissances philosophiques restent basiques, j'ai bien senti être passée à côté de certains jeux de mots, d'humours...
Cependant, cette lecture a été extrêmement intéressante et va donc en appeler d'autres car oui Mr Lethierry m'a donné l'envie. J'ai apprécié la forme et le fond de ce livre, drolatique, philosophique...sacré filou...sacrée plume. Sorte de confessions, pédagogie de l'humour,philosophie de l'humour. Vire ou philosopher, se battre contre les censeurs. Merci
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L'enseignement de Freud n'est pas simple en terminale. Je faisais part de ces difficultés à un ami psychanalyste en lui disant que "mes" élèves prenaient le penseur viennois pour un fou. Il me répondit que je leur avais bien expliqué car le freudisme faisait exploser leurs préjugés, supprimait brutalement leurs ornières. Ils n'avaient alors d'autre ressource, pour "sauver les meubles" que d'attaquer le fondateur "ad hominem".
"Puisse toute chose dite habituelle vous étonner".
La distanciation dont parlait Brecht peut être à l'origine du comique comme de la prise de conscience morale. Celle-ci en effet perçoit le décalage entre ce qui est ce qui devrait être, ce qui, selon Bergson, produit humour et ironie.
Je suis un électron libre, zébu buté, book surbouké, obèse obscène, paysan dépaysé, zombie, insecte insidieux.