Que veulent-ils tous, ceux qui partent sur les sentiers de l'exil ? Que vive le Tibet.
Ces témoignages de réfugiés, glanés au fil des ans, donnent voix à ceux qui sont bâillonnés et parlent de l'urgence de sauvegarder le Toit du monde. Avec un seul v?u formulé du fond du cour : l'an prochain à Lhassa. Lhassa, un nom qui fait encore rêver, cour dévasté d'un peuple en voie d'extinction.
Longue aura été la nuit tibétaine. Elle n’est pas encore tout à fait finie. Pourtant, il me souvient de ces rencontres au fil des ans au gré des escales, fugitives étreintes du temps enlisé dans les sables mouvants d’une mémoire intermittente. Des visages dévisagés, des voix voilées, des vies croisées – autant de larmes ou d’éclats de rire comme des reflets sur l’eau. Il était une fois l’avenir.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.