François Lévesque/5
8 notes
2010… Francis a maintenant la jeune trentaine. Grâce à son esprit fertile et à sa passion pour le cinéma, il est devenu un scénariste très en demande. Cette profession lui convient bien, car il préfère nettement imaginer la vie de personnages fictifs plutôt que de repenser à la sienne, dont les débuts ont été si difficiles.
Le décès de sa tante Lucie l’oblige cependant à renouer avec son passé quand, de retour à Saint-Clo pour assist... >Voir plus
Résumé :
2010… Francis a maintenant la jeune trentaine. Grâce à son esprit fertile et à sa passion pour le cinéma, il est devenu un scénariste très en demande. Cette profession lui convient bien, car il préfère nettement imaginer la vie de personnages fictifs plutôt que de repenser à la sienne, dont les débuts ont été si difficiles.
Le décès de sa tante Lucie l’oblige cependant à renouer avec son passé quand, de retour à Saint-Clo pour assist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Une Mort comme rivière est le troisième tome des Carnets de Francis. Après la mort de sa tante, Francis est de retour à St-Clovis. Évidemment, lors de son retour, une mort paraissant suspecte fait tourner les regards vers lui. Dans la seconde partie, on retourne en 1995, lors de l'arrivée de Francis à Montréal. On le suit dans un délire psychotique peuplé de gens imaginaires où se confond le vrai et le faux.
J'ai été extrêmement déçu de ce tome des aventures de Francis. La première partie est ennuyante et très longue. J'avais l'impression de lire un mauvais polars. La seconde partie est intéressante au début mais j'ai décroché lors du délire psychotique de Francis. C'est vraiment triste car j'avais adoré les deux premiers tomes.
J'ai été extrêmement déçu de ce tome des aventures de Francis. La première partie est ennuyante et très longue. J'avais l'impression de lire un mauvais polars. La seconde partie est intéressante au début mais j'ai décroché lors du délire psychotique de Francis. C'est vraiment triste car j'avais adoré les deux premiers tomes.
Francis retourne dans son vieux coin d'enfance pour le décès de sa tante. Et arrivant il a une mort suspecte que tout les habitants de St-Clo pensent que c'est lui. J'ai trouvé le livre un peu long avec des extraits sans importance dans le roman. Pas mOn meilleur livre.
Citations et extraits (11)
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Francis ne pouvait s’empêcher de peindre et ne souhaitait pas s’arrêter, mais la notoriété l’horripilait. C’était d’ailleurs pour cela qu’il employait une panoplie d’alias dans son métier de scénariste. Il aimait gagner beaucoup d’argent, mais il ne voulait rien savoir de la célébrité. Il avait été assez connu comme cela, à petite échelle, certes, mais c’était bien suffisant. Voilà pourquoi le monde du cinéma continuerait de tout ignorer de lui.
Avec sa minijupe noire échancrée à la cuisse et son haut en limé doré qui moulait ses bourrelets autant que son abondante poitrine tombante, la femme accusait un triste refus de laisser aller une jeunesse sexy qui l’avait pourtant désertée depuis longtemps. Les regards intoxiqués mais encore capables de cruauté et de mépris racontaient cela, au mot près. Rien pour guérir Francis de sa misanthropie.
Parler à Dieu m’a fait beaucoup de bien, après ça. J’ai essayé d’être le plus proche possible de Lui le reste de ma vie. Je sais que tu ne partages pas mes croyances. Ce n’est plus à la mode et je comprends. Mais j’aimerais que tu trouves l’équivalent pour toi. Moi, c’est ce qui m’a permis de continuer à vivre en demeurant saine d’esprit.
Je suis convaincu que c’est le dessin et la peinture qui peuvent te guérir de peu importe ce qui nous gruge l’âme. La peinture, c’est une des choses qui m’a aidée. Il n’est pas trop tard pour toi. Dans le fond, c’est juste ça que je voulais te dire, mais par écrit. C’est plus facile à dire par écrit.
Dormir une nuit complète, dormir sans être dérangé par la lumière. Dormir dans le noir. Dans le noir. Noir, noir, noir. Là où il n’avait plus peur de se trouver puisqu’il était dorénavant capable de dormir la porte fermée.
Dans le noir, on ne voyait rien. Rien. Mais n’y imaginait-on pas tout, justement ? Les monstres, le pire, la silhouette ?
Dans le noir, on ne voyait rien. Rien. Mais n’y imaginait-on pas tout, justement ? Les monstres, le pire, la silhouette ?
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