Ce que j'apprécie particulièrement chez
Levi-Strauss c'est sa pédagogie, son écriture simple pour des concepts complexes. On se sent, en tant que lecteur, entraîné vers le savoir que l'auteur cherche à partager !
La thèse de ce très court essai devrait être proposée à tous ceux que la diversité humaine effraie !
Apres la mise a l'écart de la notion de races, et la mise en avant de la notion de cultures, l'auteur démontre comment le progrès (un paragraphe est consacré à cette notion très ambiguë) est le fruit de la créativité des groupes humains : lorsque le contact et la collaboration entre plusieurs d'entre eux, très différents, va créer le déclic puis l'accumulation de savoir qui mènera aux inventions, qu'elles soient techniques, scientifiques, humaines, politiques....
En 1952, ces idées semblent particulièrement actuelles et démontrent comment le refus des autres cultures conduit au recroquevillement d'une société, à la sclérose, et sans doute au déclin.
D'ailleurs ne vivons-nous pas en ce moment une phase de stagnation où nous essayons de maintenir, d'améliorer notre confort, sans surprise ni nouveauté ?!
Dans l'édition que j'ai lue, la post-face de
Jean Pouillon n'apporte rien à ce texte dont la portée n'a besoin d'aucun commentaire. Par contre je le relirai !!
Commenter  J’apprécie         150