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4,01

sur 725 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

La dysptopie par excellence ...

Quand ce bouquin est sorti j'étais assez surpris car je le croyais perdu à jamais ..... !!

C'est un grand classique du genre tout à fait à la hauteur du Meilleur des mondes entre autres ...
Un très bon roman dystopique certes ! : mais il faut savoir qu'il y en a d'autres de cette qualité qui sont encore perdu dans les limbes ...

Copeau le personnage principal vit dans un monde théoriquement parfait et surtout parfait dans la pratique ..
Ce monde est réglé au millimètre près :
Tous les besoins primaires sont satisfaits .. la vie sociale des individus est gérée par une entité plus vaste .. pas de guerres .. pas d'argent ..travail pour tous ....
Pour éviter tous désagréments un peu de drogue donne un petit coup de main bien sympathique aux gestionnaires de cette société très réglée ...

C'est un monde qui est le meilleur des mondes donc ...

Mais copeau partant d'une expérience très personnelle pourra de plus en plus s'affranchir de cette désespérante et redoutable uniformité ..

L'univers comme les personnages sont très solides ...
Beaucoup de questions sont intelligemment posées et le dénouement en apporte pas mal également ...

Un roman qui soigne autant le fond que la forme ... Un roman qui est très rythmé avec un réel souci de ménager le suspense et de générer l'inquiétude du lecteur ...
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Dans la lignée des grands classiques de la dystopie (1984, le Meilleur des Mondes…) voici un roman dont je n'avais jamais entendu parler, et qui mérite pourtant d'être connu.

Ici, le monde est gouverné par un super-ordinateur, et les êtres humains subissent une uniformisation grâce à un traitement hormonal qui supprime toute violence, mais aussi toute volonté. Pour chaque sexe, il n'existe que quatre prénoms suivis de numéros. Mais grâce à son grand-père, notre héros va hériter du surnom de Copeau, ce qui va le pousser à remettre en question cette société « parfaite ».

Plus je lis ces dystopies classiques, plus je me dis que ces romans semblent toujours d'actualité. Ils ont beau avoir été écrits il y a 40 ou 50 ans, les futurs qu'ils imaginent n'ont jamais l'air irréalistes. Bien que j'en aie aimé certaines, je ne suis pas sûre que les dystopies modernes pour adolescents vieillissent aussi bien…

Bref, fermons cette parenthèse façon c'était-mieux-avant pour parler de ce livre.

La première chose qui m'a frappé ici, c'est le talent de l'auteur pour nous rendre sympathique un héros qui ne possède aucune émotion (du moins au début du livre). On s'attache beaucoup à ce petit Copeau que l'on voit grandir, s'interroger, et alterner les périodes de conscience et celles où il est plongé dans son cocon chimique.

J'ai également trouvé ce roman très riche en péripéties, malgré certains passages plus mous. On reste en alerte tout au long du livre, et l'univers très crédible conçu par l'auteur nous permet de comprendre rapidement les enjeux et les dangers encourus par Copeau dans sa quête de liberté.

Chaque question posée par ce roman apporte une réponse dérangeante, qui amène à son tour de nouvelles questions. Même la fin nous laisse songeurs, et on referme ce livre avec une conscience accrue de l'importance de notre libre arbitre, et le soulagement d'en avoir encore suffisamment pour réfléchir au sens de cette histoire.

En conclusion, c'est un excellent roman à lire et à faire lire, écrit par un auteur très talentueux. Il mérite d'être cité au même titre qu'Orwell ou Huxley comme l'un des pères fondateurs de la dystopie, et je regrette que ça ne soit pas le cas.
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Un de mes livres cultes que j'ai lu et relu depuis mon adolescence. La leçon que je tire de ce livre est qu'il faut se méfier de l'expression "c'est pour votre bien" et plutôt réfléchir soi même à ce que l'on désire. C'est aussi un superbe livre d'aventure pleins de rebondissements.
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L'une des meilleures dystopies qu'il m'ait été donné de lire.
Le thème est certes classique: celui du bonheur étatique où les institutions totalitaires définissent ce que doivent ressentir les citoyens, déterminent où est leur « bonheur ».
On retrouve cette donnée technologique dans la veine de 1984 et le Meilleur des mondes.
Néanmoins ce n'est pas une simple réécriture de ces deux piliers mais bien un troisième pilier à part entière. je trouve le récit inattendu, plein de rebondissements au fur et à mesure que le personnage perce la complexité de son humanité trop longtemps annihilée par des substances chimiques.
Un vrai bonheur à lire au détriment de son sommeil.
Dans le top 100 de mes livres.
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Je lis très rarement ce genre de littérature, une dystopie, mais j'ai lu celui-ci sur les conseils avisés de ma libraire...avec bonheur évidemment!
Même si le nom du héros a changé dans cette dernière traduction (Matou), la qualité du livre semble être restée la même.
Et incite énormément à réfléchir sur notre société actuelle de manière générale, où le bonheur semble devenir un mot d'ordre en couverture de tous les magazines, et sur mon perfectionnisme en particulier!
Et cela fait peur...
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Dans un futur pas si lointain, le monde entier est unifié et contrôlé par un ordinateur enfouis sous les Alpes. Cet ordinateur décide du métier des citoyens, de leur affectation dans telle ou telle ville, régit leurs déplacements via des bornes à valider à l'aide d'un bracelet d'identification et autorisant ou non l'accès à certains endroits...
C'est également à lui de décider si le citoyen pourra se marier et avoir des enfants.
Clef de voûte de tout le système: tout le monde est maintenu à l'état « civilisé » à l'aide de traitements mensuels, contenant calmants et hormones, et réduisant à néant toute agressivité et toute pensée libre.
Les membres « malades » sont ainsi immédiatement dénoncés et traités, chacun souhaitant aider son prochain.
Li RM35M4419WXYZ, surnommé Copeau par son grand-père, va commencer à penser par lui-même et finira par intégrer un groupe développant des identités individuelles grâce à une méthode permettant de réduire les doses des traitements...

Roman dystopique signé Ira Levin, auteur de Rosemary's Baby, Un Bonheur Insoutenable nous plonge dans un monde effrayant où l'humanité est réduite à une masse malléable et contrôlable. L'auteur évite toutefois tout manichéisme et, si son monde fait froid dans le dos, il est entièrement pacifié. Jalousie, violence, mensonge et trahison y sont totalement absents et de nombreux tabous, en particulier liés à la sexualité ou la la nudité, n'ont plus lieu d'être.
En parallèle, si le monde au temps Pré-U -le monde tel qu'on le connait actuellement- est vu par Copeau et son groupe comme un véritable paradis où les hommes disposaient du libre arbitre et pouvaient aller et venir à leur guise, cela reste avant tout un monde où régnait la guerre, la violence et la peur, où la nature humaine s'exprimait dans ce qu'elle avait de meilleur, mais surtout de pire.

Si Ira Levin aborde de nombreuses thématiques politiques et sociales dans Un Bonheur Insoutenable, il n'en oublie pas moins de raconter une histoire et son roman est bourré de péripéties et de retournements de situation, l'ensemble se dévorant à vitesse grand V.

En bref, un excellent roman d'anticipation doublé d'une véritable ode au libre arbitre et à la révolte que je vous recommande chaudement, par Christ, Marx, Wood et Wei !
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Je suis ressortie de cette lecture avec un hébétement total. Je ne m'attendais pas en effet à tant de retournements de situations et à une intrigue si palpitante. J'ai été plongée dans ce récit très bien construit et intéressant qui fait beaucoup réfléchir sur la condition humaine, l'importance du libre arbitre, le besoin d'une gouvernance et d'une organisation de la société et bien d'autres sujets tous plus passionnants les uns que les autres.

Les personnages, notamment Copeau le personnage principal, ont beaucoup évolué au fil du récit. Ils se sont rendu compte de la prison dans laquelle ils vivaient enfermés sous des artifices qui la rendaient merveilleuse et ont tout fait pour s'en échapper.

J'ai beaucoup apprécié découvrir cet univers d'apparence utopique et qui n'est pourtant pas très idyllique. Il permet de s'interroger sur notre propre société ainsi que sur son futur et j'ai trouvé que le récit était assez avant-gardiste.

Bien sûr, des éléments de ce récit ne sont pas sans rappeler 1984 de George Orwell ou le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley; mais pour les avoir lu également je trouve personnellement que l'oeuvre d'Ira Levin possède un "je-ne-sais-quoi" supplémentaire qui m'a fait l'apprécier davantage.

J'ai trouvé ce récit captivant du début à la fin. Il m'a beaucoup surprise et je ne suis pas prête de l'oublier.
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Le roman se déroule dans un futur plus ou moins proche. Chaque humain est contrôlé par UniOrd, un super-ordinateur, par le biais de traitements hormonaux qui rendent la vie plus facile pour tous : la violence est tellement étrangère à ce monde que l'idée même rend les gens mal à l'aise, UniOrd gère la vie de chacun pour être à l'abri des passions trop brutales : avant d'aller quelque part, on demande la permission à UniOrd, avant d'acheter - ou plutôt de se servir - un objet, on demande à UniOrd son accord. Tout le monde se plie à ses décisions de bonne grâce.

Sauf les plus anciens, qui ont connus un monde sans ordinateur tout-puissant, comme le grand-père de Li (un des quatre prénoms masculins autorisés). Il s'efforce de donner à ses enfants et ses petits-enfants une personnalité en leur donnant des surnoms, ou les incitant à effectuer certaines actions sans l'avis de l'ordinateur. Avant d'être exilé à l'autre bout du monde - décision d'UniOrd pour le bien de la famille - Li reçoit une mission : tenter de désirer quelque chose.

Cette délicate tâche va l'amener d'abord à rencontrer un groupe de "malades", qui trichent sur leur traitement pour éprouver des émotions humaines, animales, puis enfin à défier UniOrd lui-même.

Un classique parmi les dystopies à ne pas manquer ! L'oeuvre est bien écrite, et les pistes de réflexion ne manquent pas.
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Un grand roman de la dystopie, après 1984 et le meilleur des mondes ... et il n'est pas moins bon que ces deux glorieux aînés. Comme les autres livres de Ira Levin, on ne s'ennuie jamais, le suspense est présent sur une toile de fond très solidement bâtie. Un grand écrivain, un peu méconnu je pense, auteur de peu le livres mais tous très intéressants. A découvrir sans réserves.
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L'action se situe sur Terre dans l'avenir, les nations ont aboli les guerres et la misère. L'humanité est unifiée et gouvernée par un ordinateur : UniOrd. C'est un monde totalitaire, mais pas répressif. le gouvernement mondial dirigé par Uni n'a pas besoin de forcer son peuple, l'administration de drogue mensuelle et l'omniprésence de la télévision permet d'abêtir la société suffisamment pour qu'elle obéisse. Hommes et femmes reçoivent un traitement médicamenteux qui les immunise contre les maladies, mais aussi les rend dociles, privés de libre arbitre, enclins à rejeter les individus anormaux : ceux qui ont des envies, des pulsions. Évidemment c'est le cas du héros, surnommé Copeau, qui va découvrir les sentiments interdits et notamment l'amour. Il s'engage dans une lutte sans relâche contre ce monde trop parfait, inhumain, qui accorde, certes, le bonheur à tous mais un bonheur insoutenable car imposé.
Je sais, je ressors de la poussière de mes étagères ce roman d'anticipation dystopique américain écrit en 1970 par Ira Levin (connu pour « Rosemary ‘baby »). Mais je le relis régulièrement et il a toujours le même effet sur moi, grande dévoreuse de SF. Je suis fascinée par ces auteurs qui ont eu la vision précoce de nos sociétés actuelles : l'abrutissement des foules, le prix de la liberté, de l'accomplissement individuel. Un roman écrit bien avant Internet, bien avant la publicité de masse et la télévision abrutissante. le sentiment d'oppression que l'on ressent est bien sûr atténué par les efforts constants du héros pour échapper à ce destin préétabli. Pour moi, « Un bonheur insoutenable », (comme « 1984 », « La servante écarlate », « le meilleur des mondes ») est un livre visionnaire, terriblement actuel, qui parle du rapport des simples citoyens au pouvoir politique et de l'importance primordiale de toujours conserver notre libre arbitre.
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