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Critique de LeaTouchBook
Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :
le retour aux affaires du p'tit duc en compagnie des éditions PIRANHA.
Mes impressions en lisant les premières pages de ce roman de James A.Levine : le vocabulaire employé par notre jeune héros Bingo Mwolo est une magnifique claque en pleine gueule, comme son énorme « JE » qui nous conduit pendant toute la lecture et l'atmosphère formidable de cette ville si déroutante.. .
« Vous avez dit atmosphère ? «
Bah, oui ! Ambiance de brousse en pleine jungle urbaine, le bidonville de Kibera à la périphérie de Nairobi au Kenya.
Imaginez des boites à vivre construites avec des bouts de rien du tout, 6000 habitants en 1965 et plus d'1million aujourd'hui et sa décharge à ciel ouvert, la chaleur, la drogue, la démerde jour après jour, la peur, les privations, de temps en temps une émeute pour un poste de télévision et tout est balayé vos biens dérisoires et vos êtres chers.. . L'espoir qui vous brule, vouloir.. .mieux juste un peu, ne pas se faire avoir, lutter, tomber, se relever, souffrir, vivre pour finir sa course encore une fois.. .
Ce livre c'est une ode à la vie aux couleurs de l'Afrique, croyez moi vous ne regarderez plus un coureur de marathon Kenyan de la même façon !
Bingo, 15 ans, 1m20 dû à un retard de croissance, 9 scarifications sur le visage et un code de l'honneur en 13 points inculqué par son vieux père car Bingo n'est pas un coureur avec dossard.
Lui, il court pour livrer de la drogue.. . Seul, il se doit de survivre, lui c'est le monde de la violence.
3éme commandement : « Une course volée, c'est la mort ! », il faut dire qu'à Nairobi, la mort est un mode de vie.
Son boss c'est Wolf, un bon boss « Les gens avaient plus peur de lui que de Dieu », la peur c'est l'obéissance alors les coureurs assurent les livraisons ;
Son Chef direct, le général de Wolf, Wanjiru dit le Dog « il aimait la violence comme les femmes aiment les bracelets, l'air avait peur de lui et çà se sentait » ;
Son pire ennemi, Gihilihili, le Chef de la Police locale, un unijambiste qui fait disparaitre les coureurs ;
Slo-Georges son meilleur ami, le seul gros qu'il connaisse avec la moitié du cerveau qui fonctionne ;
Sa cible préférée pour jeter des cailloux, Krazihari qui vit sur une décharge. Poète rendu fou par les vapeurs qui émanent des déchets ;
Thomas Huna, le peintre, ses toiles valent des millions et il vit caché. C'est un sniffeur.
Edward, le gérant de l'hôtel « Livingston » l'homme le mieux habillé de Nairobi et philosophe à ses heures ;
Le père Matthew, homme d'église et grand pêcheur devant l'éternel ;
Mrs Steele, l'américaine, cheveux d'or, belle robe blanche ;
La jeune employée de l'hôtel, femme de chambre Charity ;
Et l'araignée sous le lit.. .
Bingo de temps en temps passe sur le marché, repérer les casquettes des touristes « dévalisez-moi, je suis un touriste ».
Mais toujours en tête :
1/ le risque doit payer ; 2/ Être patient ; 3/ Dès qu'on a gagné, c'est fini.
Une grande et belle découverte, les comtes africains vont vous accompagner pendant toute l'aventure.
« Je suis Bingo, je ne garde rien de la veille. le passé est un poids.. . Trop de passé et on ne peut plus marcher. Je suis un coureur de Kibera ».
« L'ennui avec les rêves c'est qu'on se réveille, que les peurs reviennent et que les morts restent morts ! »
« Tout le monde a de la douleur à l'intérieur, la douleur dit aux gens qu'ils ont mal ! »
Avec Bingo's run, les éditions Piranha touche le jack pot, Biinnnggggooooo !
Il fallait oser, si, si. Grybouille l'a fait, only for you.. .
Merci à James A.Levine, auteur appliqué et impliqué, pour son roman qui nous ouvre les yeux.
Un nouveau monde à découvrir, une histoire formidable, des moments plein d'émotion, un beau diamant pour nous lecteurs.
Rejoignez nous !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
le retour aux affaires du p'tit duc en compagnie des éditions PIRANHA.
Mes impressions en lisant les premières pages de ce roman de James A.Levine : le vocabulaire employé par notre jeune héros Bingo Mwolo est une magnifique claque en pleine gueule, comme son énorme « JE » qui nous conduit pendant toute la lecture et l'atmosphère formidable de cette ville si déroutante.. .
« Vous avez dit atmosphère ? «
Bah, oui ! Ambiance de brousse en pleine jungle urbaine, le bidonville de Kibera à la périphérie de Nairobi au Kenya.
Imaginez des boites à vivre construites avec des bouts de rien du tout, 6000 habitants en 1965 et plus d'1million aujourd'hui et sa décharge à ciel ouvert, la chaleur, la drogue, la démerde jour après jour, la peur, les privations, de temps en temps une émeute pour un poste de télévision et tout est balayé vos biens dérisoires et vos êtres chers.. . L'espoir qui vous brule, vouloir.. .mieux juste un peu, ne pas se faire avoir, lutter, tomber, se relever, souffrir, vivre pour finir sa course encore une fois.. .
Ce livre c'est une ode à la vie aux couleurs de l'Afrique, croyez moi vous ne regarderez plus un coureur de marathon Kenyan de la même façon !
Bingo, 15 ans, 1m20 dû à un retard de croissance, 9 scarifications sur le visage et un code de l'honneur en 13 points inculqué par son vieux père car Bingo n'est pas un coureur avec dossard.
Lui, il court pour livrer de la drogue.. . Seul, il se doit de survivre, lui c'est le monde de la violence.
3éme commandement : « Une course volée, c'est la mort ! », il faut dire qu'à Nairobi, la mort est un mode de vie.
Son boss c'est Wolf, un bon boss « Les gens avaient plus peur de lui que de Dieu », la peur c'est l'obéissance alors les coureurs assurent les livraisons ;
Son Chef direct, le général de Wolf, Wanjiru dit le Dog « il aimait la violence comme les femmes aiment les bracelets, l'air avait peur de lui et çà se sentait » ;
Son pire ennemi, Gihilihili, le Chef de la Police locale, un unijambiste qui fait disparaitre les coureurs ;
Slo-Georges son meilleur ami, le seul gros qu'il connaisse avec la moitié du cerveau qui fonctionne ;
Sa cible préférée pour jeter des cailloux, Krazihari qui vit sur une décharge. Poète rendu fou par les vapeurs qui émanent des déchets ;
Thomas Huna, le peintre, ses toiles valent des millions et il vit caché. C'est un sniffeur.
Edward, le gérant de l'hôtel « Livingston » l'homme le mieux habillé de Nairobi et philosophe à ses heures ;
Le père Matthew, homme d'église et grand pêcheur devant l'éternel ;
Mrs Steele, l'américaine, cheveux d'or, belle robe blanche ;
La jeune employée de l'hôtel, femme de chambre Charity ;
Et l'araignée sous le lit.. .
Bingo de temps en temps passe sur le marché, repérer les casquettes des touristes « dévalisez-moi, je suis un touriste ».
Mais toujours en tête :
1/ le risque doit payer ; 2/ Être patient ; 3/ Dès qu'on a gagné, c'est fini.
Une grande et belle découverte, les comtes africains vont vous accompagner pendant toute l'aventure.
« Je suis Bingo, je ne garde rien de la veille. le passé est un poids.. . Trop de passé et on ne peut plus marcher. Je suis un coureur de Kibera ».
« L'ennui avec les rêves c'est qu'on se réveille, que les peurs reviennent et que les morts restent morts ! »
« Tout le monde a de la douleur à l'intérieur, la douleur dit aux gens qu'ils ont mal ! »
Avec Bingo's run, les éditions Piranha touche le jack pot, Biinnnggggooooo !
Il fallait oser, si, si. Grybouille l'a fait, only for you.. .
Merci à James A.Levine, auteur appliqué et impliqué, pour son roman qui nous ouvre les yeux.
Un nouveau monde à découvrir, une histoire formidable, des moments plein d'émotion, un beau diamant pour nous lecteurs.
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