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EAN : 9782213687551
368 pages
Fayard (05/10/2016)
2.83/5   15 notes
Résumé :
Hyde est au pied du mur. Enfermé dans le cabinet chirurgical du docteur Jekyll, il compte les heures avant son inévitable arrestation. Quatre jours s’écoulent, pendant lesquels il a enfin le temps de raconter son histoire. Venu à la vie grâce à d’étranges potions, Hyde ignore quand et combien de temps il aura le contrôle du « corps ». Lorsqu’il est en sommeil, il observe la vie de Jekyll dans la haute société, emprisonné dans son esprit. Bientôt, leur existence mutu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Enfermé dans le cabinet du Docteur Jekyll depuis des jours, Hyde n'a qu'une seule hantise : que Poole découvre la supercherie et qu'il s'en prenne à lui. En attendant l'inévitable, Hyde se remémore ces derniers mois, cette liberté qu'il a touché du bout des doigts et en laquelle il a cru, avant que tout ne bascule et le conduise entre ces murs dont il sait qu'il ne ressortira pas vivant. Hyde nous délivre sa version des faits, version qui est bien éloignée de celle du docteur Jekyll.

Si j'ai été attirée par ce livre, c'est tout simplement parce que j'ai toujours été fascinée par l'histoire du Docteur Jekyll et de Mister Hyde. Souvent adaptée, parfois transposée, toujours captivante. Je n'allais donc certainement pas laisser passer l'occasion d'avoir enfin le point de vue de Hyde ! Merci à NetGalley et à Fayard pour ce partenariat.

Cette version proposée par Daniel Levine est bien plus basée sur la psychologie que l'oeuvre originale. Ici, Hyde ne déteste absolument pas Jekyll. Ici, Hyde n'est d'ailleurs absolument pas la représentation du côté sombre de Jekyll. Levine nous propose un concept tout à fait intéressant : et si Jekyll n'était pas aussi bien pensant que nous l'a décrit R.L. Stevenson ? Et si tout ça n'était qu'affaire de mensonges, de tromperie et de manipulation ? Et s'il y avait en réalité un troisième homme dont ni Jekyll ni Hyde n'a conscience ? Hyde se bat pour se faire une place dans ce monde alors qu'il n'est même pas censé exister, mais surtout il se bat pour savoir ce que Jekyll attend de lui. Car si Jekyll a accès à toutes les pensées de Hyde, l'inverse est loin d'être vrai. Hyde s'achète une maison, des vêtements, se trouve des habitudes, tente de se créer une existence en espérant faire ce que Jekyll attend de lui mais sans jamais être sûr de rien. C'est le fait le plus surprenant de ce roman. Ici, Hyde n'a rien de l'homme sans coeur et sans remord auquel nous a présenté R.L. Stevenson autrefois. J'ai été surprise de voir à quel point Hyde est, au fond, un homme ordinaire. du moins jusqu'à ce que ne commencent ces actes tantôt immoraux, tantôt inavouables. Mais qui les accomplit vraiment ? Jekyll ou Hyde ? Parce que s'il s'agit bien de l'apparence de Hyde, il y a cette horrible sensation de ne plus avoir le contrôle de son corps, d'être relégué au second plan. Quand il n'a pas tout simplement des absences, perdant des heures dont il n'a aucun souvenir. le jeu psychologique s'arrêtera malheureusement là parce qu'il est plus qu'évident que Hyde n'est pas aux commandes. Plutôt qu'une dissociation de son âme en deux (un côté bon et un côté mauvais), Hyde devient alors le moyen parfait pour Jekyll d'accomplir certains vices, certaines pulsions sans avoir à en subir le regard de la société ou le poids de la culpabilité. Après tout ce n'est pas lui, c'est Hyde. A moins qu'il ne s'agisse d'une troisième personnalité dont aucun des deux n'a conscience ? Une personnalité bien plus torturée, bien plus « dérangée » psychologiquement ?

Il y avait donc un énorme potentiel. J'étais prête à remettre en cause la version de Stevenson en un battement de coeur. le problème est que cette histoire est très, très, très longue. Les cent premières pages se concentrent sur l'entrée de Hyde dans le monde et comme il n'est pas la personnalité névrosée à laquelle on s'attend, son existence est particulièrement lisse et, oserais-je l'écrire, franchement ennuyeuse. L'auteur se perd en détails dont je n'ai que faire et j'ai plus d'une fois sauté quelques paragraphes sans jamais perdre le fil de l'histoire. Il est comme un enfant découvrant le monde donc oui il est attachant, mais l'histoire en elle-même n'avance pas et cela devient vite frustrant. Sans oublier ce mystère qui n'en est pas vraiment un. Après tout si Hyde est le « gentil » de l'histoire, il ne reste pas vraiment de mystère concernant l'identité du « méchant ». J'ai failli abandonner cette lecture à plusieurs reprises, je l'avoue. Certes l'écriture est belle, mais cela se fait au détriment de l'intrigue. Sans oublier la forme choisie par l'auteur. Je ne comprends pas cette envie de fusionner les dialogues avec la narration. Il n'y a aucune démarcation, si ce n'est les paroles de Hyde et Jekyll qui sont en italiques. le reste n'est qu'un monstrueux bloc qui donne une impression de lourdeur, d'oppression, alors que le récit n'avait déjà franchement pas besoin de ça.

Paradoxalement il y a des personnages secondaires très intéressants qui disparaissent en un claquement de doigts et dont on ne saura plus rien, ou qui n'ont pas assez voix au chapitre. Je pense avant tout à Jeannie. J'avais peu d'intérêt pour elle au début mais elle parvient à devenir un élément central dans la vie de Hyde. Et pourtant il s'en débarrasse sans même une arrière pensée et le lecteur se retrouve à se demander ce qu'il advient d'elle, si elle s'en sort enfin, si elle a eu son bébé (rien n'est dit clairement mais j'ai choisi de penser, à travers sa gestuelle, qu'elle est effectivement enceinte). On sait ce qu'il advient de Georgina mais rien sur Jeannie. Alors que la seconde était bien plus attachante que la première. L'autre personnage secondaire (voire même tertiaire) qui m'a particulièrement intéressée est Émile Verlaine. Lorsqu'on comprend qu'il est doté de trouble de la personnalité multiple, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec Jekyll. Émile Verlaine est tout simplement fascinant mais pas assez exploité à mon goût.

Levine connait bien l'oeuvre originale, on ne peut pas le nier. Il a repris chaque élément fourni par Stevenson, que ce soit les personnages principaux ou le déroulement des évènements, mais ça ne suffit pas pour faire une bonne adaptation. J'ai été déçue de ne pas en apprendre plus sur le Londres de cette époque. D'accord ce n'est pas le but de ce roman, mais rien n'empêchait d'y inclure quelques éléments qui, pour le coup, auraient été sans aucun doute possible bien plus intéressants que la vie morne et monotone de Hyde. Sans oublier que là où Stevenson joue sur les sous-entendus, Levine choisit d'être le plus explicite possible. Je préférais ne pas savoir quels vices avait Jekyll, je trouvais l'ambiance du récit bien plus sombre de cette façon. On a plus facilement peur de ce qu'on ne voit pas, de ce qu'on ne sait pas. Ici on éprouve plus facilement du dégoût que de la peur. En revanche, Levine explore les racines de l'instabilité mentale de Jekyll (ses rapports avec son père, l'échec d'une romance, sa responsabilité dans la perte d'un patient) et c'est un aspect du récit qui m'a vraiment plu. En fait, bien qu'il se concentre sur Hyde, Daniel Levine m'a donné envie d'en apprendre encore plus sur sa version du docteur Jekyll.

Hyde ne fut donc pas vraiment une bonne lecture pour moi. Je ne peux pas me résoudre à le classer dans les policier ou les thriller puisqu'il ne m'a pas fait peur et surtout étant donné qu'il n'y a pas de véritable mystère. Je suis la première à regretter de ne pas avoir aimé cette lecture mais les longueurs, la lenteur du récit et la personnalité fade de Hyde auront eu raison de mon intérêt pour cette histoire.
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Mars 1886. Hyde attend la fin, mourant. Poole, le fidèle domestique de Jekyll lui apporte à manger chaque jour sans le voir. Il se dit qu'il finira bien par comprendre. Patientant, il tente de mettre de l'ordre dans ses souvenirs et raconte l'expérience telle qu'il l'a vécue. Ses souvenirs sont hachés, décousus (et difficilement compréhensibles pour qui n'aurait pas lu l'oeuvre originale de Stevenson) mais ce qu'il met en avant c'est cette liberté d'être en laquelle il a cru.

Dr Jekyll est un précurseur du psychiatre moderne et, on le sait, il fait sur lui-même l'expérience du dédoublement de personnalité. Ce qui est un peu perturbant ici, c'est que Hyde n'est pas présenté comme la partie sombre du Dr Jekyll. Il reste la création de l'éminent docteur mais Daniel Levine nous propose un Hyde personnage à part entière, que Jekyll manipule, agent confus des désirs secrets du médecin. Ce dernier a accès à ses pensées, il le télécommande de l'intérieur alors que lui doit sans cesse deviner ce que Jekyll attend de lui. Comme le jour où il reçoit 5000 livres sur son compte personnel. Qu'était-il censé en faire ? Il s'achète une maison et s'organise une vie sans être vraiment sûr qu'il fait bien. Mais il en a besoin pour se sentir libre et « se transformer en une vraie personne », « être un être humain légitime ». Il est Mr Edward Hyde de Ghyll Road.
Hyde n'est pas non plus le mal absolu que l'on reconnait à sa difformité répugnante. Une fois vêtu correctement, il est un homme ordinaire. Il ne ressemble pas à l'être maléfique et sans remord décrit par Stevenson. Hyde m'a touchée et m'est apparu sympathique dans le début de ce récit. Lévine nous le rend même attachant et bonhomme. Cela ne durera pas. On sait qu'il commet des actes horribles. Mais en a-t-il vraiment le contrôle ? Les violents maux de têtes qu'il ressent sont-ils dus aux pensées que Jekyll insuffle en lui ou à autre chose ?

Le récit de Lévine est dense et parfois obscure, confus comme les pensées d'un Hyde en fin de vie. Certains personnages apparus au début ne refont plus surface comme Mrs Deaker, la domestique, ou Verlaine. Je pense que Daniel Lévine, qui connait bien le récit de Stevenson, a voulu trop bien faire et son récit souffre de longueurs. (Notons que l'oeuvre originale ne compte que 85 pages et celle-ci plus du triple) J'ai aussi trouvé le rythme lent et j'avoue qu'il met arrivé de sauter des paragraphes descriptifs de ce roman exigeant et complexe. le choix de Lévine de garder le même style d'écriture que Stevenson pourrait maintenir certains à distance par son côté trop formel. Les descriptions sanglantes, à l'inverse, sont bien plus fortes et gores que dans le roman initial.
Adroitement imaginé cependant, il mêle diverses réflexions sur l'origine du mal, le déséquilibre psychologique du Dr Jekyll, l'hypocrisie de la société, la liberté d'être qui on est... au récit fantastique de Stevenson. Ne vous attendez donc pas à lire un thriller, comme je m'y attendais au départ.

Le travail qui sous-tend ce premier roman est remarquable mais je persiste à penser que l'auteur a voulu trop bien faire. Dommage.

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Dès que j'ai lu la quatrième de couverture de Hyde, j'ai eu terriblement envie de le lire. Je suis toujours curieuse de voir le résultat d'une réécriture surtout quand l'auteur met en avant le point de vue d'un autre personnage. Aussi c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai débuté ma lecture.

Au départ, j'ai été un peu perdue. Il me fallait à la fois me remémorer l'oeuvre originale, mais aussi m'adapter à ce nouveau point de vue ainsi qu'aux aller-retour entre Hyde et Jekyll. Difficile de ne pas se perdre dans les premiers chapitres, d'autant que les dialogues insérés subitement dans la narration peuvent rendre l'ensemble un peu confus. Cependant, le récit était prometteur et l'écriture de Daniel Levine simple et efficace.

Il apparaît rapidement au lecteur que quoiqu'il soit le narrateur, Hyde n'a rien d'un personnage agréable, néanmoins il est celui qui détient les cartes et il a ainsi le pouvoir de nous donner un aperçu des autres personnages, dont Jekyll, suffisamment déplaisant pour nous les rendre tout aussi désagréables que lui. C'est un des atouts majeurs de ce roman, car le lecteur inattentif peut facilement se laisser prendre aux machinations de Hyde. le lecteur averti par l'oeuvre de Stevenson est certainement plus sensible à cette douce manipulation instillée au fil des pages. Car si on en croît Hyde, il n'y a pas de doutes à avoir, Il est la victime et non le bourreau. Il a sans nul doute fallu à Daniel Lévine beaucoup de travail et de soin pour apporter cette subtile touche au récit.

Une touche qui en fait d'ailleurs tout le charme, car au-delà de cela, j'avoue que le texte souffre de quelques longueurs. le roman n'est pourtant pas si long, environ 300 pages, mais on a plus d'une fois l'impression qu'il traîne en longueur et cela du début à la fin.

Néanmoins, je serai curieuse de connaître le point de vue d'une personne ayant lu cette réécriture avant le récit de Stevenson, car les apports de Daniel Lévine donnent une tout autre dimension au récit originel.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Je n'ai jamais réussi à terminer ce roman, que j'ai choisi d'abandonner à un peu plus de la moitié. J'ai tourné la question dans tous les sens, j'abandonne rarement un livre, mais là c'était juste plus possible. J'ai mis plus d'un mois à lire la moitié d'un roman qui ne fait pas 400 pages. C'est vous dire à quel point je n'étais pas dedans. Je tiens donc à m'excuser auprès des éditions (vraiment désolée, s'il vous plait, pardonnez-moi) pour cet abandon.

L'histoire est relatée du point de vue de Hyde, dans un style très lourd. le récit n'est pas du tout aéré. le texte est dense, les phrases sont beaucoup trop longues, les dialogues sont insérés en plein milieu des paragraphes.. Il y a un effet « bloc » qui m'a fortement gêné, qui empêche toute fluidité. On a l'impression de ne pas avancer (ce qui est un peu le cas). le début de l'histoire nous immerge directement dans vif du sujet mais, à partir de là, tout est de plus en plus confus. On se perd très facilement dans les méandres de la réflexion de Hyde. L'auteur nous assomme avec une quantité hallucinante de détails pas forcément nécessaires. On s'ennuie, on s'ennuie, on s'ennuie ! Si ça se trouve ça décolle dans la seconde moitié, mais dans tous les cas je n'ai pas adhéré à l'écriture de Daniel Levine, je pense qu'on n'était pas fait l'un pour l'autre ce roman et moi.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Impossible. Je ne les ai pas trouvés suffisamment approfondis, très superficiels et dans l'ensemble plutôt détestables. Hyde, personnage principal, est fade. L'auteur n'a pas su rendre son personnage intéressant et, sachant qu'il est le coeur de l'histoire, ça se révèle rapidement gênant. Jekyll, de son côté, ne m'a pas beaucoup impressionné non plus. Il est manipulateur, vicieux, vraiment déplaisant. Dans cette première moitié, j'ai vraiment perçu Hyde comme une victime (alors qu'il me semble qu'à la base c'est un peu l'inverse, non ?).

En résumé, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette réécriture. Trop confus, trop de longueurs, des personnages agaçants, pas d'action.. Encore désolée, mais j'ai vraiment subi la lecture de la moitié de ce roman. Je ne le recommande pas personnellement. Après, peut-être qu'en ayant lu le récit original on accroche plus facilement !
Lien : https://ibidouu.wordpress.co..
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Le Dr Jekyll, homme complexe, a mis au point une drogue qu'il s'administre pour séparer ses deux personnalités, Jekyll, le bon côté et Hyde, le mauvais.Il enferme Hyde dans son cabinet chirurgical et celui-ci sent son arrestation se rapprocher à grands pas.....
On connaît, plus ou moins tous, l'histoire de Stevenson. Dans celle-ci, l'auteur s'est évertué à laisser la parole à Hyde et à donner son point de vue.
Est-il la bête sanguinaire que l'on connaît? Jekyll est-il l'être innocent qu'il veut laisser paraître?
Daniel Levine fait de Hyde un être tout en nuances.
Le récit repose sur l'instabilité mentale de Jekyll ainsi que sur le regard des autres qui voient ce qui leur convient.
Ce roman n'est pas inintéressant mais ne vous attendez pas à lire un thriller, comme je l'ai pensé.
Malgré une écriture juste et une approche psychologique recherchée, il est lent et comporte des longueurs inutiles.
Je regrette aussi le manque de rythme et de mystère de ce récit qui en fait un roman un peu trop "policé".

Sortie le 10 octobre.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'est tout à fait possible, Hastie. Les conditions doivent être propices. Il doit y avoir un besoin puissant. Mais quand le besoin existe, et la nécessité impérative de survivre, tout est possible. J te l'ai déjà dit. C'est la nature. Quand nous sommes menacés, nous mourons, ou nous évoluons. J'ai évolué.
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C'est tout à fait possible, Hastie. Les conditions doivent être propices. Il doit y avoir un besoin puissant. Mais quand le besoin existe, et la nécessité impérative de survivre, tout est possible. J te l'ai déjà dit. C'est la nature. Quand nous sommes menacés, nous mourons, ou nous évoluons. J'ai évolué.
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Depuis cette époque, j'avais perdu de vue une chose que j'avais comprise d'instinct lorsque Jekyll m'avait lâché dans la nature, plus de six mois auparavant. Cette vie m'appartenait. Je la gardais en moi partout où j'allais. C'était elle ma maison. Juste là.
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