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Fanchita Gonzalez-Batlle (Traducteur)
EAN : 9782867465659
245 pages
Liana Lévi (03/03/2011)
3.89/5   432 notes
Résumé :
Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... Tout d'abord la cliente n'a pas assez d'argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens!). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l'un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 432 notes
Joe le taxi y va pas partout, y marche pas au soda. D'ailleurs, il enfile son blouson pour descendre au pub du coin de la rue retrouver son collègue et se payer une Desperados et quelques bières. Après tout, il a fait une belle course de l'aéroport au quartier Sud. le temps de prendre ses clés qu'on frappe à la porte. Pourvu que cela soit la voisine en peignoir négligemment ouvert venue lui emprunter de la farine et des pommes pour faire une tarte aux pommes. Pas de bol, deux flics, l'air patibulaire et pas hilare du tout face à son esprit, je crois que pour une fois, le chauffeur va se faire conduire. Au poste, menotté, giflé, frappé, et même pas une bière dans le gosier.

Samedi soir. Tout comme ce soir.
J'entends un cri dans le couloir…

Je voulais juste boire une bière, comme tous les samedis, comme tous les soirs. Je voulais juste sortir prendre l'air, je n'avais pas l'idée que cet air de Dallas, univers impitoyable, allait m'amener dans ce Couloir. Pas celui d'un hôtel 4 étoiles, ni même celui de ta chambre. Celui avec un C majuscule dont on écourte la fin en pensant à la sienne, sa fin, la fin de sa vie, le Couloir de la mort. Pourtant rien ne laissait paraître un tel présage (demandez à JFK ce qu'il en pense), par moment il ne faut pas grand-chose pour qu'une vie bascule de l'espoir à la mémoire, surtout à Dallas, Texas (pas d'accord JF ?). Pourtant, j'ai regardé tous les épisodes des Experts (mais ceux qui ne sont pas à Dallas, d'ailleurs je ne connais pas d'experts dans le Texas, à part Chuck Norris…), la recherche d'ADN et de preuves irréfutables n'ont plus aucun secret pour moi. Pourtant, je connais par coeur tous les membres des Esprits Criminels et à la fin, ils attrapent toujours le vrai criminel parce qu'ils rentrent dans son esprit.

J'ai regardé New-York unité spéciale, j'ai regardé New-York police judiciaire. Je connais tout de la Police, de sa droiture de son honnêteté et de sa ténacité à rechercher le criminel, le vrai, celui qu'on voit au début de l'épisode libre et insouciant, puis menotté et honteux à la fin de l'épisode. Et j'ai même vu toutes les saisons d'Ally McBeal alors putain, je sais comment se déroule un procès. Je sais ce qu'il faut faire pour gagner un putain de procès et je sais que ça ne se gagne pas avec un commis d'office gras du bide les doigts bouffis et collants de sucre glace (non, par expérience télévisuelle, rien ne remplace une mini-jupe et une putain de paire de guiboles qui affolent les palpitations des jurés et du vieux juge). Non, une affaire criminelle ne devrait pas se jouer pas comme ça, sur des détails aussi infimes et saugrenus, c'est ce que doit se dire Joe le taxi qui joue plus du saxo, lorsqu'il médite dans le Couloir avec Clarence, son nouveau pote de Couloir, sur sa putain de vie. Et cette putain de vie ne se retrouve pas dans les séries américaines. Méditation sur la justice et l'injustice, sur les médias, la Police, le taf, l'espoir et la résignation, comme une envie de crier…

Un long hurlement interminable de chagrin incontrôlé. Ou de panique. J'entends le Cri du Taser qui va suivre à coup sûr, mais à la place vient un autre hurlement. Je perçois un bruit de bagarre, et un homme qui parle doucement, mais pas ce qu'il dit, rien que le lent murmure de sa voix. Ils passent devant ma cellule et je comprends que le hurleur est Clarence. Rien de surprenant. Depuis que je suis ici, c'est lui le responsable de presque tous les troubles nocturnes. Normalement, il aurait dû déjà être passé au Taser. L'homme qui murmure passe devant ma cellule et je m'aperçois que tout en marchant il lit un verset de la Bible.
Je frissonne. C'est le soir de l'exécution de Clarence.

Alors un conseil, Joe le taxi, si tu ramènes une bourgeoise chez elle, ne va pas toucher ses fenêtres, même si tu sens que c'est du bel ouvrage. Et sur le chemin du retour, ne ramasse pas les deux jeunes étudiantes complètement pintées, même si elles sont en minijupes le rire facile et le sourire aussi ravageur que leur cul.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Jeff Sutton aime bien conduire. Alors autant que cela lui rapporte un peu d'argent. C'est comme ça, sans se poser de réelles questions, qu'il est devenu chauffeur de taxi à Dallas. Une petite routine s'est gentiment installée et il mène une vie pépère. Un soir, il ramène chez elle une jolie femme qui lui propose gentiment de disposer de ses toilettes. Pendant que madame est là-haut au téléphone, lui fait un peu trop le curieux et met ses mains là où il n'aurait pas dû, c'est à dire sur la fenêtre de la baie vitrée. En voulant rentrer au dépôt, bonne âme qu'il est, il redépose gratuitement deux étudiantes dont le taux d'alcoolémie dépasse largement la limité autorisée. Et, elles, elles ne trouvent rien de mieux à faire que de vomir dans le taxi pour le remercier! Un coup de vapeur et tout est effacé. Mais, voilà que le lendemain, deux flics un peu bourrus viennent l'interpeller chez lui parce qu'il est soupçonné d'avoir kidnappé la fille de sa dernière cliente. Ne comprenant rien à rien, il est emmené aussitôt au commissariat. Interrogatoire, relevé d'empreintes qui forcément vont correspondre à celles laissées sur la fenêtre et tout s'enchaîne. Qu'importent son témoignage et sa bonne foi, il a tout l'air d'être le suspect idéal. Et ce n'est pas avec un avocat médiocre et boutonneux et dans le couloir de la mort qu'il réussira à prouver son innocence!

Iain Levison dissèque ici la justice américaine et les failles du système judiciaire de façon magistrale. On en ressort tout de même avec un léger goût d'amertume et de malaise. Dénonçant à tout-va la police mais aussi les médias qui font de ces affaires des coups médiatiques, l'auteur nous livre un polar sombre et efficace. D'une écriture incisive, parfois ironique parfois drôle, il a su rendre un hommage poignant de vérité à Richard Ricci, mort dans une prison avant que ne soit découvert le corps de la jeune fille.

Hep! Taxi! Arrêtez-moi là!...
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Jeff va tomber de haut ! de très , très haut !
Taxi driver à Da-llaaaaas , il va percuter frontalement son univers impitoyable !
Après avoir attendu quelque peu chez une cliente en mal de fifrelins , lui laissant ainsi le temps d'admirer à loisir ses fenêtres arborant désormais à l'envi ses propres empreintes digitales puis avoir déposé , gratuitement , deux étudiantes frôlant le coma éthylique mais lui ayant , cependant , laissé un généreux pourboire en liquide sur ses housses imitation vomi , nécessitant alors un nettoyage vapeur dernier cri , le réveil allait être brutal !

- Coucou ? Devine qui c'est ?
- Heeuuu , c'est toi Père Noël ?
- Blam , coup de matraque , perdu ! re-blam , re-coup de matraque , c'est la gentille police à son pépère ! Craaac , coup de panard facial à double pivot rotatif ! Dans la vie , faut varier les plaisirs...
- Aie , bien joué les gars , j'aurai pas deviné....cling , dents qui tombent...m'en fous , j'suis végétarien , alors...

Jeff venait d'entrer de plein pied dans la quatrième dimension ! Bienvenue...
Accusé méchamment , sur la base d'indices présentant la consistance et l'épaisseur d'une feuille à cigarette , d'avoir kidnappé la petite fille de sa dernière cliente , il allait présenter toutes les caractéristiques du coupable idéal ! A coup de preuves plus ou moins arrangées lorsqu'elles n'étaient pas fondées , une flicaille peu scrupuleuse associée à une presse peu regardante quant à la plausibilité du suspect , allaient alors faire de sa vie un véritable enfer ! Oh le doux euphémisme que voilà...

Se basant sur des faits réels - l'affaire Richard Ricci à qui il dédit son bouquin - , Levison brode ici un incroyable canevas policier aussi réaliste que révoltant . Vraisemblable de A à Z , l'auteur interpelle sur le pouvoir dictatorial des médias et celui , beaucoup plus nuisible , encore que , d'une justice beaucoup plus encline à fabriquer un coupable qu'à disculper un innocent !
Cynique et désabusé , Levison signe ici un véritable pamphlet mettant en lumière les dysfonctionnements irresponsables d'un système médiatico-judiciaire en faillite !

Arrêtez-moi là ! : l'histoire extraordinaire d'un type ordinaire...
http://www.youtube.com/watch?v=¤££¤20Richard Ricci 17¤££¤
Ah , au fait , belle et heureuse année à toutes et à tous !
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Commencez ce livre et je vous mets au défi de le refermer avant de l'avoir terminé ! Iain Levison nous régale encore avec son dernier roman, qui heureusement pour lui, n'est pas cette fois inspiré de son propre vécu mais de l'affaire Richard Ricci (à qui le livre est dédié) qui avait fait grand bruit aux Etats-Unis en 2002.

Cela commence par une journée de travail ordinaire pour un chauffeur de taxi de Dallas. Puis les événements s'enchaînent, obéissant à une mécanique implacable. Jeff Sutton entre chez une cliente pour se faire payer (première erreur). Plus tard, en fin de tournée, il raccompagne gratuitement deux jeunes étudiantes éméchées. L'une d'elles vomit sur la banquette. Un nettoyage au Kärcher s'impose (deuxième erreur). le lendemain, trois policiers viennent l'arrêter. Il est accusé du kidnapping et du meurtre de la petite fille de sa cliente . Tout est contre lui : ses empreintes sur une fenêtre, le nettoyage, inhabituel, du taxi, aucun alibi, un piètre avocat commis d'office et des flics tellement sûrs de leur fait qu'ils ne chercheront pas plus loin. Et rien ne s'arrange lorsqu'il est placé, "pour sa sécurité", dans le couloir de la mort…

Avec cynisme et une bonne dose d'humour noir, Iain Levison continue sa critique acerbe de la société américaine en dénonçant cette fois les dérives de la justice qui peuvent détruire un être humain en toute bonne conscience. Arrêtez-moi là ! est une plongée glaçante dans le monde judiciaro- médiatique américain. On partage les affres de cet homme ordinaire dont la vie bascule dans l'horreur. On passe avec lui de l'incompréhension à la révolte, de l'indignation à l'indifférence, devant un système judiciaire qui ne peut s'arrêter, une fois lancé. Et l'on saisit, de l'intérieur, la manière dont peut se vivre une telle injustice. Tout sonne juste dans l'évolution psychologique d'un personnage d'une justesse telle qu'on oublie parfois que l'on est dans un roman, persuadés de lire les souvenirs ou les confessions d'un ex-taulard. Levison affirme encore son talent avec ce récit haletant, parfaitement mené de bout en bout. Un livre choc, décapant et terrifiant, qui touche autant qu'il fait réfléchir.
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Extraordinaire descente aux enfers d'un type banalement ordinaire. Dans Arrêtez-moi là, Iain Levison – traduit par Fanchita Gonzalez Battle – navigue entre réalisme froid et absurdie totale pour décortiquer les travers du système judiciaire et carcéral américain.

Car au départ, il ne demandait rien à personne, Jeff Sutton. Chauffeur de taxi lambda à Dallas, c'est plutôt le bon gars à la vie de célibataire bien rangée. le genre à accepter de rentrer chez une cliente chargée à l'aéroport pour se faire payer sa course quand elle n'a pas de monnaie sur elle ; le genre à charger gracieusement en fin de service deux jeunes filles totalement bourrées pour les raccompagner en sécurité ; et le genre à ne rien comprendre quand trois flics sonnent à sa porte le lendemain matin pour l'interpeller pour enlèvement et meurtre.

Alors bien sûr, il est innocent. Et alors… À défaut de quelqu'un d'autre, il n'en demeure pas moins le coupable idéal. Des affres de sa cellule du couloir de la mort à l'impossible réinsertion en passant par la drôlerie cynique d'une défense caricaturale et d'un procès bâclé, Levison excelle dans la dénonciation tragicomique de la justice américaine : flics paresseux ou incompétents, avocats obsédés par le gain, prisons inhumaines, médias sensationnalistes et grand public plus prompt à condamner qu'à pardonner. Mais tout cela n'est-il qu'américain… ?

Direct, efficace, drôle et réaliste, Arrêtez-moi là est un polar-pamphlet réussi, qui prouve une fois de plus le grand art de Levison à exceller dans le genre.
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critiques presse (1)
Actualitte
18 janvier 2013
Ce roman aux allures de compte rendu froid et impersonnel que pourrait en faire une victime d'erreur judiciaire, fait vraiment froid dans le dos
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Je me demande quelles sont les règle de la conversation ici. Est-il de bon ton de parler de la date prévue pour l’exécution de son interlocuteur ou de lui demander qui il a tué ? Ou s’en tient-on au sport et au temps qu’il fait ? Existe-t-il la même séparation raciale que celle que j’ai vue dans les films qui se passent en prison, où les Noirs ne parlent pas aux Blancs et vice versa, bien que nous ne soyons que six. ?
Ernesto m’interroge : « Alors, qu’est-ce qui se passe à Hollywood, mec ?
- Hollywood ? » J’essaye d’avoir l’air dans le coup. C’est peut-être une expression propre à la prison, la façon de se saluer. Hé, mec, quoi de neuf à Hollywood ? Je hausse les épaules.
Il insiste. « Tu sais bien, avec Angelina Jolie, tout ça… Et Beyoncé. Avec qui elle est maintenant Beyoncé ?
- Angelina et Brad sont toujours ensemble? Demande Bert avec inquiétude.
C'est donc à çà que pensent les types dans le Couloir? Jamais je ne l'aurais deviné. Je regrette de n'avoir pas passé plus de temps en compagnie des femmes qui lisent les magazines à la laverie, mais je ne peux rien pour eux.
Je prends ma voix la plus réconfortante pour répondre à Bert: « Je suis sûr qu'Angelina et Brad sont toujours ensemble. Je pense que s'il était arrivé quelque chose je serais au courant. » Je me creuse la cervelle pour trouver des potins sur les célébrités, n'importe quoi que j'aurais pu entrevoir sur la couverture glacée d'un magazine en passant à la caisse d'un supermarché. Le mieux que je trouve est « Michael Jackson est mort.
- Putain, mec, ici c'est le Couloir, pas la Russie bordel. Je sais que Mickael Jackson est mort, c'était il y a presque deux ans.
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Samedi soir. Tout comme ce soir.
J’entends un cri dans le couloir. Un long hurlement interminable de chagrin incontrôlé. Ou de panique. J’entends le Cri du Taser qui va suivre à coup sûr, mais à la place vient un autre hurlement. Je perçois un bruit de bagarre, et un homme qui parle doucement, mais pas ce qu’il dit, rien que le lent murmure de sa voix. Ils passent devant ma cellule et je comprends que le hurleur est Clarence. Rien de surprenant. Depuis que je suis ici, c’est lui le responsable de presque tous les troubles nocturnes. Normalement, il aurait dû déjà être passé au Taser. L’homme qui murmure passe devant ma cellule et je m’aperçois que tout en marchant il lit un verset de la Bible.
Je frissonne. C’est le soir de l’exécution de Clarence.
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La loi Jasmine, la loi Brittany, la loi Tyler, la loi Kendra. Tout le monde a une loi à présent. Il y a probablement une loi qui dit que s’il arrive quelque chose à votre enfant vous pouvez faire une loi. De qui est la loi qui dit que si vous êtes soupçonné d’avoir enlevé un enfant les policiers doivent vous balancer des claques dans la gueule ? Supprimer les preuves qui vous auraient innocenté ? Refuser d’envisager un meilleur suspect une fois leur conviction faite ? Ne faire aucun effort pour vérifier vos alibis ? C’est peut-être la loi Jimmy. Il faudra que je me renseigne.
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« Ne m’appelle pas Bob. Même si la tentation est très forte, tiens-t’en à Robert. »
Je n’arrive pas à savoir si c’est une menace ou une plaisanterie. J’ai la vague impression que quelqu’un qui l’a appelé Bob quand il ne fallait pas est enterré quelque part.
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Les portables ont changé la vie des chauffeurs de taxi. Autrefois, ils devaient faire abondamment la conversation. Désormais ils doivent écouter celle des autres. On dirait qu'aucun individu n'est capable de tenir cinq minutes dans un taxi sans appeler un être aimé pour lui dire qu'il est dans un taxi.
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Vidéo de Iain Levison
A l'occasion du Quai du Polar 2021, Iain Levison vous présente son ouvrage "Un voisin trop discret" aux éditions Liana Levi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2502913/iain-levison-un-voisin-trop-discret
Note de musique : © mollat
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Qui interroge Brooks Denny au début du roman ?

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